La différence cruciale entre un système monétaire basé sur une monnaie convertible en or et une monnaie fiduciaire (fiat) est que sous un système étalon-or, le gouvernement national doit émettre de la dette pour couvrir ses dépenses au delà des revenus de l’impôt.
La fin de Bretton Woods fut l'interruption finale entre les matières premières qui ont une valeur intrinsèque et les monnaies nominales.
Depuis ce moment, les gouvernements ont utilisés la monnaie fiduciaire (fiat) comme base du système monétaire.

Une des conclusion fondamentale de MMT est qu'il n'y a pas de différence fonctionnelle (pour un État souverain émetteur en monopole de sa monnaie dans un monde à taux de change flottant) entre un "bon du Trésor" et la "monnaie", sauf en ce qui concerne le terme (intérêts contre aucun intérêt) et la durée. Ainsi, il n'y a pas de différence entre un déficit "financé" par l'émission d'obligations et par la création monétaire directe - les deux sont "inflationnistes" (ou non) dans le sens où ils ajoutent à la demande globale, et les deux ajoutent des actifs financiers nets (monnaie) au secteur privé.
Le croque-mitaine de la "planche à billets" est une relique de l'époque de l'étalon-or, dans lequel la "monnaie" était convertible en or et la "dette" ne l’était pas.
Les ressources réelles peuvent être "imprimées" à la condition qu'il y ait des capacités inutilisées dans l'économie. Si le gouvernement embauche les chômeurs, le travail qui est effectué est un travail qui n'aurait pas été réalisé autrement et représente une production qui aurait été perdue à jamais.




jeudi 24 mars 2011

Quand vous avez des amis comme ça ... Partie 4


21 Mars 2011

Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.

Il y a quelques temps j'ai commencé ce thème, "Quand vous avez des amis comme ça" qui examine a quel point les idées politiques soit-disant progressives sont devenues limitées dans le débat actuel sur la dette et le déficit public. Ce blog est une continuation sur ce thème. Les blogs plus anciens -- Quand vous avez des amis comme ça -- Partie 0 -- Partie 1 -- Partie 2 et Partie 3 -- servent d’arrière plan. Le thème indique que ce qui sert d'argument progressiste aujourd'hui n'est qu'une version néo-libérale plus douce. La principale chose que je trouve problématique au sujet de ces "programmes progressistes" est qu'ils sont basés sur une compréhension erronée du fonctionnement du système monétaire et des opportunités qu'un gouvernement souverain possède pour faire avancer le bien (-être) commun. Les progressistes aujourd'hui semblent se faire avoir par le mythe que les marchés financiers sont maintenant les gouvernements de fait de nos nations et ce qu'ils veulent, ils doivent l'obtenir. Cette perspective s'auto-renforce et ne fera qu'approfondir le malaise que le monde affronte.