La différence cruciale entre un système monétaire basé sur une monnaie convertible en or et une monnaie fiduciaire (fiat) est que sous un système étalon-or, le gouvernement national doit émettre de la dette pour couvrir ses dépenses au delà des revenus de l’impôt.
La fin de Bretton Woods fut l'interruption finale entre les matières premières qui ont une valeur intrinsèque et les monnaies nominales.
Depuis ce moment, les gouvernements ont utilisés la monnaie fiduciaire (fiat) comme base du système monétaire.

Une des conclusion fondamentale de MMT est qu'il n'y a pas de différence fonctionnelle (pour un État souverain émetteur en monopole de sa monnaie dans un monde à taux de change flottant) entre un "bon du Trésor" et la "monnaie", sauf en ce qui concerne le terme (intérêts contre aucun intérêt) et la durée. Ainsi, il n'y a pas de différence entre un déficit "financé" par l'émission d'obligations et par la création monétaire directe - les deux sont "inflationnistes" (ou non) dans le sens où ils ajoutent à la demande globale, et les deux ajoutent des actifs financiers nets (monnaie) au secteur privé.
Le croque-mitaine de la "planche à billets" est une relique de l'époque de l'étalon-or, dans lequel la "monnaie" était convertible en or et la "dette" ne l’était pas.
Les ressources réelles peuvent être "imprimées" à la condition qu'il y ait des capacités inutilisées dans l'économie. Si le gouvernement embauche les chômeurs, le travail qui est effectué est un travail qui n'aurait pas été réalisé autrement et représente une production qui aurait été perdue à jamais.




jeudi 16 décembre 2010

Nos enfants n'auront jamais besoin d'envoyer leur production réelle dans le passé


Our children never hand real output back in time
13 Decembre 2010

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


Il y avait une conférence intéressante à Tokyo la semaine dernière qui presentait l’universitaire Eisuke Sakakibara, l'ancien vice-ministre des Finances du gouvernement Japonais qui est surtout connu sous le nom "Monsieur Yen" étant donné sa connaissance du système bancaire et marchés financiers mondiaux.

Sakakibara prédit une récession prolongée jusqu'en 2015 parce que les déficits budgétaires sont délibérément retirés par des gouvernements qui sont clairement dans l'erreur. Les néo-libéraux affirment que les ratios d'endettement public doivent être réduit afin de réduire la "charge d'impôts futurs sur nos enfants".

La réalité est que les charges entre les générations fonctionnent exactement dans le sens contraire dans un système monétaire fiat de ce que prétend le dogme néo-libéral. La direction fiscale malavisée ou les néo-libéraux nous poussent imposera un fardeau réel sur nos enfants. Ils seront moins instruits, moins qualifiés, moins expérimentés, et auront des revenus plus bas dans l'ensemble en raison de l'austérité budgétaire.

Leurs possibilités futures seront réduites en conséquence. En fait, l'argument anti-budget en entier est juste un truc pour trouver des moyens par lequel les élites peuvent obtenir plus de revenu réel maintenant et plus tard. Répandre la production réelle plus largement à travers des interventions fiscales frustre cette aspiration. De manière significative, nos enfants n'auront jamais besoin d'envoyer leur production réelle en arrière dans le temps afin de payer la dette publique engagés à un moment antérieur.

dimanche 12 décembre 2010

Une monnaie internationale? Espèrons que non!


An international currency? Hopefully not!
3 Novembre 2009 

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

Aujourd'hui, nous considérons le débat actuel quant à savoir si nous devons revenir à un système de taux de change fixe et créer une nouvelle monnaie de réserve internationale - qui pourrait même être une monnaie supra-nationale.
En général, les appels à ce genre de réformes reflètent une mauvaise compréhension de la façon dont fonctionne une monnaie moderne (fiat) et une mauvaise compréhension des possibilités qu'un système monétaire fiat offre à un gouvernement national qui désire faire avancer le bien public (le plein emploi et la stabilité des prix).
Ces demandes pour ce type de réforme monétaire reflètent également de graves malentendus sur les échanges commerciaux et les flux financiers qui les accompagnent.
Le plus inquiétant est que ces demandes pour un système de change fixe deviennent une cause célèbre pour des économistes de gauche qui voient le système de change flottant comme la pierre d'angle du complot néo-libéral contre la prospérité.
Vous parlez d'un égarement. Ce blog présente ces questions -- et sera probablement le premier d'une série sur ce sujet.

mardi 23 novembre 2010

Le desastre que la zone euro s'impose a elle-même


Euro zone’s self-imposed meltdown
Lundi 12 Octobre 2009

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


J'ai fait des recherches sur les données du sous-emploi en Europe aujourd'hui dans le cadre d'un vaste projet dont je vais rendre compte en temps voulu.
A chaque fois que je fais des recherches sur les données européennes, je pense a la bêtise du système de l'Union Monétaire Européenne (UME) vu au travers de la théorie moderne monétaire (MMT).
En lisant le Financial Times cet après-midi, j'ai lu que les "déficits pourraient fracturer de la zone euro" et j'ai pensé, il y a de l'espoir après tout même si ce n'est pas ce que le journaliste essayait de transmettre.

C'est un moment opportun pour répondre à un tas de questions que l'on me pose au sujet de l'UME.
Est-ce que les principes de la Théorie Moderne de la Monnaie (MMT) s'appliquent ici? Pourquoi pas?
Est-ce une meilleure façon d'organiser un système monétaire?
Donc, si vous êtes intéressés par ces questions, s'il vous plaît, lisez ce qui suit.

lundi 8 novembre 2010

La mythologie néo-libérale

 Par Bill Mitchell


Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


[Traduction partielle de Oh to be truly brilliant ]

Premier mythe

L'amalgame ménage-gouvernement et l'affirmation qu'ils ont "les mêmes contraintes budgétaires", qui dirige toutes les analyses macroéconomiques dominantes des politiques des gouvernements et conduit toujours a des conclusions erronées.

Comme je l'ai dit plusieurs fois, il n'y a pas d'analogie applicable entre le budget d'un ménage et celui d'un gouvernement souverain dans sa monnaie.

Les dépenses des ménages sont toujours financièrement contraintes parce qu'ils sont les usagers de la monnaie émise. Les agents du secteur privé en général doivent trouver la source des fonds avant de pouvoir dépenser -- que ce soit a travers leurs salaires, la vente de biens, leur épargne ou l'emprunt.

Un gouvernement souverain dans sa monnaie n'est jamais contraint financièrement parce qu'il est l’émetteur en monopole de la monnaie. Il n'a ni besoin de taxer ou besoin d'emprunter pour dépenser et logiquement, il doit dépenser avant de pouvoir collecter les taxes ou emprunter des fonds.

Etalon-or et taux de change fixes -- des mythes toujours présent

Par Bill Mitchell
 
Gold standard and fixed exchange rates – myths that still prevail

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.


Au cœur du problème est la difficulté fondamentale que les gens ont a se rendre compte qu'il y a eu un changement essentiel dans le fonctionnement de nos systèmes monétaire depuis les années 70.

Ce changement redéfinit la façon dont on pense la macro-économie et le rôle d'un gouvernement qui émet sa propre monnaie.

Pour vraiment comprendre comment un système monétaire moderne fonctionne, vous devez considérer la différence entre une monnaie convertible et non-convertible d'une part, et un taux de change fixe contre un taux de change flexible (flottant) d'autre part.

La science économique qui s'applique a un système monétaire convertible et/ou avec un taux de change fixe n'a aucun rapport avec la science économique qui s'applique a un système monétaire avec un taux de change flexible qui sont présent dans la plupart des économies aujourd'hui.

Donc avant d'attaquer ma science macro-economique, soyez sure de comprendre ce qu'un gouvernement peut faire dans un paradigme monétaire moderne. Autrement, vous êtes un dinosaure et ils ont disparu.

Pourquoi la Commission sur la Fiscalité ne sert pas le peuple Américain Par James K. Galbraith

Why the Fiscal Commission Does Not Serve the American People
Le 30 Juin 2010

James K. Galbraith enseigne l’économie et une variété d'autre sujets a l’École des Affaire Publique Lyndon B. Johnson et au Département du Gouvernement a l’Université du Texas a Austin.
Il est diplômé de Harvard et de Yale (Doctorat en économie, 1981).
Il est un intervenant fréquent sur les sujets liés a la finance et la crise économique et a été appeler a témoigner devant le Congres Américain a plusieurs récentes occasions.
Il est aussi membre du Levy Economics Institute.
Son site personnel.


Le Président Obama et son équipe économique font face a un insurmontable défi: comment délivrer la croissance économique tout en sachant qu'elle ne peut venir que du déficit budgétaire, et repousser dans le futur la "consolidation fiscale" qui leur est imposée par pratiquement tout le monde, de Peter G. Peterson a Angela Merkel.

lundi 2 août 2010

Perspective economique apres la crise globale Par Henry C.K. Liu

Global Post-Crisis Economic Outlook
5 Avril, 2010

Les leçons de la Grande Dépression

Le point de vue institutionnel de la Fed depuis la grande dépression a été largement formé par la conclusion contre-factuel de Milton Friedman qui prétend qu'une politique monétaire assouplie et agressive après le crash de 1929 aurait prévenue la grande dépression, bien que la validité de ses conclusions n'ait jamais été vérifiée par les faits, ou que ses conséquences involontaire aient été analysé correctement.[cela se révèle être vrai pour une crise de liquidité, l’insolvabilité doit être gérée par la liquidation judiciaire]

Le problème avec le remède monétaire de Friedman est qu'il demande un surplus financier qui est difficile sinon impossible a achever dans une dépression économique. [c'est faux, et il en est conscient puisque qu'il évoque la solution a la fin de son article, mais l'analyse de Liu est intéressante de toute façon. Le problème fondamentale est que la politique monétaire est utilisée en lieu et place de la politique fiscale (budgetaire). Les fonds, eux, sont toujours a la disposition d'un État qui émet sa propre monnaie sans contrainte. Politique monétaire = crédit bancaire. Politique fiscale = déficit budgétaire du gouvernement]

Les évènements ont montrés qu'un terme a été mis a la grande dépression par l'effort productif du a la guerre, et non pas par la politique monétaire de la Fed ou les mesures fiscales de la période du New Deal. [mesures fiscales qui etaient trop timides]
[j'ajoute: le déficit budgétaire était a plein régime pendant la guerre, les terroristes du déficit devaient la boucler et l'accrochage du dollar a l'or suspendu permettant l’émission de monnaie sans contrainte et une activité économique a pleine capacité.]