La différence cruciale entre un système monétaire basé sur une monnaie convertible en or et une monnaie fiduciaire (fiat) est que sous un système étalon-or, le gouvernement national doit émettre de la dette pour couvrir ses dépenses au delà des revenus de l’impôt.
La fin de Bretton Woods fut l'interruption finale entre les matières premières qui ont une valeur intrinsèque et les monnaies nominales.
Depuis ce moment, les gouvernements ont utilisés la monnaie fiduciaire (fiat) comme base du système monétaire.

Une des conclusion fondamentale de MMT est qu'il n'y a pas de différence fonctionnelle (pour un État souverain émetteur en monopole de sa monnaie dans un monde à taux de change flottant) entre un "bon du Trésor" et la "monnaie", sauf en ce qui concerne le terme (intérêts contre aucun intérêt) et la durée. Ainsi, il n'y a pas de différence entre un déficit "financé" par l'émission d'obligations et par la création monétaire directe - les deux sont "inflationnistes" (ou non) dans le sens où ils ajoutent à la demande globale, et les deux ajoutent des actifs financiers nets (monnaie) au secteur privé.
Le croque-mitaine de la "planche à billets" est une relique de l'époque de l'étalon-or, dans lequel la "monnaie" était convertible en or et la "dette" ne l’était pas.
Les ressources réelles peuvent être "imprimées" à la condition qu'il y ait des capacités inutilisées dans l'économie. Si le gouvernement embauche les chômeurs, le travail qui est effectué est un travail qui n'aurait pas été réalisé autrement et représente une production qui aurait été perdue à jamais.




lundi 2 août 2010

Perspective economique apres la crise globale Par Henry C.K. Liu

Global Post-Crisis Economic Outlook
5 Avril, 2010

Les leçons de la Grande Dépression

Le point de vue institutionnel de la Fed depuis la grande dépression a été largement formé par la conclusion contre-factuel de Milton Friedman qui prétend qu'une politique monétaire assouplie et agressive après le crash de 1929 aurait prévenue la grande dépression, bien que la validité de ses conclusions n'ait jamais été vérifiée par les faits, ou que ses conséquences involontaire aient été analysé correctement.[cela se révèle être vrai pour une crise de liquidité, l’insolvabilité doit être gérée par la liquidation judiciaire]

Le problème avec le remède monétaire de Friedman est qu'il demande un surplus financier qui est difficile sinon impossible a achever dans une dépression économique. [c'est faux, et il en est conscient puisque qu'il évoque la solution a la fin de son article, mais l'analyse de Liu est intéressante de toute façon. Le problème fondamentale est que la politique monétaire est utilisée en lieu et place de la politique fiscale (budgetaire). Les fonds, eux, sont toujours a la disposition d'un État qui émet sa propre monnaie sans contrainte. Politique monétaire = crédit bancaire. Politique fiscale = déficit budgétaire du gouvernement]

Les évènements ont montrés qu'un terme a été mis a la grande dépression par l'effort productif du a la guerre, et non pas par la politique monétaire de la Fed ou les mesures fiscales de la période du New Deal. [mesures fiscales qui etaient trop timides]
[j'ajoute: le déficit budgétaire était a plein régime pendant la guerre, les terroristes du déficit devaient la boucler et l'accrochage du dollar a l'or suspendu permettant l’émission de monnaie sans contrainte et une activité économique a pleine capacité.]