La différence cruciale entre un système monétaire basé sur une monnaie convertible en or et une monnaie fiduciaire (fiat) est que sous un système étalon-or, le gouvernement national doit émettre de la dette pour couvrir ses dépenses au delà des revenus de l’impôt.
La fin de Bretton Woods fut l'interruption finale entre les matières premières qui ont une valeur intrinsèque et les monnaies nominales.
Depuis ce moment, les gouvernements ont utilisés la monnaie fiduciaire (fiat) comme base du système monétaire.

Une des conclusion fondamentale de MMT est qu'il n'y a pas de différence fonctionnelle (pour un État souverain émetteur en monopole de sa monnaie dans un monde à taux de change flottant) entre un "bon du Trésor" et la "monnaie", sauf en ce qui concerne le terme (intérêts contre aucun intérêt) et la durée. Ainsi, il n'y a pas de différence entre un déficit "financé" par l'émission d'obligations et par la création monétaire directe - les deux sont "inflationnistes" (ou non) dans le sens où ils ajoutent à la demande globale, et les deux ajoutent des actifs financiers nets (monnaie) au secteur privé.
Le croque-mitaine de la "planche à billets" est une relique de l'époque de l'étalon-or, dans lequel la "monnaie" était convertible en or et la "dette" ne l’était pas.
Les ressources réelles peuvent être "imprimées" à la condition qu'il y ait des capacités inutilisées dans l'économie. Si le gouvernement embauche les chômeurs, le travail qui est effectué est un travail qui n'aurait pas été réalisé autrement et représente une production qui aurait été perdue à jamais.




samedi 10 mars 2012

L’épouvantable NAIRU est toujours d’actualité !


16 Avril 2009

Traduction collective avec Frapper Monnaie

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

L’épouvantable NAIRU est toujours d’actualité ! Je pensais – de façon optimiste – qu'il disparaîtrait comme il était venu ! Mais désolé de décevoir. Certains économistes n'apprendront tout simplement jamais. Hier l'ABS a sorti les dernières données de la base de données du Modèle du Trésor Australien (MTA, Australia Treasury Model, TRYM) . Vous pouvez l'obtenir ici. Parmi les diverses choses de grand intérêt que vous pouvez trouver dans cette base de données, est l'estimation par le modèle MTA du Trésor du soi-disant NAIRU. Cela a l'air effrayant. Eh bien, le NAIRU (Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment) signifie Taux de Chômage Non-accélérant d'Inflation et a une place centrale dans la mythologie néo-libérale. Le NAIRU est un élément important du modèle MTA et influence les résultats et les simulations de politique économique. Donc, quelle confiance devons-nous placer dans cet important élément du processus de politique économique? 
Réponse: pas beaucoup ! Ma conclusion : tout modèle reposant sur le NAIRU est une connerie !  

dimanche 19 juin 2011

Irlande contre les US: un seul des deux a une crise de la dette (publique)

Ireland versus the United States: Only One of Them Has a Debt Crisis

 Interview de Stephanie Kelton par Dara McHugh, Coordinatrice de  Smart Taxes.


Dara McHugh (DM): Pouvez vous nous parlez des caractéristiques fondamentales -- et les défauts fondamentaux -- de l'architecture de l'Euro système?

Stephanie Kelton (SK): L’Euro est basé sur une philosophie qui est mieux caractérisée par le slogan "Un marché, Une monnaie". Au centre de l'Euro système est la banque centrale européenne, une institution a qui a été donné un rôle limité mais soit-disant critique: contenir l'inflation en contrôlant strictement la masse d'euros.
Parce qu'ils ne pouvaient pas envisager un événement qui déclencherait un effondrement du système de paiement, les auteurs du traité de Maastricht n'ont pas donné a la BCE le mandat légal de "préteur en dernier ressort".
Et parce qu'un groupe largement composé de banquiers (le comité Delors) a écrit le projet pour l'Euro, il ne contient aucun cadre systémique pour réguler et superviser les institutions financière Européennes.
Au contraire, la BCE a reçu un mandat unique: maintenir la stabilité des prix. Ce sont des changements significatifs du modus operandi coutumier pour une banque centrale.

vendredi 13 mai 2011

Au-delà de l'austérité


Beyond Austerity
18 Mars 2011

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


Quand le Président Obama a annoncé en Décembre 2009 que "Nous n'avons plus assez de dollars publics pour remplir le trou de dollars privés qui a été créé comme conséquence de la crise", le leader de la plus grosse économie du monde nous dit que, malgré avoir causé la pire crise économique depuis 80 ans, le néo-libéralisme est toujours fermement aux commandes. La crise économique globale suggère que la promesse néo-libérale -- comme quoi les marchés s'auto-régulent et délivrent une prospérité soutenue pour tous--est un mensonge.
Mais les gouvernements ne semblent pas l'avoir enregistrés, et ils ont, sans exception, construit leur réponses a la crise sur une série de mythes--les mêmes mythes qui ont causés la crise. En dépit de millions de chômeurs et de la pauvreté qui augmente, les gouvernements affirment qu'il n'y a pas d'alternative a l’austérité et a la réduction des déficits budgétaires.
Aux États-Unis et dans la plupart de l'Europe--qu'elle soit au gouvernement ou dans l'opposition--la dominance incontestée de l’idéologie néo-libérale a réduit le débat économique a des questions de nuance.
Les conservateurs évitent les augmentations de taxes et veulent des coupes budgétaires plus large, tandis que les progressistes préfèrent une combinaison de coupes budgétaires et d'augmentation de taxes. 
Cette homogénéisation du débat politique a non seulement étouffé les voix progressistes mais elle a aussi obscurcie la seule voie possible vers la reprise.

mercredi 11 mai 2011

L'ABC du "Quantitative Easing" (QE)


Quantitative easing 101
13 Mars 2009

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

Plusieurs lecteurs m'ont écrit me demandant d'expliquer ce qu'est le "quantitative easing". Certain d'entre eux ont entendu un reportage sur ABC l'autre soir, interrogeant le Gouverneur de la Banque d'Angleterre, qui exposait le plan de la Bank of England "d'imprimer des millions de livres sterling" comme dernière stratégie pour stimuler l’activité de prêt et par conséquent l’activité de l’économie lamentablement performante de la Grande-Bretagne. Encore une fois, nous avons besoin de faire un compte rendu et d'apprendre ce qu'est le "quantitative easing". Nous avons besoin de comprendre que ce n'est pas une très bonne stratégie a suivre pour un gouvernement souverain dans sa monnaie pendant une période de demande déprimée et d'un chômage en augmentation. Nous avons aussi besoin de sortir le mantra "imprimer de la monnaie" de nos esprits.

Qu'est-ce que le "quantitative easing"?

jeudi 24 mars 2011

Quand vous avez des amis comme ça ... Partie 4


21 Mars 2011

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

Il y a quelques temps j'ai commencé ce thème, "Quand vous avez des amis comme ça" qui examine a quel point les idées politiques soit-disant progressives sont devenues limitées dans le débat actuel sur la dette et le déficit public. Ce blog est une continuation sur ce thème. Les blogs plus anciens -- Quand vous avez des amis comme ça -- Partie 0 -- Partie 1 -- Partie 2 et Partie 3 -- servent d’arrière plan. Le thème indique que ce qui sert d'argument progressiste aujourd'hui n'est qu'une version néo-libérale plus douce. La principale chose que je trouve problématique au sujet de ces "programmes progressistes" est qu'ils sont basés sur une compréhension erronée du fonctionnement du système monétaire et des opportunités qu'un gouvernement souverain possède pour faire avancer le bien (-être) commun. Les progressistes aujourd'hui semblent se faire avoir par le mythe que les marchés financiers sont maintenant les gouvernements de fait de nos nations et ce qu'ils veulent, ils doivent l'obtenir. Cette perspective s'auto-renforce et ne fera qu'approfondir le malaise que le monde affronte.



dimanche 20 février 2011

L'abc du déficit budgétaire – Troisième partie


2 Mars 2009

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

C'est la troisième partie de l'abc du déficit budgétaire, qui est une série que j’écris pour aider a comprendre pourquoi nous ne devons pas avoir peur des déficits. Dans ce blog nous considérons les impacts du déficit sur le système bancaire pour dissiper les mythes récurrents que les déficits augmentent les besoins d'emprunt du gouvernement et qu'ils poussent les taux d’intérêts a la hausse. Les deux arguments sont apparentés. 
Les conclusions importantes sont: (a) les déficits introduisent des dynamiques qui mettent une pression a la baisse sur les taux d’intérêts; et (b) l’émission de dette par le gouvernement ne "finance" pas sa dépense.
La dette est émise pour soutenir la politique monétaire qui s'exprime par la volonté de la RBA (banque centrale australienne) de maintenir un taux d’intérêt ciblé.

Dans L'abc du déficit budgétaire - Première partie, (V.O. ici) j'ai fourni un diagramme qui décrivait la relation verticale entre le gouvernement et le secteur non-gouvernemental par lequel les actifs financiers nets (monnaie) entrent et sortent de l’économie.
Quelles sont ces transactions verticales entre le gouvernement et le secteur non-gouvernemental et quel est leur importance dans la compréhension du fonctionnement de l’économie?
Voici un autre diagramme apparenté (pris de mon dernier livre "Le plein emploi abandonné: sables mouvants et échecs politiques") pour aider a la connexion des pièces.
Je vous suggère de cliquer sur l'image ci-dessous pour l'afficher dans une nouvelle fenêtre et l'imprimer pour l'avoir à côté de vous pendant que vous lisez le reste du texte.


mercredi 16 février 2011

L'abc du déficit budgétaire - Deuxième partie


Deficit spending 101 – Part 2
23 Fevrier 2009

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

C'est le second blog sur la série que je suis en train d’écrire pour expliquer pourquoi nous ne devons pas avoir peur des déficits. Dans ce blog nous éclaircissons quelques mythes qui entourent le prétendu "financement" des déficits budgétaires. En particulier, je traite le mythe qui affirme que les déficits sont inflationnistes et/ou augmentent le besoin du gouvernement a emprunter. La conclusion importante a retenir est que le gouvernement fédéral n'est pas contraint financièrement et peut dépenser autant qu'il le choisit dans la limite des biens qui sont offert a la vente. Il n'y a aucun caractère inévitable que ces dépenses seront inflationnistes et cela ne demande pas nécessairement une augmentation de la dette publique.

La première chose a se rappeler de la première partie (V.O. ici) est que les dépenses des citoyens privés sont contraintes par la source des fonds disponibles, incluant les revenus de toute origine, la vente d'actif et l'emprunt. Les dépenses du gouvernement, cependant, sont largement facilitées par les chèques émit par le gouvernement et couvert par la banque centrale. L'arrangement que le gouvernement a avec sa banque centrale pour l'expliquer est largement sans importance. Quand les bénéficiaires de ces chèques (vendeurs de biens et services au gouvernement) les déposent a leur banque, les chèques sont compensés a travers la chambre de compensation de la banque centrale (réserves), et un crédit apparait sur ces comptes dans le système bancaire commercial. En d'autre terme, le gouvernement dépense simplement en créditant les comptes bancaires du secteur privé a la banque centrale.
Opérationnellement, ce processus est indépendant de tous revenus antérieurs, y compris de la taxation et l'emprunt. L’approvisionnement des comptes ne réduit ou ne diminue pas les actifs du gouvernement ou sa capacité de dépense.

mardi 15 février 2011

L'abc du déficit budgétaire - Première partie


Deficit spending 101 – Part 1
21 Fevrier 2009

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia. 

 Un grand nombre de personne m'envoient des emails me demandant d'expliquer pourquoi nous ne devons pas être inquiets au sujet des déficits budgétaire et pourquoi ils n'ont pas à être financés par la dette (même si le gouvernement typiquement augmente sa dette a partir du moment où il est en déficit).
Donc, dans les prochaines semaines, je vais écrire quelques blogs pour expliquer ces choses délicates. Tout d'abord, je vais expliquer comment les déficits se produisent et comment ils ont un impact sur l'économie.

En particulier, nous devons nous détromper de l'idée que lorsque les gouvernements font du déficit budgétaire, ils doivent automatiquement emprunter, ce qui soi-disant met la pression sur les marchés financiers (qui disposent de fonds limités disponibles pour les prêts) et engendre prétendument la hausse des taux d'intérêt qui compresse les dépenses d'investissement privés productives.

Cette chaîne d'argument est absurde et facilement rejetée. Il s'agit donc de l’abc du déficit budgétaire. La prochaine fois je détaillerai la raison pour laquelle la banque centrale émet des obligations (dette publique).
Vous pouvez utiliser le diagramme ci-dessous pour suivre la piste de l'argumentation. Je vous suggère de cliquer dessus pour l'afficher dans une nouvelle fenêtre et l'imprimer pour l'avoir à côté de vous pendant que vous lisez la discussion.

Si vous êtes intéressé par une discussion plus détaillée et académique de ces questions, je vous suggère de lire mon dernier livre "Le plein emploi abandonné: sables mouvants et échecs politiques" (avec Joan Muysken) qui a été publié par Edward Elgar en 2008.

jeudi 16 décembre 2010

Nos enfants n'auront jamais besoin d'envoyer leur production réelle dans le passé


Our children never hand real output back in time
13 Decembre 2010

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


Il y avait une conférence intéressante à Tokyo la semaine dernière qui presentait l’universitaire Eisuke Sakakibara, l'ancien vice-ministre des Finances du gouvernement Japonais qui est surtout connu sous le nom "Monsieur Yen" étant donné sa connaissance du système bancaire et marchés financiers mondiaux.

Sakakibara prédit une récession prolongée jusqu'en 2015 parce que les déficits budgétaires sont délibérément retirés par des gouvernements qui sont clairement dans l'erreur. Les néo-libéraux affirment que les ratios d'endettement public doivent être réduit afin de réduire la "charge d'impôts futurs sur nos enfants".

La réalité est que les charges entre les générations fonctionnent exactement dans le sens contraire dans un système monétaire fiat de ce que prétend le dogme néo-libéral. La direction fiscale malavisée ou les néo-libéraux nous poussent imposera un fardeau réel sur nos enfants. Ils seront moins instruits, moins qualifiés, moins expérimentés, et auront des revenus plus bas dans l'ensemble en raison de l'austérité budgétaire.

Leurs possibilités futures seront réduites en conséquence. En fait, l'argument anti-budget en entier est juste un truc pour trouver des moyens par lequel les élites peuvent obtenir plus de revenu réel maintenant et plus tard. Répandre la production réelle plus largement à travers des interventions fiscales frustre cette aspiration. De manière significative, nos enfants n'auront jamais besoin d'envoyer leur production réelle en arrière dans le temps afin de payer la dette publique engagés à un moment antérieur.

dimanche 12 décembre 2010

Une monnaie internationale? Espèrons que non!


An international currency? Hopefully not!
3 Novembre 2009 

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

Aujourd'hui, nous considérons le débat actuel quant à savoir si nous devons revenir à un système de taux de change fixe et créer une nouvelle monnaie de réserve internationale - qui pourrait même être une monnaie supra-nationale.
En général, les appels à ce genre de réformes reflètent une mauvaise compréhension de la façon dont fonctionne une monnaie moderne (fiat) et une mauvaise compréhension des possibilités qu'un système monétaire fiat offre à un gouvernement national qui désire faire avancer le bien public (le plein emploi et la stabilité des prix).
Ces demandes pour ce type de réforme monétaire reflètent également de graves malentendus sur les échanges commerciaux et les flux financiers qui les accompagnent.
Le plus inquiétant est que ces demandes pour un système de change fixe deviennent une cause célèbre pour des économistes de gauche qui voient le système de change flottant comme la pierre d'angle du complot néo-libéral contre la prospérité.
Vous parlez d'un égarement. Ce blog présente ces questions -- et sera probablement le premier d'une série sur ce sujet.

mardi 23 novembre 2010

Le desastre que la zone euro s'impose a elle-même


Euro zone’s self-imposed meltdown
Lundi 12 Octobre 2009

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


J'ai fait des recherches sur les données du sous-emploi en Europe aujourd'hui dans le cadre d'un vaste projet dont je vais rendre compte en temps voulu.
A chaque fois que je fais des recherches sur les données européennes, je pense a la bêtise du système de l'Union Monétaire Européenne (UME) vu au travers de la théorie moderne monétaire (MMT).
En lisant le Financial Times cet après-midi, j'ai lu que les "déficits pourraient fracturer de la zone euro" et j'ai pensé, il y a de l'espoir après tout même si ce n'est pas ce que le journaliste essayait de transmettre.

C'est un moment opportun pour répondre à un tas de questions que l'on me pose au sujet de l'UME.
Est-ce que les principes de la Théorie Moderne de la Monnaie (MMT) s'appliquent ici? Pourquoi pas?
Est-ce une meilleure façon d'organiser un système monétaire?
Donc, si vous êtes intéressés par ces questions, s'il vous plaît, lisez ce qui suit.

lundi 8 novembre 2010

La mythologie néo-libérale

 Par Bill Mitchell


Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


[Traduction partielle de Oh to be truly brilliant ]

Premier mythe

L'amalgame ménage-gouvernement et l'affirmation qu'ils ont "les mêmes contraintes budgétaires", qui dirige toutes les analyses macroéconomiques dominantes des politiques des gouvernements et conduit toujours a des conclusions erronées.

Comme je l'ai dit plusieurs fois, il n'y a pas d'analogie applicable entre le budget d'un ménage et celui d'un gouvernement souverain dans sa monnaie.

Les dépenses des ménages sont toujours financièrement contraintes parce qu'ils sont les usagers de la monnaie émise. Les agents du secteur privé en général doivent trouver la source des fonds avant de pouvoir dépenser -- que ce soit a travers leurs salaires, la vente de biens, leur épargne ou l'emprunt.

Un gouvernement souverain dans sa monnaie n'est jamais contraint financièrement parce qu'il est l’émetteur en monopole de la monnaie. Il n'a ni besoin de taxer ou besoin d'emprunter pour dépenser et logiquement, il doit dépenser avant de pouvoir collecter les taxes ou emprunter des fonds.

Etalon-or et taux de change fixes -- des mythes toujours présent

Par Bill Mitchell
 
Gold standard and fixed exchange rates – myths that still prevail

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


Au cœur du problème est la difficulté fondamentale que les gens ont a se rendre compte qu'il y a eu un changement essentiel dans le fonctionnement de nos systèmes monétaire depuis les années 70.

Ce changement redéfinit la façon dont on pense la macro-économie et le rôle d'un gouvernement qui émet sa propre monnaie.

Pour vraiment comprendre comment un système monétaire moderne fonctionne, vous devez considérer la différence entre une monnaie convertible et non-convertible d'une part, et un taux de change fixe contre un taux de change flexible (flottant) d'autre part.

La science économique qui s'applique a un système monétaire convertible et/ou avec un taux de change fixe n'a aucun rapport avec la science économique qui s'applique a un système monétaire avec un taux de change flexible qui sont présent dans la plupart des économies aujourd'hui.

Donc avant d'attaquer ma science macro-economique, soyez sure de comprendre ce qu'un gouvernement peut faire dans un paradigme monétaire moderne. Autrement, vous êtes un dinosaure et ils ont disparu.

Pourquoi la Commission sur la Fiscalité ne sert pas le peuple Américain Par James K. Galbraith

Why the Fiscal Commission Does Not Serve the American People
Le 30 Juin 2010

James K. Galbraith enseigne l’économie et une variété d'autre sujets a l’École des Affaire Publique Lyndon B. Johnson et au Département du Gouvernement a l’Université du Texas a Austin.
Il est diplômé de Harvard et de Yale (Doctorat en économie, 1981).
Il est un intervenant fréquent sur les sujets liés a la finance et la crise économique et a été appeler a témoigner devant le Congres Américain a plusieurs récentes occasions.
Il est aussi membre du Levy Economics Institute.
Son site personnel.


Le Président Obama et son équipe économique font face a un insurmontable défi: comment délivrer la croissance économique tout en sachant qu'elle ne peut venir que du déficit budgétaire, et repousser dans le futur la "consolidation fiscale" qui leur est imposée par pratiquement tout le monde, de Peter G. Peterson a Angela Merkel.

lundi 2 août 2010

Perspective economique apres la crise globale Par Henry C.K. Liu

Global Post-Crisis Economic Outlook
5 Avril, 2010

Les leçons de la Grande Dépression

Le point de vue institutionnel de la Fed depuis la grande dépression a été largement formé par la conclusion contre-factuel de Milton Friedman qui prétend qu'une politique monétaire assouplie et agressive après le crash de 1929 aurait prévenue la grande dépression, bien que la validité de ses conclusions n'ait jamais été vérifiée par les faits, ou que ses conséquences involontaire aient été analysé correctement.[cela se révèle être vrai pour une crise de liquidité, l’insolvabilité doit être gérée par la liquidation judiciaire]

Le problème avec le remède monétaire de Friedman est qu'il demande un surplus financier qui est difficile sinon impossible a achever dans une dépression économique. [c'est faux, et il en est conscient puisque qu'il évoque la solution a la fin de son article, mais l'analyse de Liu est intéressante de toute façon. Le problème fondamentale est que la politique monétaire est utilisée en lieu et place de la politique fiscale (budgetaire). Les fonds, eux, sont toujours a la disposition d'un État qui émet sa propre monnaie sans contrainte. Politique monétaire = crédit bancaire. Politique fiscale = déficit budgétaire du gouvernement]

Les évènements ont montrés qu'un terme a été mis a la grande dépression par l'effort productif du a la guerre, et non pas par la politique monétaire de la Fed ou les mesures fiscales de la période du New Deal. [mesures fiscales qui etaient trop timides]
[j'ajoute: le déficit budgétaire était a plein régime pendant la guerre, les terroristes du déficit devaient la boucler et l'accrochage du dollar a l'or suspendu permettant l’émission de monnaie sans contrainte et une activité économique a pleine capacité.]