tag:blogger.com,1999:blog-75176757943141181302024-03-13T11:49:24.831-05:00aliena economic hubTraductions française des textes de différents économistes de langue anglaise, qui se consacrent a l'étude de la Modern Money Theory (MMT).alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.comBlogger15125tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-4997107899982578242012-03-10T12:07:00.001-06:002012-03-10T12:31:36.786-06:00L’épouvantable NAIRU est toujours d’actualité !<div style="color: #0b5394;">
Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div>
<div style="color: #0b5394;">
<a href="http://www.blogger.com/goog_1186849248"><br /></a></div>
<div style="color: #0b5394;">
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=1502" target="_blank"><span style="color: black;">The dreaded NAIRU is still about!</span></a></div>
<div style="color: #0b5394;">
<span style="color: black;">16 Avril 2009</span></div>
<div style="color: #0b5394;">
<br />
<div style="color: black;">
Traduction collective avec <a href="http://frappermonnaie.wordpress.com/2012/03/10/lepouvantable-nairu-est-toujours-dactualite/" target="_blank">Frapper Monnaie</a></div>
</div>
<div style="color: #0b5394;">
<br />
<b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.</b><br />
<br />
<span style="color: black;">L’épouvantable
NAIRU est toujours d’actualité ! Je pensais – de façon optimiste –
qu'il disparaîtrait comme il était venu ! Mais désolé de décevoir.
Certains économistes n'apprendront tout simplement jamais. Hier l'ABS a
sorti les dernières données de la base de données du Modèle du Trésor
Australien (MTA, Australia Treasury Model, TRYM) . Vous pouvez l'obtenir
<a href="http://www.abs.gov.au/AUSSTATS/abs@.nsf/ProductsbyReleaseDate/B5ADFF7DD43D61EDCA2575F30017BAE8?OpenDocument" target="_blank">ici</a>.
Parmi les diverses choses de grand intérêt que vous pouvez trouver dans
cette base de données, est l'estimation par le modèle MTA du Trésor du
soi-disant NAIRU. Cela a l'air effrayant. Eh bien, le NAIRU
(Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment) signifie Taux de
Chômage Non-accélérant d'Inflation et a une place centrale dans la
mythologie néo-libérale. Le NAIRU est un élément important du modèle MTA
et influence les résultats et les simulations de politique économique.
Donc, quelle confiance devons-nous placer dans cet important élément du
processus de politique économique? </span><br />
<span style="color: black;">Réponse: pas beaucoup ! Ma conclusion : tout modèle reposant sur le NAIRU est une connerie ! </span><br />
<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<span style="color: black;">Selon
le Trésor « le modèle Macro-économique du Trésor (MTA) de l'économie
australienne a été développé au sein du Trésor du Commonwealth
d'Australie. Pendant 25 ans, le Trésor a développé et a maintenu des
modèles de la macroéconomie australienne. » Ces modèles sous-tendent les
analyses et prédictions de politique économique du Trésor qui
influencent les décisions de politique économiques finales du
Gouvernement. Ainsi, bien que d'autres informations et analyses soient
utilisées par le Gouvernement pour déterminer les résultats des
politiques macro-économiques, les services de modélisation du Trésor
sont importantes. On espère donc que le modèle est utile.</span><br />
<span style="color: black;">Je
pourrais continuer en détail sur comment sa structure échoue à capturer
l'essence d'une économie monétaire moderne, mais alors ce serait un
livre et pas un blog.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Les
données d'hier montrent que le Trésor considère que le NAIRU (le taux
de chômage qui donnerait une inflation stable) en décembre 2008 était de
4,98 pour cent (en hausse depuis le 4,77 pour cent du trimestre de
Septembre).</span><br />
<div style="color: black;">
<br /></div>
<span style="color: black;">Qu'est-ce que cela veut dire exactement ? Dans la documentation du <a href="http://www.treasury.gov.au/documents/238/PDF/trym_m.pdf" target="_blank">modèle MTA du Trésor</a>, dans la Section 2.8, nous apprenons que :</span><br />
<blockquote class="tr_bq">
<div style="color: black;">
<span style="color: #3d85c6;">«
L'équation salariale prend la forme d'une courbe de prévision de
Phillips incluant les anticipations. Ainsi, la courbe de l'offre globale
est verticale sur le long terme à un niveau d'emploi et la production
en accord avec le NAIRU estimé. Plus précisément, à l’équilibre de long
terme l'économie s'accroit le long d'une trajectoire de croissance
stable en accord avec le NAIRU. Il y a une large marge d’erreur autour
du NAIRU menant à beaucoup d'incertitude du côté de l'offre »</span></div>
</blockquote>
<br />
<span style="color: black;">Pour remettre cela dans le contexte, une brève excursion historique nous
aidera. Il y a deux développements frappants dans l'économie durant ces
trente dernières années.</span><br />
<span style="color: black;">
Premièrement, une révolution théorique majeure s'est produite en
macroéconomie (du Keynésianisme au Monétarisme et au-delà).
Deuxièmement, le chômage et un taux très important de sous-emploi ont
persisté à de hauts niveaux. Dans des travaux précédents, j'ai écrit au
sujet du développement du concept de plein emploi depuis 1940, en
commençant par le débat des années 1940 qui soulignait le besoin de
créer assez d'emplois pour absorber la main-d'œuvre disponible.</span><br />
<span style="color: black;">
Dans les années 1950, les économistes ont rapidement déporté leur
attention et ont débattu de l'ampleur du chômage associé au plein emploi
basé sur la notion fausse qui affirme que si le taux de chômage est
trop bas alors l'inflation se produit. Ainsi advint l'ère de la
soi-disant courbe de Phillips, qui a été remarquée par des décideurs
politiques s’efforçant pour réaliser un compromis politiquement
acceptable entre inflation et chômage. La courbe de Phillips est une «
divinité » en économie et représente la relation entre le chômage et
l'inflation comme une courbe inversée lisse. Les statistiques
sous-jacentes utilisées pour obtenir cette courbe (et les suivantes)
sont fortement douteuses. De toute façon, pendant cette période, des
circonstances fortuites ont maintenu un taux de chômage bas mais
l‘attention s’était clairement éloignée de la production d'une certaines
quantité d'emplois.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le plein emploi comme but d'une véritable politique économique fut
abandonné avec l'introduction de la soi-disant hypothèse du taux naturel
(HTN, natural rate hypothesis, NRH) et l'affirmation qu'il n'y a qu'un
seul taux de chômage compatible avec une inflation stable. Dans la HTN,
il n'y a aucun rôle discrétionnaire pour la gestion de la demande
globale et seuls des changements microéconomiques peuvent réduire le
taux naturel de chômage. En conséquence, le débat politique en est
devenu de plus en plus réduit à la déréglementation, la privatisation et
la réduction de l'État-providence avec en même temps, l'institution de
régimes monétaires et budgétaires serrés. Le chômage de masse
persistait. Le fait que les résultats étaient fortement pro-cycliques
rend l'hypothèse du taux naturel intenable.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Mais l'idée d'un taux de chômage stable cycliquement invariable a
persisté sous la forme du concept du NAIRU, d'abord introduit au milieu
des années 1970. Le NAIRU a été construit de telle façon que si le taux
de chômage est au-dessus du NAIRU alors l'inflation devrait ralentir et
vice versa.</span><br />
<span style="color: black;">
Tandis que des structures théoriques diverses ont été utilisés pour
justifier le NAIRU comme un concept viable, la conclusion est simple :
il y a un seul taux de chômage cycliquement invariable associé à une
inflation des prix stable. Le concept de NAIRU a dominé les décisions de
politique macro-économique dans la plupart des pays de l'OCDE depuis la
fin des années 1970 et les stratégies pour combattre « l’inflation
absolument » ont infligé un fort taux de victimes sous la forme de
chômage et de sous-emploi massif. Sous l'emprise du NAIRU, les décideurs
politiques ont dans le monde entier abandonnés la poursuite du plein
emploi telle qu’initialement conçue.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Bien sûr ils ne pouvaient pas l'admettre aussi commencèrent-ils à
redéfinir ce que le plein emploi signifie. Donc si vous lisez cette
littérature, vous vous rendrez rapidement compte que les néo-libéraux
définissent le plein emploi comme étant le NAIRU, qui est divorcé de
toute notion qu'il doit y avoir assez d'emploi pour satisfaire les
désirs de la main d’œuvre disponible. Donc avec un seul petit changement
de taxinomie, les gouvernements ont été capables de transformer leur
échec à fournir suffisamment d'emploi en succès — eh bien nous avons
atteint le plein emploi là parce que nous avons atteint le NAIRU. C'est
un concept pernicieux en effet.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">En Australie, les principales instances de politique économique -- la
Banque de Réserve d’Australie (BRA, Reserve Bank of Australia, RBA: la
banque centrale australienne) et le Trésor Fédéral ont été influencés de
façon significative par le concept de NAIRU. La BRA a été constituée en
1959 pour maintenir le plein emploi comme l'un de ces trois mandats
(voir la Section 10 de la Loi de la Banque de Réserve de1959.
Sous-section 2). Cependant, depuis l'abandon du ciblage monétaire dans
les années 1980 (l’échec de l'expérimentation monétariste), la BRA a été
de plus en plus sous l'influence du concept de NAIRU.</span><br />
<span style="color: black;">
Jusqu'à la CFG (Crise Financière Globale), la BRA a religieusement
conduit la politique monétaire en Australie pour respecter un objectif
d'inflation, et à mes yeux, a abandonné ses obligations légales de
maintenir le plein emploi.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Les Communiqués répétées sur la Conduite de la Politique Monétaire, qui
exposent l'approche de la BRA dans l'accomplissement de ses trois
objectifs de politique économique identifiés, présentent le ciblage
d'inflation comme étant le but principal de la BRA.</span><br />
<span style="color: black;">
Les Communiqués évitent typiquement toute discussion au sujet du plein
emploi excepté que la stabilité des prix dans certaines conditions
générerait le plein emploi bien que la stabilité des prix requerrait «
une politique monétaire et budgétaire disciplinée ». Ils justifient ces
absurdités en affirmant que, même si la BRA est sensible au niveau
d'utilisation des capacités de production quand elle fixe les taux
d’intérêts, le compromis entre inflation et chômage n'est pas une
inquiétude sur le long terme parce que selon la logique du NAIRU, il
n'existe tout simplement pas.</span><span style="color: black;"> </span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dans l'approche du NAIRU, les décideurs politiques utilisent le chômage
comme un outil pour supprimer les pressions sur les prix et l'expérience
des pays de l'OCDE dans les années 1990 et au-delà, montre que cette
stratégie a été fructueuse. Les preuves empiriques sont claires et
montrent que l'économie australienne n'a pas fourni assez d'emplois
depuis le milieu des années 1970 et la conduite de la politique
monétaire a contribué au malaise. La BRA a forcé les chômeurs à
s'engager dans un combat involontaire contre l'inflation et les
autorités fiscales ont encore plus aggravé la situation avec un
complément d'austérité.</span><span style="color: black;"> </span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dans quelle mesure le NAIRU est utile comme guide à la politique
économique ? Bien que le sujet soit vaste, dans ce billet je ne ferais
que survoler le NAIRU. Dans mon dernier livre avec Joan Muysken, <a href="http://www.e-elgar.co.uk/Bookentry_Main.lasso?id=1188" target="_blank">Full Employment Abandoned</a> (Plein Emploi Abandonné) nous analysons ce sujet en
profondeur. Ainsi, si vous êtes à la recherche de références ou
d’autorités pour les affirmations que je fais ici, ce livre est un bon
point de départ. Non pas que je permette la publicité sur ce blog !</span><span style="color: black;"> </span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-8ln63tY-Q-s/T1uPAA9ev4I/AAAAAAAACKc/cDe4itH0CtY/s1600/annual_inflation_unemployment_rate.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-8ln63tY-Q-s/T1uPAA9ev4I/AAAAAAAACKc/cDe4itH0CtY/s1600/annual_inflation_unemployment_rate.jpg" /></a></div>
<span style="color: black;"> </span><span style="color: black;"><span style="color: black;"><span style="color: black;"> </span></span></span><br />
<div style="color: black;">
Le premier graphique montre le taux annuel d'inflation et le taux de
chômage officiel en Australie de Mars 1970 a Décembre 2008 (en utilisant
les données officielles du modèle MTA). L’expérience est commune à la
plupart des pays de l'OCDE. Ce qui est apparent sur ce graphique est le
comportement discordant du taux d'inflation et du taux de chômage.<br />
<br />
Il est difficile d'interpréter un taux de chômage au cours de la période
où vous constateriez une accélération de l'inflation si le taux de
chômage réel est plus bas ou d'une décélération de l'inflation si le
taux de chômage est plus élevé.<br />
<br />
Pour mieux le décortiquer j'ai construit le tableau suivant. Il utilise
les données ABS trimestrielles (pour le taux de chômage et l'inflation
basée sur l'index des prix a la consommation) de Septembre 1970 à
Décembre 2008 et compare la fréquence de l'accélération de l'inflation
avec le ralentissement de l'inflation pour une fourchette donnée du taux
de chômage.<br />
<br />
S'il y avait un NAIRU bien défini et stable, nous nous attendrions à
trouver une fourchette du taux de chômage où tous les changements de
l'inflation sont négatifs et en-dessous de cette fourchette, la plupart
des changements de l'inflation sont positifs. Les résultats clairement
ne soutiennent pas l'existence d’une telle fourchette. Nous n'allons
probablement pas obtenir d'informations définitives des données sur le
chômage au sujet des mouvements probables dans le taux d'inflation. Dans
d'autres travaux, j'ai estimé une fourchette des dénommées régressions
de la courbe de Phillips, qui échouent à trouver une quelconque preuve
d’une caractéristique stable NAIRU.</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-bu-T5tH-Lac/T1uP9lZ-sqI/AAAAAAAACKk/09CPMPmSo7w/s1600/inflation_rise_fall_table.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-bu-T5tH-Lac/T1uP9lZ-sqI/AAAAAAAACKk/09CPMPmSo7w/s1600/inflation_rise_fall_table.jpg" /></a></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
J'ai aussi fait le graphique de la dernière courbe de Phillips que vous
pouvez voir ensuite. Bien qu'il y ait une certaine stabilité entre
inflation et taux de chômage sur un moment, un choc soudain,
particulièrement du côté de l'offre (comme le choc pétrolier des pays de
l'OCDE en 1974), peut aggraver le chômage résultant d'une stratégie
déflationniste, qui est une tentative d'exploiter une courbe de Phillips
donnée. Les données de l’expérience de l'OCDE depuis 1975 suggèrent que
les politiques déflationnistes sont effectives pour ralentir
l'inflation mais imposent d’énormes coûts à l’économie et à certains
groupes démographiques, qui sont rarement évalués ou corrigés.<br />
<br />
Mais si vous étudiez le graphique vous verrez qu'il y a très peu de
relation entre l'inflation et le chômage à moins que vous soyez préparés
à autoriser d’énormes changements périodiques dans la relation qui
semblent se produire autour de récessions. Étant donné que les
récessions sont des événements liés à la demande, il est difficile
d’émettre une interprétation structurelle du changement. La littérature
sur le NAIRU essaye et échoue à interpréter ces changements comme des
changements structurels (travailleurs devenant plus paresseux; mauvaise
reformes de l’État providence; une recherche d'emploi moins effective
etc.). Toutes ces explications sont absurdes et échouent en fin de
compte à passer le test de la preuve.</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-ljiM-IvT81I/T1uQ5LU9I4I/AAAAAAAACKs/lmbO8IVQJt0/s1600/phillips_curve_1970_2008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-ljiM-IvT81I/T1uQ5LU9I4I/AAAAAAAACKs/lmbO8IVQJt0/s1600/phillips_curve_1970_2008.jpg" /></a></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
Qu’en est-il des évaluations du NAIRU lui-même? Des techniques diverses
sont utilisées pour inventer cette série temporelle mythologique. Le
modèle MTA utilise une approche économétrique d’après une dérivation
d'une équation salariale. D'autres tels que l'OCDE et encore beaucoup
d'autres sont encore plus malpropres et utilisent ce qui est connu sous
le nom de filtre Hodrick-Prescott qui est juste une représentation
courbée de l’évolution lissée des données réelles. Le graphique suivant
compare les deux méthodes. Avant que vous ne riiez, les personnages qui
utilisent ces séries synthétiques sont sérieuses !</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-EUfhOwBcvv8/T1uRb8h5SXI/AAAAAAAACK8/B8DCg33H2Oc/s1600/nairu_assortment.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-EUfhOwBcvv8/T1uRb8h5SXI/AAAAAAAACK8/B8DCg33H2Oc/s1600/nairu_assortment.jpg" /></a></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b>Mise à jour : nouveau graphique — Vendredi 17 Avril 2009</b><br />
<br />
J'ai pensé que ces nouveaux graphiques vous aideraient à comprendre à
quel point ces estimations techniques du NAIRU sont en fait stupides.
Étant donné que le NAIRU est le taux de chômage qui stabilise
l'inflation, comment interpréteriez-vous cette série temporelle du MTA
dans ce contexte ? L'inflation s'étend à partir de quelque nombre
négatif jusqu'aux alentours de 17 pour cent pour la même valeur du NAIRU.
Je qualifie cela de stupide. Mais de dangereux aussi étant donné son
influence sur la politique économique.</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-373srSIAti4/T1uSF2vsTTI/AAAAAAAACLE/81X1tHRQJW0/s1600/nairu_inflation_scatter_plots.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-373srSIAti4/T1uSF2vsTTI/AAAAAAAACLE/81X1tHRQJW0/s1600/nairu_inflation_scatter_plots.jpg" /></a></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
Il y a un énorme ensemble de preuves maintenant qui pose un défi
considérable aux niveaux tant théorique qu’empirique pour ceux qui
adhérent à l’hypothèse du NAIRU. Voici un résumé de faits Non-NAIRU
(nous détaillons les arguments et les discours dans le livre) :</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
--Les taux de chômage montrent un haut degré de persistance après des chocs.<br />
<br />
--La dynamique du taux de chômage montre des asymétries prononcées
durant le cours du cycle économique. Il y a une accumulation de preuve a
charge contre la dynamique qu'implique l'approche du NAIRU. Le chômage
répond aux chocs de demande d'une façon asymétrique. Le taux de chômage
augmente rapidement et brusquement quand la demande se contracte mais
persiste et diminue doucement quand l'expansion se produit.<br />
<br />
--La dynamique de l'inflation ne semble pas en accord avec celles
spécifiées par l’hypothèse du NAIRU. Reconsidérez les graphiques et le
tableau ci-dessus pour constater ce point.<br />
<br />
--La constante NAIRU a été abandonnée et remplacée par les soi-disant «
NAIRU variables dans le temps » (un énième écran de fumée ad hoc), qui
ont des marges d’erreurs tellement énormes. Le concept du NAIRU est
maintenant complètement dénué de sens pour l'analyse politique. La
majeure partie des modèles économétriques développés pour estimer le
NAIRU sont imprécis et délivrent des estimations du NAIRU très
inexactes. La plupart des résultats de recherche affirment avec
assurance que le NAIRU a changé avec le temps mais très peu d'auteurs
osent publier leurs marges d’erreur sur leurs évaluations. Je note que
la documentation MTA indique a quel point leurs évaluations sont peu
fiables en terme statistique. Une étude majeure utilisait des techniques
d’estimations prétendument « à la pointe » et affirmait que leurs
estimations du NAIRU sont imprécises. En 1994, par exemple, certaines
des estimations du NAIRU avec 5 pour cent de marge d’erreur s’étalaient
de 2,9 pour cent à 8,3 pour cent. Donc la fourchette d’incertitude quant
à la « vraie » valeur du NAIRU est trop vaste pour être utile.<br />
<br />
--Les estimations du chômage de longue durée sont sensibles aux cycles
(hystérèse) et par là-même le rejet passé de l’utilisation des
politiques monétaires et fiscales pour atténuer l’augmentation du
chômage n’a pas de fondement conceptuel.<br />
<br />
--Il n’y a aucune corrélation claire entre les changements du taux
d’inflation et le niveau de chômage, telle que l’inflation augmente et
diminue à de nombreux taux de chômage différents sans faire système.
Voir le tableau ci-dessus.<br />
<br />
--L’utilisation de filtres univariés (filtres Hodrick-Prescott)
dépourvus de contenu économique et des filtres de Kalman avec peu ou
prou de contenu économique a rendu le concept de NAIRU relativement
arbitraire. Les estimations par filtre de Kalman sont extrêmement
sensibles aux prémisses implicites quant aux éléments stochastiques et
la mesure des équations d’état. De petits changements du ratio signal
sur bruit peuvent avoir des impacts majeurs sur la mesure du NAIRU.
L’estimation d’une spline est similairement arbitraire dans le choix des
points et de l’ordre des polynômes. Pourquoi ne pas vous demander :
qu’est-ce qui causa le saut soudain et arbitraire dans l’estimation par
le MTA dans le grand graphique aux alentours de 1974 ? Ils n’ont pas
d’explications cohérentes. C’est simplement un écran de fumée de
données.</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b>Conclusion</b><br />
<br />
C’est de la connerie ! Passons à autre chose.</div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b>Digression: La richesse privée s’effondre</b><br />
<br />
La base de données du MTA contient également une série Richesse privée
au prix du marché (donc non-déflaté). Le graphique suivant qui est la
richesse privée moyenne par habitant (aussi ai-je exprimé les données
brutes en milliers de dollars australiens par personnes en Australie)
dit tout. Elle connaît son pic en décembre 2008 à 249 000 dollars
australiens et une année plus tard c’était à 225 000. Avec les marchés
encore en déclin en ce début d’année, la prochaine fois que nous
obtiendrons une estimation (le trimestre de Mars) cette perte sera de
plus de 24 000 dollars par personne depuis décembre 2007.<br />
<br />
Bien sûr, ce chiffre inclut les adultes et les enfants. Si nous ne
considérons que la population adulte, alors en décembre 2007, la
richesse privée par adulte était en moyenne de 311 320 dollars. Cela
s’est effondré à 280 669 jusqu’en décembre 2008, une chute de 30 000
dollars par adulte ou 9,8 pour cent en termes nominaux. Sachant que
l’inflation s’est maintenu à environ 4 % sur cette période, la perte est
probablement autour de 14 pour cent.<br />
<br />
Pour mettre tout cela en perspective, c’est la première fois depuis
Juin 1961 (depuis que les données sont disponibles) que la richesse
privée a diminué. Ces derniers temps sont différents, en effet. </div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-l5o3HyNJcCM/T1uUx8gA2gI/AAAAAAAACLM/92aYcB9yvWY/s1600/private_wealth_pc_1965_2008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-l5o3HyNJcCM/T1uUx8gA2gI/AAAAAAAACLM/92aYcB9yvWY/s1600/private_wealth_pc_1965_2008.jpg" /></a></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<b>Digression : Sir Layard demande un Employeur en Dernier Ressort</b><br />
<br />
Dans The Peninsula, le plus fameux journal qatari anglophone, Sir
Richard Layard a souhaité un Employeur en Dernier Ressort. Par
l’Employeur en Dernier Ressort de ce blog, mais une version réduite et
abâtardie. Mais c’est un progrès. À mentionner, Layard est professeur de
sciences économiques à la London School of Economics et est l’un des
principaux architectes des pernicieuses politiques par l’offre du marché
du travail qui ont dominé depuis le début des années 1990.<br />
<br />
Vous pouvez lire l’article mais Layard est cité disant qu’il est
excellent que le gouvernement britannique maintienne une poigne de fer
sur l’État-providence, mais il pense que maintenant nous avons besoin
d’une « garantie de l’emploi » pour empêcher le chômage de long-terme de
devenir un problème plus grave encore. Il propose que des emplois
soient proposés aux « jeunes gens qui n’ont pas été employé depuis 18
mois et aux adultes inemployés depuis 18 mois — emplois du style
maintien des écoles ou des hôpitaux ou du service social. » </div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
<div style="color: black;">
<br /></div>
</div>alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-89666107420272290762011-06-19T15:39:00.007-05:002012-05-09T11:44:09.560-05:00Irlande contre les US: un seul des deux a une crise de la dette (publique)<a href="http://neweconomicperspectives.blogspot.com/2011/06/doomed-destiny-of-euro.html">Ireland versus the United States: Only One of Them Has a Debt Crisis </a><br />
<br />
Interview de <a href="http://neweconomicperspectives.blogspot.com/p/about.html">Stephanie Kelton</a> par Dara McHugh, Coordinatrice de <a href="http://smarttaxes.org/">Smart Taxes</a>.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Dara McHugh (DM):</b> Pouvez vous nous parlez des caractéristiques fondamentales -- et les défauts fondamentaux -- de l'architecture de l'Euro système?<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Stephanie Kelton (SK):</b> L’Euro est basé sur une philosophie qui est mieux caractérisée par le slogan "Un marché, Une monnaie". Au centre de l'Euro système est la banque centrale européenne, une institution a qui a été donné un rôle limité mais soit-disant critique: contenir l'inflation en contrôlant strictement la masse d'euros. <br />
Parce qu'ils ne pouvaient pas envisager un événement qui déclencherait un effondrement du système de paiement, les auteurs du traité de Maastricht n'ont pas donné a la BCE le mandat légal de "préteur en dernier ressort". <br />
Et parce qu'un groupe largement composé de banquiers (le comité Delors) a écrit le projet pour l'Euro, il ne contient aucun cadre systémique pour réguler et superviser les institutions financière Européennes. <br />
Au contraire, la BCE a reçu un mandat unique: maintenir la stabilité des prix. Ce sont des changements significatifs du <i>modus operandi </i>coutumier pour une banque centrale.<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
Parce qu'ils supposaient qu'un déclin aigu de la production et de l'emploi serait rectifié a travers l’émigration ou la dépréciation, les auteurs du traité de Maastricht n'ont vu aucune raison de créer une institution fiscale analogue a la BCE, une institution qui porterait la responsabilité de promouvoir la croissance et l'emploi dans l'Euro zone. <br />
Au contraire, les intentions politiques du traité étaient de subordonner le rôle de la politique fiscale et budgetaire, laissant les pays membres se débrouiller avec une récession, en ne leur permettant qu'une augmentation modeste de leurs déficits.<br />
<br />
Pendant une récession, le secteur privé réduit ses dépenses, préférant épargner ou rembourser ses dettes existantes plutôt que de se séparer de son cash ou d'emprunter pour financer de nouveaux achats. <br />
Sans une demande en augmentation pour compenser ce manque de dépense -- demande venant du secteur public ou extérieur -- le chômage augmente et le PIB baisse. <br />
Le traité de Maastricht supposait qu'une petite augmentation du déficit public, avec une emigration, serait suffisant pour une relance économique. Cela se révèle faux.<br />
<br />
Le fond du problème est le suivant: l'Euro système contient de sérieux défauts de construction. Il a échoué a reconnaitre qu'il construisait un système qui causerait a ses membres de devenir plus comme l'Alaska, la Californie ou l'Utah que comme l'Australie, le Canada ou les US. <br />
Ce qui veut dire, le système leur enlevait leurs capacités a utiliser leurs budgets pour stabiliser leurs propres économies.<br />
<br />
<b><span style="color: #3d85c6;">DM:</span></b> Quelle est la difference clé entre l'Euro et une autre monnaie, tel que le Dollar US?<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">SK: </b>La différence principale est que l'Euro peut être crée seulement par la BCE --elle est l’Émetteur de la monnaie. Les gouvernements d'Irlande, Grèce, Espagne, Allemagne, etc. sont tous les Utilisateurs de la monnaie. Les implications de cette distinction ne peuvent pas être suffisamment exagérées.<br />
<br />
Les membres de l’Euro zone sont comme les États individuels aux US. Comme la Californie, l'Irlande doit sortir a l’extérieur pour "trouver" la monnaie -- soit en taxant ou en empruntant-- avant de pouvoir dépenser. <br />
Le gouvernement doit payer ce que les marchés financiers demandent, et il peut se faire éjecter du marché. Il peut devenir insolvable, et il peut être forcé de faire défaut sur ses dettes.<br />
<br />
Par contraste, la Federal Reserve est la banque du gouvernement US. Le gouvernement n'a pas besoin de "trouver" la monnaie avant de pouvoir dépenser parce qu'il est l’Émetteur de la monnaie. Il dépense simplement en créditant des comptes bancaires. <br />
Il ne vends pas des bonds pour pouvoir faire un déficit budgétaire, et il n'a pas a payer les taux du marché. Il ne peut jamais être insolvable, et ne peut jamais être forcé a faire défaut sur ses obligations.<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">DM:</b> Comment ces differences influencent la reponse a la crise de la dette de l'Euro zone?<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">SK:</b> Les US ont un système monétaire qui reste "marié" a son système fiscal et budgétaire. L'Euro système a créé un "divorce" entre les institutions fiscale et monétaire dans chaque États membres. <br />
A cause de cela, les membres de l'Euro zone ne peuvent pas soutenir la sorte de déficit qui peut être soutenue aux US. <br />
Quand les taux d’intérêts en augmentation et les revenus des taxes en baisse, forcent les pays comme l'Irlande et la Grèce dans une position de déficit substantiel, ils répondent de la même façon que l'Illinois et la Géorgie, <br />
avec des coupes budgétaires massives et une augmentation des taxes pour essayer de réduire le déficit.<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">DM: </b>Quel est votre opinion au sujet de la réponse actuelle adoptée par les économies périphériques et soutenue par la BCE?<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">SK: </b>Il est difficile de blâmer les économies périphériques pour leur réponse a la crise (a part la décision stupide de l'Irlande d'ajouter a son problème de dette publique en renflouant les créditeurs étrangers). <br />
Elles font ce qu'elles pensent devoir faire afin d’éviter le défaut de paiement et respecter les promesses qu'elles ont faites quand elles ont adoptés l'Euro.<br />
<br />
Pour l'instant, la Grèce, l'Irlande et le Portugal n'ont pas d'autre choix que d'essayer de remplir les termes du renflouement du FMI/UE en conduisant des programmes massif d’austérité. <br />
C'est une réponse politique qui n'a pu être mise en place que par un groupe d’économistes qui ne possède même pas une compréhension élémentaire des premiers principes, et cela produit déjà des effets pervers et désastreux a travers la périphérie.<br />
<br />
En effet, la Commission Européenne a rendu compte que le déficit de la Grèce a échoué a baisser comme prévu. N'importe quel économiste décent comprend pourquoi. <br />
Réduction de salaire, licenciement, augmentation de taxe et autre ne feront que réduire les revenus du secteur privé, entrainant la baisse des ventes et des revenus des taxes a leur suite. <br />
Malheureusement, la CE a insisté pour que le gouvernement passe des coupes budgétaires encore plus large pour satisfaire l’équipe d'inspection du FMI/UE. C'est la définition de l'incurie professionnelle au niveau économique.<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">DM:</b> Voyez vous une meilleure solution pour la crise de la dette?<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">SK:</b> Premièrement, soyons clair. Ce qui est actuellement en place n'est pas une "solution". Le programme d’extorsion de l'UE/FMI ne résoudra pas la crise de la dette -- cela ne fera que prolonger la fin définitive du projet Euro.<br />
<br />
Pour préserver "l'Union", la BCE doit reconnaitre que les gouvernements membres ne sont ni responsable de la crise ni capable de la résoudre.<br />
La BCE doit reconnaitre les défaut d'architecture de l'Euro système et, comme Toyota, informer ses utilisateurs qu'elle va prendre des mesures correctives pour régler le problème. <br />
Mon très bon ami Warren Mosler --un expert des marchés financiers-- a fait remarquer qu'il fallu 10 ans a la plupart des analystes pour découvrir les défauts de l'Euro système mais que cela prendrait a la BCE seulement 10 minutes pour les régler.<br />
<br />
Le problème fondamental est que les nations membres n'ont pas de mécanisme de financement solide dans le système existant. Pour régler le problème, la BCE doit créer des euros que les gouvernements membres, en tant qu'Utilisateurs de la monnaie, ne peuvent pas faire. <br />
Elle fera cela simplement en créditant des comptes bancaires, comme le fait la Federal Reserve quand elle transfert de la monnaie aux États a court d'argent a la suite d'une catastrophe nationale. <br />
Les fonds pourraient aller directement sur les comptes des gouvernements membres, ou ils pourraient être diriger au Parlement Européen, qui pourra le distribuer en suivant une base par tête, a tous les dix-sept membres de l'Euro zone. <br />
Parce que ce sont des paiements de transfert --et non des prêts-- la BCE ne cherchera pas a se faire rembourser. <br />
Un calcul rapide suggère qu'une distribution annuelle aux alentours de 10 pour cent du PIB de l’Euro land sera suffisant pour éliminer tous les problèmes de risques de financement, réduire les couts d'emprunt, permettre le repaiement de la dette publique et restaurer la croissance.<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
[note: En recherchant plus avant le ELA (ELA: Emergency Lending Assistance) et contrairement a ce que dit l'article, il
se trouve que les banques centrales nationale ont toujours la
capacité d’émettre des euros. Les NCBs ne sont pas des accessoires de l'ECB, l'ECB est une
construction de ces NCBs en tant que joint venture. Les NCBs ont une
autorisation de découvert illimitée a l'ECB qu'elles peuvent
utiliser si elles le souhaitent. Les États peuvent toujours diriger
les NCBs comme ils le désirent.<br />
(l'interdiction d'achat d'obligation directement aux gouvernements
membres par les NCBs est toujours présente mais c'est le cas dans tous
les pays pas seulement dans l’euro-zone, et ce qu'il se passe est que
les banques commerciales servent de courroie de transmission entre la
banque centrale et le trésor).<br />
<br />
Selon <a href="http://ftalphaville.ft.com/blog/2011/01/18/461881/the-mechanics-of-irish-euro-printing/" target="_blank">cet article</a>, les institutions publique de crédit peuvent en fait
recevoir une aide financière par émission monétaire directe des banques
centrales nationale, partout dans l’euro-zone. Les institutions privées
aussi.]<br />
<br />
<br />
<br />alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-40555871110261940052011-05-13T12:41:00.004-05:002011-08-12T11:56:51.694-05:00Au-delà de l'austérité<div style="color: #0b5394;"> Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div><br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=13839">Beyond Austerity </a><br />
18 Mars 2011<br />
<br />
<div style="color: #0b5394;"><b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.</b></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Quand le Président Obama a annoncé en Décembre 2009 que "Nous n'avons plus assez de dollars publics pour remplir le trou de dollars privés qui a été créé comme conséquence de la crise", le leader de la plus grosse économie du monde nous dit que, malgré avoir causé la pire crise économique depuis 80 ans, le néo-libéralisme est toujours fermement aux commandes. La crise économique globale suggère que la promesse néo-libérale -- comme quoi les marchés s'auto-régulent et délivrent une prospérité soutenue pour tous--est un mensonge.</span><br />
<span style="color: black;">Mais les gouvernements ne semblent pas l'avoir enregistrés, et ils ont, sans exception, construit leur réponses a la crise sur une série de mythes--les mêmes mythes qui ont causés la crise. En dépit de millions de chômeurs et de la pauvreté qui augmente, les gouvernements affirment qu'il n'y a pas d'alternative a l’austérité et a la réduction des déficits budgétaires.</span><br />
<span style="color: black;">Aux États-Unis et dans la plupart de l'Europe--qu'elle soit au gouvernement ou dans l'opposition--la dominance incontestée de l’idéologie néo-libérale a réduit le débat économique a des questions de nuance.</span><br />
<span style="color: black;">Les conservateurs évitent les augmentations de taxes et veulent des coupes budgétaires plus large, tandis que les progressistes préfèrent une combinaison de coupes budgétaires et d'augmentation de taxes. </span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Cette homogénéisation du débat politique a non seulement étouffé les voix progressistes mais elle a aussi obscurcie la seule voie possible vers la reprise.</span></div><div style="color: #0b5394;"></div><div style="color: #0b5394;"></div><div style="color: #0b5394;"></div><div style="color: #0b5394;"></div><div style="color: #0b5394;"></div><a name='more'></a><br />
<span style="color: black;">Ce qui a commencé par un problème de croissance insoutenable de l'endettement privé, conduit par un secteur financier incontrôlable aidé par la dérégulation faite par des gouvernements complices, s'est mystérieusement transformée en crise souveraine présumée.</span><br />
<span style="color: black;">Pendant que la dépense privée s'effondrait en 2007-08, les déficits budgetaires publics (la dépense publique moins les taxes) ont augmentés pour combler le manque de dépense. Mais maintenant, les conservateurs, parmi lesquels on compte les bénéficiaires direct du renflouement effectués au début de la crise, nous disent que nos gouvernements sont en faillite, que nos petits-enfants sont en train d’être réduit en esclavage par l'augmentation de la dette publique et que l'hyperinflation est imminente.</span><br />
<span style="color: black;">Les gouvernements subissent de fortes pressions pour couper les déficits budgetaires malgré de solide preuves que le stimulus public a été la source majeure de croissance pendant la crise et que la dépense privée reste faible.</span><br />
<div style="color: #0b5394;"><br />
<span style="color: black;">L’austérité empirera la crise, parce qu'elle est bâtie sur un mensonge. Les déficits publics ne cause pas l'inflation, et n'impose pas non plus un poids écrasant de dette sur nos enfants et petits-enfants.</span><br />
<span style="color: black;">Les déficits ne causent pas la montée des taux d’intérêts, étouffant la dépense privée. Les gouvernements ne peuvent pas être a court de monnaie. Le plus gros mensonge--répété sans fin par les économistes néo-libéraux et repris sans critique par les médias--est l'affirmation que si les gouvernements coupent leurs dépenses alors le secteur privé prendra le relai pour pourvoir au manque de dépense. La campagne d’austérité du Premier Ministre Britannique David Cameron et du Président Obama annonce des coupes budgétaires qui sont justifiées par des mensonges. </span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Le discours néo-libéral entre en collision avec certains faits incommodes. Les taux d’intérêts restent bas, et les gouvernements--mêmes ceux profondément perturbés de Grèce et d'Irlande--n'ont pas fait défaut sur leur dette. Dans la plupart des pays développés l'inflation est en baisse et les endroit où l'inflation est en hausse, cela est du à l'augmentation du cout de l’énergie et de l'alimentation plutôt qu'a des déficits excessifs. De plus, malgré ce qu'ils disent en public et ce qu'ils demandent aux gouvernements, l'action des banquiers privés montrent qu'ils sont parfaitement au courant--pour quelle autre raison les taux longs sur les obligations restent-ils a un niveau historiquement bas? Pourtant le débat public reste embourbé dans la désinformation, paralysant les décideurs politiques, pendant que l’intérêt public est sacrifié et une génération perdue de chômeurs émerge.</span><b><br />
</b><br />
<span style="color: black;">Mais n'y-t-il pas une crise de la dette souveraine en Europe? C'est vrai, les nations qui ont signés pour l'euro ont cédés leur souveraineté économique individuelle--les nations utilisent une devise qu'elles n’émettent pas et donc doivent emprunter pour couvrir leurs déficits, ce qui les rends dépendantes du marché obligataire et les rends réellement vulnérable au risque de faillite.</span><span style="color: black;"> Les évènements en Grèce et Irlande témoignent de ce fait. Mais le problème réside dans l'architecture fissurée du système monétaire européen, qui est un stratagème néo-libéral pour limiter la capacité de ces gouvernements a emprunter et dépenser. Les nations de l’euro-zone sont une exception a la règle qui veut que les gouvernements modernes--comme les États-Unis et la Grande-Bretagne--ne peuvent être a court d'argent et ne feront jamais défaut sur leurs dettes publiques.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><b style="color: #0b5394;">Comment en sommes-nous arriver la?</b><br />
<br />
La Grande Dépression nous a appris que sans l'intervention du gouvernement, le capitalisme est fondamentalement instable et est sujet a de grande période de chômage. L'orthodoxie Hooverienne d’équilibrer le budget, essayé pendant les années 30, a échoué. Le plein emploi est survenu seulement au début de la seconde guerre mondiale, parce que les gouvernements ont utilisés le déficit public pour poursuivre l'effort de guerre. Le défi était de maintenir ce plein emploi en temps de paix.<br />
<br />
Les gouvernements occidentaux ont réalisés que comme la dépense publique complétait la demande privée, ils pouvaient faire en sorte que chaque travailleur qui souhaitait travailler pouvait trouver un emploi.<br />
Toutes les convictions politiques ont acceptés cet engagement au plein emploi comme étant la responsabilité collective de la société. Le résultat a été un niveau de chômage très bas dans la plupart des nations occidentales jusqu'au milieu des années 70. Bien que la croissance de l'emploi privé était relativement forte pendant cette période, les gouvernements maintenaient une réserve d'emploi pour les travailleurs les moins qualifiés.<br />
Ces emplois se trouvaient dans les services publics, les chemins de fer, les services publics locaux et les fonctions infrastructurelles majeures du gouvernement. En absorbant les travailleurs qui avaient perdus leurs emplois a cause du déclin de l'investissement privé, le gouvernement agissait comme une soupape de sécurité.<br />
En addition, le système d'aide sociale fournissait une aide financière et autres services publics (tel que sante et éducation) aux citoyens dans le besoin. Bien qu'il y avait des différences significatives a travers les nations dans l'envergure de ces systèmes, ils partageaient tous la position que l’État a un rôle a jouer en fournissant une sécurité économique a ses citoyens.<br />
<br />
Cependant, la résistance conservatrice a l'utilisation du déficit budgétaire s'aggrandit dans les années 60, particulièrement aux États-Unis, a cause des pressions inflationnistes du aux dépenses de la guerre du Vietnam. Et les conservateurs croyaient que les syndicats étaient devenus trop puissant. Mais le consensus sur le plein emploi ne s'est pas effondré avant l'inflation qui a suivit l'augmentation du prix du pétrole par l'OPEP dans les années 70. Cela a marqué le début de l’ère néo-libérale, qui depuis, domine le débat politique.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Plutôt qu'un échec du système a créer suffisamment d'emplois, une idée que soutenait le New Deal, le chômage de masse était désormais décrit comme un problème individuel--pauvre attitude au travail entrainant un manque de recherche d'emploi--exacerbée par une aide sociale trop généreuse. Les décideurs politiques ont aussi adoptés la théorie néo-libérale du chômage, qui affirme que la dépense de type Keynésien ne pouvait plus assurer un niveau de chômage bas sans causer d'inflation.<br />
Le seul moyen a la disposition du gouvernement pour réduire ce "taux de chômage naturel" était de déréguler plus encore le marché du travail. Donc si les gouvernements étaient mécontent du taux de chômage, leur seule alternative était de rendre plus difficile aux travailleurs l’accès a l'aide sociale et d’éliminer les autres barrières a l'embauche et au licenciement. Les attaques contre les syndicats et les protections statutaires des travailleurs commencèrent sérieusement.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Ces mêmes idées avaient menés aux politiques ratés qui ont conduit à la Grande Dépression. Mais l'histoire est oubliée facilement, et avec l’appui des entreprises et des médias, un changement de paradigme opéré dans le milieu académique a pénétré les cercles politiques. Pendant que le train néo-libéral gagnait de la vitesse, le débat s'est concentr</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> sur des soit-disant "reformes micro-économiques": coupes des dépenses publiques dans le secteur de l'emploi public et des programmes sociaux et le démantèlement des obstacles à l'offre (tel que la régulation du travail, le salaire minimum, la sécurité sociale et autres). La privatisation et l'externalisation ont accompagnés ces changements de politiques.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
La politique fiscale et budgétaire (la dépense du revenu des taxes dans l'achèvement d'objectifs sociaux) étaient activement utilisés pendant la période du plein emploi, pendant que la politique monétaire (la capacité du gouvernement de fixer les taux d’intérêts) était considérée comme moins effective.<br />
L'assaut néo-libéral sur l'utilisation de la politique budgétaire et fiscale a commencé dans les années 70, avec la montée du Monétarisme. Les politiciens ont saisi les idées de Milton Friedman pour affirmer que leur seul objectif étaient de contrôler la masse monétaire dans le but de gérer l'inflation.<br />
Bien que différentes expérimentations dans le contrôle de la masse monétaire aient échoués misérablement dans les années 80 (Reaganomics), la dominance de la politique monétaire dans l'orthodoxie économique était complète. La politique budgétaire et fiscale était diabolisée comme étant inflationniste et son usage évité, privant les gouvernements progressistes des outils nécessaire a l'avancement d'un programme plus progressiste.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Les justifications publiques étaient toutes au sujet de la création d'emploi et la réduction de la pauvreté, mais la réalité était différente. Depuis 1975 la plupart des nations ont échoués a créer assez d'emploi pour la main d’œuvre disponible. </span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Les assauts sur la régulation et les attaques sur les droits des travailleurs provoquèrent un écart grandissant entre la productivité du travail et la croissance réelle des salaires. Le résultat a été une redistribution dramatique du revenu national vers le capital dans la plupart des pays. Par exemple, dans les pays du G7 entre 1982 et 2005, il y a eu une baisse de 6 pour cent dans le partage du revenu national destiné aux salaires (par opposition aux payements en intérêts ou dividendes). C’était une tendance globale.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Dans le passe, le salaire réel augmentait avec la productivité, assurant que les firmes pouvaient réaliser leur profit attendu via les ventes. La ruse a été trouvé dans la montée de la financiarisation, qui a poussé a l'augmentation constante de l'endettement des ménages. Les capitalistes ont trouvés qu'ils pouvaient maintenir les ventes et recevoir un bonus additionnel sous la forme de payement d’intérêts tout en supprimant la croissance du salaire réel. Les ménages, incités par des taux d’intérêts de plus en plus bas et l'incessante stratégie marketing du secteur financiers, ont commencés un excès d'endettement.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">La part grandissante de production réelle (revenu) empochée par le capital devint les jetons a parier pour un secteur financier dérégulé et en expansion rapide. Les gouvernements ont prétendu que cela créerait de la richesse pour tous. Et pendant un temps la richesse nominale s'est accrue--bien que sa distribution ne soit pas devenue plus juste. Cependant, l’avidité a eu raison des banquiers, comme ils poussaient des dettes de plus en plus risquées sur les gens qui étaient clairement a risque de faire défaut.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">C’est l'origine de la crise immobilière des "subprimes" de 2007--08.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><b style="color: #0b5394;">Le mythe de l’austérité</b><br />
<br />
Le programme conservateur de démanteler les droits des travailleurs a été interrompu par la crise financière globale--qui a aussi re-concentrée notre attention sur l'importance de la dépense du gouvernement sous forme de stimulus fiscal et de renflouement bancaire. Avant la crise les économistes néo-libéraux et les décideurs politiques affirmaient que le rôle du gouvernement doit être limité a la libération des marchés via la dérégulation. Avec le chômage vu comme un problème individuel, les néo-libéraux argumentaient que les gouvernements ne devaient pas essayer de réduire le chômage en augmentant la dépense publique et/ou en augmentant les taxes.<br />
En fait, les néolibéraux affirmèrent qu'a chaque fois qu'un gouvernement essayait de réduire le chômage de cette façon, il ne faisait qu'aggraver les choses--causant l'inflation et augmentant la charge de dette publique sur les contribuables (maintenant et plus tard).</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Comme le pire de la crise se calmait, les néo-libéraux ont lancés une campagne de propagande massive pour renforcer leurs affirmations selon lesquelles les déficits budgétaires sont mauvais et doivent être éviter. L’austérité est maintenant vu comme inévitable. Mais est-ce que tout cela est vrai? La réponse est non, mais elle a besoin d'une explication minutieuse, parce que les arguments néo-libéraux contre les déficits--une partie au moins--sont séduisants.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Les néolibéraux prétendent que les gouvernements, comme les ménages, doivent vivre selon leur moyens. Ils disent que le déficit budgétaire doit être remboursé et cela exige une future charge de taxe onéreuse, qui forcera nos enfants et leurs enfants a payer pour notre prodigalité.<br />
Ils soutiennent que l'emprunt du gouvernement (pour "financer" les déficits) entre en compétition avec le secteur privé pour les fonds disponibles limités et en conséquence, font monter les taux d’intérêts, ce qui réduit l'investissement privés --c'est l’hypothèse de "l'effet d’éviction".<br />
Et parce que les gouvernements ne sont pas sujet a la discipline de marché, affirment-ils, l'utilisation publique de ressources limités est du gaspillage. Finalement, ils prétendent que les déficits requièrent d'imprimer de la monnaie, ce qui est inflationniste.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Mais ils vont plus loin que cela. Ils affirment, en aparté de ces soit disant impacts négatifs, que les déficits ne sont pas requis pour achever les buts des Keynésiens. Par le passe, il était courant de considérer comme non-controversé que les déficits des gouvernements pouvaient stimuler la production en augmentant la dépense totale quand les ménages et entreprises étaient réticent a dépenser.<br />
Dans un bizarre renversement de logique, les néo-libéraux parlent d'une "contraction budgétaire expansionniste" -- c'est a dire, qu'en coupant la dépense publique, plus de dépense privée se produira.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Cette assertion vient avec le nom sophistiqué "d’Équivalence Ricardienne", mais l’idée est simple: les consommateurs et entreprises, soit disant terrifiés par la charge des taxes futures (demandées, comme l'argument le défend, pour rembourser ces déficits massifs), augmentent leur épargne maintenant pour pouvoir payer leurs taxes dans le future. L'augmentation de la dépense du gouvernement, en conséquence, fait face a une réduction de la dépense privée--c'est l'impasse.<br />
Mais, les néo-libéraux argumentent, si le gouvernement annonce des mesures d’austérité, la dépense privée augmentera a cause du soulagement collectif, rassuré que les taxes seront plus basse et la croissance économique reviendra.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
La politique économique est clairement conduite par cette idée que l’austérité est bonne. Le seul problème est qu'aucune des propositions qui soutiennent l’austérité ne sont vraies. </span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Il est difficile d'exposer le mythe sous-jacent parce que les assertions sont faites dans un jargon opaque. De plus, le langage de l’austérité est devenu enraciné dans le débat public par des années de mauvaise éducation et par le matraquage journalier de Fox News et consœurs. Ces chaines de télé mettent en vedette des politiciens conservateurs et dénigrent ceux qui défient leurs vues. Quelqu'un qui ose préconiser des déficits plus important est considéré comme incompétent et/ou comme un dangereux socialiste.<br />
Cependant, hurler constamment que les déficits sont mauvais n'en font pas pour autant des incompétents ou des dangereux socialistes.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Quand le premier Ministre Britannique David Cameron a dit que le déficit budgétaire est comme une dette sur une carte de crédit et que la Grande Bretagne faisait face a la faillite, il invoquait la fausse analogie néo-libérale entre les budgets nationaux et les budgets des ménages.<br />
Cette analogie résonne fortement avec les électeurs parce qu'elle tente de rattacher la finance sans forme d'un gouvernement avec nos finances ménagères journalières.Nous savons que nous ne pouvons pas accumuler de dette pour toujours et que nous devons nous serrer la ceinture quand nos carte de crédit sont au maximum. Nous pouvons emprunter pour augmenter notre pouvoir d'achat présent, mais nous devons finalement faire des sacrifices pour rembourser. Nous comprenons intuitivement que nous ne pouvons pas indéfiniment vivre au dessus de nos moyens. Les néo-libéraux font une analogie entre les deux, parce qu'ils savent que nous jugerons les déficits du gouvernement comme irresponsable.<br />
Mais le gouvernement n'est pas un gros ménage. Il peut constamment dépenser plus que ses revenus parce qu'il crée la monnaie. Tandis que les ménages doivent épargner (dépenser moins qu'ils ne gagnent) pour dépenser plus dans le futur, les gouvernements peuvent acheter tout ce qu'ils veulent quand il y a des biens et services a vendre dans la monnaie qu'ils émettent. Les excédents budgétaires ne fournissent pas une plus grande capacité de dépense future aux gouvernements, pas plus que les déficits érodent cette capacité. Les gouvernements ont toujours la capacité de dépenser dans leur propre monnaie a tout moment.<br />
</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Pourquoi? Parce qu'ils sont les émetteurs de leur propre monnaie, les gouvernements comme la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Japon et l'Australie ne peuvent jamais être a court d'argent. Le Président Obama était dans l'erreur de suggérer le contraire.<br />
La plupart des gens ignorent qu'un évènement historique majeur s'est produit en 1971 quand le Président Nixon a abandonn</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> ce qui s'appelait l’étalon-or (gold standard) (ou l’étalon US-dollar).Sous ce système monétaire, qui a duré a peu près 80 ans (avec des pauses pendant les guerres), les monnaies étaient convertible en or, les taux de change entre les monnaies étaient fixe et les gouvernements pouvaient augmenter leurs dépenses seulement en taxant ou en empruntant au secteur privé.<br />
Après 1971 les gouvernements ont émis leurs propres monnaies, qui n’étaient convertible dans aucune chose de valeur et leurs taux de change flottaient et étaient échangé librement sur les marchés de devises.<br />
La plupart des nations fonctionnent avec un système monétaire fiat depuis cette date, et en conséquence les gouvernements nationaux n'ont plus a "financer" leurs dépenses. Le niveau de liquidité dans le système n'est plus limité par les stocks d'or, ou les stocks de devises étrangères.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Pourquoi, alors, les gouvernements empruntent? Sous le système étalon-or, les gouvernements devaient emprunter pour dépenser plus que le revenu des taxes. Mais depuis 1971 cette nécessité est périmée.<br />
Maintenant les gouvernements émettent de la dette d'un montant égal a leurs déficits uniquement en réponse a la pression néo-libérale de restreindre leurs dépenses.<br />
Les conservateurs savent que la dette publique en augmentation peut être politiquement manipulée et diabolisée, et ils font cela pour mettre un frein a la dépense du gouvernement. Mais il n'y pas de nécessité opérationnelle d’émettre de la dette dans un système monétaire fiat. Chose intéressante, les conservateurs sont schizoïdes sur la question de la dette publique: l'emprunt public fournit une aide sociale sous forme de flots de revenus sans risque aux riches parce que cela leur permet de placer leurs fonds pendant les périodes incertaines et fournit un prix de référence avec lequel déterminer le prix de produits financiers plus risqués. Le fait que les rendements des obligations d’États sont rest</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s bas tout au long de la crise économique (reflétant une forte demande pour la dette publique) vous dit que le march</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> obligataire parasitaire ne croit pas un mot de la rhétorique néo-libérale.<br />
Ils savent que les gouvernements nationaux (en dehors de l'Euro-zone) n'ont aucun risque de faillite.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><i>Zimbabwe!</i> Oui, c'est une chanson de Bob Marley. Mais c'est aussi devenue la réponse unique que les conservateurs utilisent pour nous effrayer dans la croyance que les déficits causent de l'hyperinflation (le cri avant était <i>Weimar!</i>). La réalité est la suivante: si l’économie fonctionne a pleine capacité -- ce qui veut dire qu'elle ne peut produire plus de nouveaux produits-- alors les tentatives par le gouvernement d'augmenter la dépense causera de l'inflation. Mais jusqu’à ce point, les gouvernements peuvent faire du déficit permanent sans causer d'inflation. En soutenant la dépense dans une économie qui n'est pas a pleine capacité, les déficits produisent plus de production plutôt que des prix plus élevés, puisque les entreprises seront heureuses de répondre a la demande grandissante.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><i>Les déficits feront augmenter les taux d’intérêts!</i> C'est amusant, puisque les déficits ont très fortement augment</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s ces dernières années mais les taux sont rest</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s proche de zéro. Le Japon a conduit de très large déficits depuis que son march</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> immobilier s'est effondré au début des années 90 et a maintenu des taux d’intérêts a zéro et une inflation basse depuis ce moment. Les néo-libéraux oublient de mentionner que les banques centrales fixent les taux d’intérêts, pas le marché.<br />
Ce que les néo-libéraux ne vous disent pas est que quand un déficit budgétaire stimule la croissance, l’épargne augmente aussi comme résultat de plus haut revenus. Donc l'affirmation que les emprunteurs publics et privés sont en compétition pour un montant d’épargne limité est un mensonge.<br />
Loin de priver de fonds les investisseurs privés, les déficits augmentent le montant d’épargne disponible. Les néo-libéraux mentent aussi sur le fonctionnement des banques. Tout emprunteur privé solvable peut obtenir un crédit des banques.<br />
Les prêts créent les dépôts, qui peuvent être utilisés quand les banques font des prêts aux emprunteurs. Oui, les banques ont besoin de réserves pour garantir leurs prêts, mais elles savent aussi que la banque centrale leur fournira toujours ces réserves si elles devaient échouer a attirer les fonds d'autres sources.<br />
Donc l'emprunt privé n'est pas contraint par l’épargne existante. Emprunter typiquement augmente le revenu, ce qui augmente l’épargne.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Qu'en est-il de l'affirmation centrale que le gouvernement Britannique utilise pour justifier l’austérité--que la dépense du secteur privé augmentera si les déficits sont coupés?<br />
Toutes les signes montrent que les entreprises sont actuellement très pessimiste et n'augmenteront pas leurs embauches et leurs productions tant qu'elles ne verront pas une croissance plus forte de la demande pour leurs produits. Les consommateurs sont aussi pessimistes parce qu'ils sont inquiets de perdre leurs emplois. Ils sont aussi très fortement endettés et essayent d’épargner pour réduire les risques s'ils perdent leurs emplois. Couper les dépenses publiques ne fera que rendre plus profond ce pessimisme.<br />
Le plus grand mensonge néo-libéral déni la psychologie humaine. Les premiers indicateurs pour la Grande-Bretagne -- croissance faible et des enquêtes indiquant un pessimisme grandissant parmi les entreprises privés et consommateurs-- ébranlent déjà la consistance de la stratégie d’austérité du gouvernement de coalition.<br />
La seule façon dont les économies peuvent croitre est si les entreprises se développent en réponse a l'augmentation de la demande pour leurs produits. Quand la demande privée est basse, la seule façon d'augmenter la croissance est que le gouvernement dépense, via les déficits. L’austérité va juste retirer la corde de sécurité qui a gard</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> nos économies en croissance pendant les années passées.<br />
<br />
Finalement, la taille du déficit ne devrait jamais être une inquiétude de la politique. La fiscalité soutenable est en train d’être définie par le mythe de l’austérité selon les termes arbitraire de ratios financiers (dette publique en rapport au PIB, etc.). Mais en fait le montant des déficits doit être le montant requit pour maintenir la dépense globale a un niveau en accord avec le plein emploi. Pas plus, pas moins.<br />
La fiscalité soutenable est au sujet de remplir la responsabilité gouvernementale de maintenir une société inclusive dans laquelle tous ceux qui veulent travailler peuvent le faire.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><b><span style="color: #0b5394;">La dominance conservatrice ininterrompue</span></b><br />
<span style="color: black;"><br />
Les économistes néo-libéraux et leurs partisans ont échoués a prédire la récente crise et n'ont offert aucune solution effective une fois que la crise s'est déclenchée. Les organisations tel que le FMI et l'OCDE ont préconisés des politiques qui ont contribués a la crise.<br />
Donc pourquoi les mythes néo-libéraux sont toujours dominant? Et comment le gouvernement Britannique a été capable d'imposer l’austérité quand tous les signes montrent que cela inflige de sévères dommages a l’économie?</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Si vous mettez les pieds en dehors du monde fictif des néo-libéraux, il est très simple de voir comment la crise est arrivée. Il est simple de comprendre pourquoi il y a un chômage élevé persistant et des inégalités en augmentation et pourquoi la distribution du revenu s'est déplacé en faveur du capital de façon dramatique.<br />
Il est aussi très simple de comprendre l'augmentation de la dominance du secteur financier et la prolifération de produits financiers qui ont en fin de compte explosés quand les banques ont abandonnés toutes notion de risque raisonnable dans la recherche toujours grandissante de rendements et d’excédent pour leurs clients déjà fortunés.<br />
L'anomalie se situe au niveau du gouvernement--son échec a réguler correctement et d'utiliser la politique fiscale et budgétaire pour s'assurer qu'il y ait suffisamment d'emploi. La quasi croyance religieuse dans l'auto-régulation des marchés a mené a des politiques qui ont autorisés l'explosion de la logique interne destructive du capitalisme. Les gouvernements ont abandonnés leurs rôles stabilisateur comme intermédiaire entre le travail et le capital. Au lieu de cela, se comportant comme captifs du secteur financier, ils ont soutenus les pratiques bancaires dangereuses et parfois malhonnêtes.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Aveuglés par notre empressement a consommer en excès, courtoisie de l'augmentation des niveaux d'endettement déversé sur nous par des banques avides, nous n'avons jamais remarqué que nos représentants politiques étaient en train de sacrifier notre intérêt sur le long-terme en faisant progresser les intérêts a court-terme du capital. Nous sommes aussi tomb</span><span style="color: black;">és</span><span style="color: black;"> pour la plus vieille arnaque politique: diviser pour mieux régner. Les pauvres ont étés présentés comme des détritus paresseux de ce nouvel age entrepreneurial. Les chômeurs étaient facilement diffamé comme ratés--ce qui suggérait que le reste d'entre nous étaient de franc succès--même si ce succès étaient mesuré a la taille de nos maisons et du bazar que nous pouvions difficilement nous offrir.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Cette folie a été légitimée par le refrain constant des médias, soutenu par des lobbys conservateurs très bien financés opérant a travers des "think tanks" très médiatisés et crédibilisés par l'approbation d’économistes universitaires. L'argent a acheté l’accès aux médias, pendant que les voix progressives luttaient pour se faire entendre. Tel est le pouvoir de ce lobby et de ces porte-paroles, qui bien que leur approche a été profondément discrédité depuis la crise, les néo-libéraux restent maitre du programme politique et ont transformés ce qui était clairement un crise de l'endettement privé en une soit disant crise de la dette publique.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
En partie, les néo-libéraux ont conservés leur dominance parce que l'opposition a été faible et fragmenté. Les progressistes ont généralement étés réticent a contester les mensonges dominants au sujet des déficits budgétaires et de la dette publique derrière la poussée pour l’austérité.<br />
Il y a une peur chez les progressistes d'être représentés comme dépensiers s'ils défendent des déficits plus élevés. Eux aussi, essayent souvent d'apparaitre "raisonnable" en disant qu'ils feront un budget en excédent, sans réaliser que faire de l’excédent est le problème.<br />
Dans l'intensification qui a mené a la crise, la croissance économique a été soutenu largement par l’excès de crédit privé. Le résultat de l'augmentation de l'endettement privé étaient vraiment insoutenable.<br />
Typiquement, les économies capitalistes requièrent des déficits publics permanent pour soutenir la croissance et garder l'endettement privé a un niveau soutenable. Nous avons perdu cet équilibre dans la période précédent la crise. Ce point doit devenir le principe central de la réponse progressiste.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Au lieu de cela, les progressistes propose continuellement toutes sorte de compensation financière--tel que "faire payer les riches"--ce qui semble juste mais ne va pas au cœur du problème. Changer le mélange de dépense publique et de taxation peut être sensé sur le terrain de l'équité, mais s'il y a une déficience globale de dépense et le secteur privé est réticent a augmenter sa dépense, alors le problème macroéconomique premier d'un chômage enraciné et de la pauvreté qui l'accompagne ne sera pas résolu sans l'augmentation des déficits budgétaires.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Avec quelques exceptions très connues (par exemple, Joseph Stiglitz, Paul Krugman and William Greider), les progressistes pensent que défendre la contrainte budgétaire les fait apparaitre responsable. <br />
Ce qu'ils échouent a voir est que leur position économique amoindri largement leur capacité a poursuivre des politiques sociales et environnementales éclairées.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"></span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><b><span style="color: #0b5394;">Que peut-on faire?</span></b><br />
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L’austérité n'est pas la seule alternative. Les principales économies souffrent de l'effondrement de la dépense privée et sont plombée massivement par la dette privée. Les consommateurs ne depenseront pas tant qu'ils ont peur de perdre leurs emplois; les entreprises n'embaucheront pas et ne produiront pas si les ventes sont trop faible. Un chômage élevé persistant veut dire que nos économies renoncent a des opportunités massives de production et de revenus.<br />
Le chômage cause aussi d'autre problèmes, comme la rupture familiale, l'augmentation de la consommation d'alcool et de drogues, l'augmentation des taux de criminalité et la dislocation des communautés. Une économie où le taux de chômage est élevé, est malade. L’austérité va aggraver le chômage. Cela dépasse l'entendement qu'un gouvernement qui a la tache de faire progresser le bien-être de ses citoyens introduise délibérément des politiques qui forcent les gens au chômage.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
Aussi longtemps que la dépense privée est faible, le plus grand besoin est d'augmenter le déficit budgétaire. C'est la seule façon pour les économies avancées d'avoir une croissance assez rapide pour absorber l'immense réserve de chômeurs. L'inflation est basse, et il y a une faiblesse considérable dans l’économie, qui peut être ramener a l’utilité productive par un plus grand stimulus fiscal du gouvernement. L'obsession actuelle sur le contrôle de l'inflation et l’austérité (l'utilisation du chômage pour discipliner les hausses de salaires) est très couteux.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
En défendant d'avantage de stimulus fiscal, j'utiliserai la dépense publique pour cibler la création direct d'emploi. J'introduirai un programme d'emploi public --une Garantie d'Emploi--qui offre un emploi a un salaire de base a chaque personne désirant travailler mais qui ne peut trouver d'emploi.<br />
Ces emplois embaucherait par le "bas", dans le sens ou le salaire de base n'entre pas en compétition avec la structure du march</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> des salaires. En n’étant pas en compétition avec le march</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> priv</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">, la Garantie d'Emploi évitera les tendances inflationnistes du vieux modèle Keynésien, qui essayait de maintenir la pleine utilisation des capacités en embauchant par le "haut" (en faisant des achats au prix du marché et entrant en compétition pour les ressources avec d'autre élément de la demande).<br />
Les travailleurs de la Garantie d'Emploi devrait bénéficier de revenus stables, et leur dépense stimulera la confiance a travers l’économie et sera a la base d'une reprise de la dépense privée. Il n'y a aucune raison que le gouvernement n'ait pas les moyens d'un tel programme. La main d’œuvre est disponible pour travailler, et le gouvernement peut très facilement fournir le travail. Il n'y a eu aucune question posée quand le gouvernement, dans les premiers jours de la crise, a instantanément fournit des milliard aux banques.<br />
Laissez moi répéter: le gouvernement n'a aucune contrainte financière sur sa dépense budgétaire et devrait immédiatement allouer les fonds pour un programme de création massive d'emploi.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"><br />
La croissance soutenable nécessite que le secteur priv</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> épargne globalement et évite des niveaux toujours plus haut d'endettement. Il est possible qu'une forte exportation nette puisse autoriser un haut niveau d’activité domestique avec a la fois une épargne privée et un gouvernement en excédent budgétaire.<br />
Mais cette situation ne tient pas pour tous les pays. Normalement, des déficits budgétaires sont nécessaires.</span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;"> Les progressistes devraient cesser de s'excuser d'en faire. <br />
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</b></div>alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-10560237634667020332011-05-11T17:45:00.004-05:002011-11-20T04:18:49.852-06:00L'ABC du "Quantitative Easing" (QE)<div style="color: #0b5394;">
Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div>
<br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=661#more-661">Quantitative easing 101</a><br />
13 Mars 2009<br />
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<b style="color: #0b5394;">Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.</b><span style="color: #0b5394;"> </span><br />
<br />
Plusieurs lecteurs m'ont écrit me demandant d'expliquer ce qu'est le "quantitative easing". Certain d'entre eux ont entendu un reportage sur ABC l'autre soir, interrogeant le Gouverneur de la Banque d'Angleterre, qui exposait le plan de la Bank of England "d'imprimer des millions de livres sterling" comme dernière stratégie pour stimuler l’activité de prêt et par conséquent l’activité de l’économie lamentablement performante de la Grande-Bretagne. Encore une fois, nous avons besoin de faire un compte rendu et d'apprendre ce qu'est le "quantitative easing". Nous avons besoin de comprendre que ce n'est pas une très bonne stratégie a suivre pour un gouvernement souverain dans sa monnaie pendant une période de demande déprimée et d'un chômage en augmentation. Nous avons aussi besoin de sortir le mantra "imprimer de la monnaie" de nos esprits.<br />
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Qu'est-ce que le "quantitative easing"?<br />
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<a name='more'></a>Avec un marché du crédit très restreint (c'est a dire: les banques ont remonté leur critères d'accord de prêt et rendu l’accès au crédit plus difficile pour les ménages et entreprises), les banques centrales ont commencé a parler d'utiliser ce qui s'appelle le "quantitative easing" afin de libérer le flot de crédit, etant donné que les taux d’intérêts baissent a presque zéro. En fait, des taux d’intérêts proche de zéro sont requis si la banque centrale doit s'engager dans le "quantitative easing"!<br />
<br />
Le "quantitative easing" implique simplement que la banque centrale achète des bons du trésor (ou d'autres actifs détenus par les banques) en échange de dépôts fait par la banque centrale dans le système bancaire commercial --c'est a dire: créditer leurs comptes en réserves. Le but est de créer un excès de réserves qui sera alors prêté afin de poursuivre un taux d’intérêt positif. Donc la banque centrale échange des actifs financiers qui ne rapportent pas d’intérêt ou très peu (qui sont simplement le solde de réserves des banques commerciales) pour des actifs financiers qui ont un taux d’intérêt plus élevé et un terme plus long (obligation, bon du trésor).<br />
<br />
Donc le "quantitative easing" est juste un ajustement comptable sur différents comptes qui reflète un échange d'actifs. Les banques commerciales reçoivent un nouveau dépôt (fonds de la banque centrale) et elles réduisent leur détention de l'actif qu'elles vendent.<br />
<br />
Les partisans du "quantitative easing" affirment que cela ajoute des liquidités a un système où l’activité de prêt par les banques commerciales semble gelée a cause d'un manque de réserves dans l'ensemble du système bancaire. Il est communément admis que cela implique "d'imprimer de la monnaie" pour soulager un système "affamé de liquidité". C'est une représentation fâcheuse et trompeuse.<br />
<br />
Invoquer la terminologie néfaste de la planche a billet pour décrire cette pratique est très trompeur -- et cela est probablement fait délibérément. Toutes les transactions entre le secteur du gouvernement (le Trésor et la banque centrale) et le secteur non-gouvernemental (le secteur privé) impliquent la création et la destruction d'actifs financiers nets dénommés dans la monnaie d’émission. Typiquement, quand le gouvernement achète quelque chose au secteur non-gouvernemental, il crédite un compte bancaire -- c'est a dire: des nombres indiquant la taille de la transaction apparaissent électroniquement dans le système bancaire.<br />
<br />
Il est inapproprié d'appeler ce processus "imprimer de la monnaie". Les commentateurs qui utilisent cette nomenclature le font parce qu'ils savent que cela a l'air mauvais! L'approche des économistes orthodoxes (néo-libéraux) utilise le terme "planche a billet" comme l’équivalent "d'expansion inflationniste". S'ils comprenaient comment le système monétaire moderne fonctionne réellement, ils ne seraient pas aussi grossier.<br />
<br />
De façon cruciale, le "quantitative easing" requiert que le taux d’intérêt a court terme soit a zéro ou proche de zéro. Autrement, la banque centrale ne serait pas capable de maintenir le contrôle de sa cible de taux d’intérêt positif, parce que l’excès de réserves démarrerait un processus de compétition sur le marché interbancaire qui conduirait effectivement les taux d’intérêts a la baisse.<br />
<br />
La Bank of England a maintenant réduit les taux d’intérêts a court terme a virtuellement zéro (le plus bas depuis que la BOE a été constituée en 1694) dans la croyance erronée que la politique monétaire pourrait résoudre l'insuffisance de demande a laquelle ils font face. Pendant qu'ils évitent l'utilisation de la politique fiscale et budgétaire (dépense et taxation) ils n'ont nulle part où aller avec la politique monétaire, a moins qu'ils ne s'engagent dans le "quantitative easing". En conséquence, sur les trois prochains mois, ils prévoient de dépenser £150 milliard dans l'achat au secteur privé d'actifs appelés gilts (qui sont juste des obligations du gouvernement) et aussi des obligations privées de grande qualité.<br />
<br />
Le but est d'augmenter la liquidité sur le marché du crédit et d'encourager les banques a augmenter l’activité de prêt aux entreprises comme expliqué plus haut.<br />
<br />
Est-ce que le "quantitative easing" fonctionne? L'opinion dominante est que le "quantitative easing" va suffisamment stimuler l’économie pour mettre un frein a la spirale descendante de perte de production et d'augmentation du chômage.<br />
<br />
C'est basé sur la croyance erronée que les banques ont besoin de réserves avant de pouvoir accorder des prêts et que le "quantitative easing" fournit ces réserves. C'est une présentation complètement déformée de la façon dont le système bancaire fonctionne en réalité. Mais la position dominante soutient (a tort) que les banques ne prêtent que si elles ont des réserves préalables. L'illusion est qu'une banque est une institution qui accepte des dépôts pour constituer des réserves et ensuite les prêtent contre intérêt pour faire de l'argent. La conceptualisation suggère que si la banque n'a pas de réserves adéquates alors elle ne peut pas prêter. Donc la présupposition est qu'en ajoutant des réserves aux banques, le "quantitative easing" aidera au redémarrage de l’activité de prêt.<br />
<br />
Mais c'est une représentation complètement incorrecte de la façon dont les banques fonctionnent. Le prêt bancaire n'est pas contraint par les réserves. Les banques prêtent a tous les clients solvables qu'elles peuvent trouver et ensuite se soucient de leur position en réserves. Si elles sont a court de réserves (la position de leur compte de réserves doit être positive a la fin de chaque jour et dans certains pays la banque centrale exige que certains ratios soient maintenus) alors elles empruntent sur le marché interbancaire ou bien, en définitive, elles emprunteront a la banque centrale a travers la "fenêtre d'escompte" (discount window). Elles sont réticentes a passer par la banque centrale parce qu'il y a une pénalité a le faire (un taux d’intérêt plus élevé).<br />
<br />
Le point important est qu'augmenter les réserves bancaires n'augmentera pas la capacité des banques a prêter. Les prêts crées les dépôts qui génèrent les réserves.<br />
<br />
La raison pour laquelle les banques commerciales ne prêtent pas beaucoup est parce qu'elles ne sont pas convaincues qu'il y ait des clients solvable a leur porte. Dans le climat actuel, l’appréciation de ce que constitue un client solvable est devenue très stricte comparée aux critères très lâches du temps du boom.<br />
<br />
Les contraintes formelles majeures sur l’activité de prêt des banques (autre qu'un flot de clients solvables) sont exprimées dans l'exigence de capital adéquat fixé par la Bank of International Settlements (BIS), qui est la banque centrale des banquiers centraux. Elles se rattachent a la qualité des actifs et au capital requis que les banques doivent détenir. Ces conditions se manifestent dans le taux d’intérêt du crédit que les banques facturent a leurs clients. Mais l’activité de prêt n'est jamais contrainte par un manque de réserves.<br />
<br />
Bien que certains pointent l’expérience de "quantitative easing" au Japon entre 2001 et 2006, la réalité est que c'est la politique fiscale et budgétaire extrêmement expansionniste plutôt que les gymnastiques de la politique monétaire qui ont empêchés l’économie du Japon d'entrer plus avant en déflation et de retourner a une plus forte croissance dans les années récentes (jusqu’à ce que la crise démarre).<br />
<br />
Nous devons être absolument clair sur ce que la BOE fait. Elle achète une sorte d'actifs financiers (avoirs privés en obligations publiques, obligations d'entreprise) et les échange pour une autre (réserves a la BOE). Les actifs financiers nets du secteur privé sont en fait inchangés bien que la composition du portefeuille d'actifs soit altérée (substitution de maturité), ce qui change les rendements et rentabilités.<br />
<br />
Sur le plan du changement de la composition des portefeuilles, le "quantitative easing" augmente la demande par la banque centrale d'actifs de "longue maturité" détenus par le secteur privé, ce qui réduit les taux d’intérêts a la fin de la courbe de rendement. Ces taux d’intérêts sont traditionnellement considérés comme le taux d’investissement. Cela peut augmenter la demande totale étant donné que le cout des fonds d'investissement baisseront. Mais d'un autre coté, le taux plus bas réduit le revenu des intérêts des épargnants, qui réduiront leur consommation (demande) en conséquence.<br />
<br />
Comment ces effets opposés se maintiennent en équilibre n'est pas clair. Les banques centrales ne le savent certainement pas! En général, cette incertitude pointe en direction du problème impliqué par l'usage de la politique monétaire pour stimuler (ou contracter) l’économie. C'est un outil politique brutal qui a des impacts ambigus.<br />
<br />
Le problème majeur auquel l’économie fait face a présent est qu'il n'y a pas de volonté de la part du secteur privé a dépenser et le manque de dépense qui en résulte doit être, initialement, comblé par le gouvernement par l'usage de la politique fiscale et budgétaire. Je préfère la création directe d'emploi public comme principal véhicule fiscal. Mais, quelle que soit ma préférence, il doit y avoir une politique fiscale et budgétaire. Et quand le sentiment négatif se retourne, l'emprunt privé recommencera et la dépense d'investissement augmentera a nouveau. Alors l'economie croit davantage et le deficit budgetaire diminue.<br />
<br />
<br />
Donc je ne pense pas que le "quantitative easing" soit une stratégie sensée contre la récession. Le fait que les gouvernements l'utilisent actuellement ne reflète que le biais néo-libéral envers la politique monétaire plutôt que la politique fiscale et budgétaire. Qu'est-ce qui motivera les consommateurs a emprunter s'ils ont peur de perdre leurs emplois? Pourquoi une entreprise voudrait emprunter si elle s'attend a ce que ses ventes soient déprimées? Le problème est une panne de demande qui doit être réglée par des mesures destinées a l'augmenter -- c'est a dire, la politique fiscale et budgétaire (deficit).<br />
<br />
Il y a aussi ceux qui affirment que le "quantitative easing" va exposer l’économie a une inflation incontrôlable. C'est juste une retour a la vieille et défectueuse doctrine Monétariste basée sur la soi disant "Quantity Theory of Money". Cette théorie n'a pas d'application dans une économie monétaire moderne et ses partisans doivent expliquer pourquoi des économies avec d'énormes capacités excédentaires de production ne peuvent pas accroitre leur production quand les commandes pour les biens et services augmentent. Si par hasard le "quantitative easing" réussissait a stimuler la dépense, alors l’économie déprimée répondra en augmentant la production plutôt que les prix.<br />
<br />
J’espère que cela explique ce qui se passe pour tout ceux qui ont demandé et tous ceux qui sont intéressés! Passez un bon weekend.alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-64660029320163516962011-03-24T13:10:00.003-05:002011-05-04T18:46:44.004-05:00Quand vous avez des amis comme ça ... Partie 4<div style="color: #0b5394;">Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=13877"><span style="color: black;">When you’ve got friends like this … Part 4 </span></a></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">21 Mars 2011 </span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.</b></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Il y a quelques temps j'ai commencé ce thème, "Quand vous avez des amis comme ça" qui examine a quel point les idées politiques soit-disant progressives sont devenues limitées dans le débat actuel sur la dette et le déficit public. Ce blog est une continuation sur ce thème. Les blogs plus anciens -- <i>Quand vous avez des amis comme ça</i> -- <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=6122">Partie 0</a> -- <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=7250">Partie 1</a> -- <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=7777">Partie 2</a> et <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=9013">Partie 3</a> -- servent d’arrière plan. Le thème indique que ce qui sert d'argument progressiste aujourd'hui n'est qu'une version néo-libérale plus douce. La principale chose que je trouve problématique au sujet de ces "programmes progressistes" est qu'ils sont basés sur une compréhension erronée du fonctionnement du système monétaire et des opportunités qu'un gouvernement souverain possède pour faire avancer le bien (-être) commun. Les progressistes aujourd'hui semblent se faire avoir par le mythe que les marchés financiers sont maintenant les gouvernements de fait de nos nations et ce qu'ils veulent, ils doivent l'obtenir. Cette perspective s'auto-renforce et ne fera qu'approfondir le malaise que le monde affronte.</span><br />
<br />
<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<span style="color: black;">Un des auteurs que je considère aujourd'hui est associé avec le "New Political Economy Network" (Nouveau Réseau d'Économie Politique) et j'examine les idées politiques de cette organisation dans le débat politique de ce blog -- <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=11694">A new progressive agenda?</a> (Un nouvel ordre du jour progressif ?) -- Ce blog aurai pu être facilement la Partie 4 de cette série.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Il y avait un article dans le Guardian (18 Mars, 2011) -- <a href="http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/mar/18/deficit-reduction-averaging-george-osborne">Osborne must change tack, or risk being blown off course</a> (Osborne doit changer de tactique, ou risque de faire fausse route) -- qui semblait, d'apparence, être sur la bonne piste.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Avant de le lire j'ai clické sur les liens en attaches au nom de l'auteur pour voir quelles étaient leurs affiliations.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Un des auteurs, Adam Lent est le "directeur de programme" a la <a href="http://www.thersa.org/about-us">RSA</a> qui est la Royal Society pour l'encouragement des Arts, Manufacture et Commerce. La RSA se décrit de la façon suivante:</span><br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">... a été le berceau de la pensée des Lumières et une force pour le progrès social. Notre approche est multi-disciplinaire, politiquement indépendante et combine la recherche d'avant-garde et le développement politique avec l'action pratique.</blockquote><br />
<span style="color: black;">Okay, cela semble progressif. Ma pensée initiale sur le titre allait probablement être la bonne et je pourrai juste survoler l'article et passer a autre chose.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">L'autre auteur, Tony Dolphin est un économiste senior a l'<a href="http://www.ippr.org.uk/">Institute for Public Policy Research</a> (IPPR ) (Institut de Recherche en Politique Publique).</span><br />
<br />
<span style="color: black;">L'IPPR se décrit de la façon suivante:</span><br />
<br />
<blockquote><div style="color: #0b5394;">"Indépendant, radical, progressif"</div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;">"L'IPPR s'est établi comme l'un des plus influent think tanks (groupe de réflexion) de la politique Britannique. Nos recherches et idées politiques ont aides a former la pensée progressive qui est maintenant le terrain du centre politique depuis 1988. Nos travaux ont toujours étés conduit par la conviction de l'importance de l’équité, de la démocratie et de la pérennité. Et maintenant, en cette période de crise politique et économique, nous utilisons une pensée radicale pour mener ce programme en avant."</div></blockquote><br />
<span style="color: black;">Ouah ... c'est définitivement progressif et radical.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dolphin dit que son "domaine d'expertise inclut la politique macroéconomique, la structure de l’économie britannique, la Taxation, l’épargne et l'emprunt des ménages. Donc il devrait savoir une chose ou deux au sujet des balances sectorielles et des opportunités accordées a l’émetteur en monopole d'une devise tel que le gouvernement Britannique.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">J'imaginais qu'ils allaient dire a leur lecteurs que la dépense du gouvernement est essentielle pour la croissance économique et, qu'avec la dépense du secteur privé vacillante (depuis une position très faible) et les exportations nettes qui se soustraient toujours a la croissance, les plans d’austérité pour réduire la dépense du gouvernement seront dévastateur pour l’économie Britannique.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Je m'attendais a ce qu'ils démystifient la notion selon laquelle les consommateurs ne dépensent pas actuellement, parce qu'ils sont tellement effrayes par de futures augmentations de taxes afin de "rembourser le déficit", qu'ils épargnent pour pouvoir les payer. C'est l'affirmation centrale des partisans de l’austérité.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Je m'attendais a ce qu'ils disent a leurs lecteurs les différents effets, suite a la réduction de la dépense publique, qui réduiront la croissance (peut-être poussera même la Grande Bretagne a nouveau dans une croissance négative) et augmentera le chômage. Les données de la semaine dernière sur la main d’œuvre montrent que le chômage est a nouveau en augmentation alors que les coupes budgétaires n'ont pas commencés a se faire sentir.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Je m'attendais a ce qu'ils parlent a leurs lecteurs des stabilisateurs automatiques qui vont probablement miner les plansde coupes budgétaires </span><span style="color: black;">du gouvernement </span><span style="color: black;"> de toute façon, parce que comme la croissance vacille, les revenus des taxes chutent et les payements de l'aide sociale (même avec les coupes) vont augmenter automatiquement et pousseront le budget dans un déficit encore plus important (et par conséquent, compenseront les coupes budgétaires).</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Je m'attendais a ce qu'ils parlent a leurs lecteurs des balances sectorielles -- c'est a dire, déboulonner le mythe selon lequel le gouvernement et le non-gouvernement peuvent simultanément réduire leur niveau d'endettement (selon les arrangements en cours).</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Et étant donné qu'ils sont tous les deux associés a la pensée radicale (Lent est aussi associe a l'IPPR), je n'aurai pas été surpris s'ils avaient développés un argument qui montre combien il est ridicule que les gouvernements affirment opérer sur ordre du "marché obligataire", ce qui est le thème central du gouvernement Britannique alors qu'ils essayent de justifier l'injustifiable -- couper les dépenses publiques dans une économie faible qui a un chômage en augmentation.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Toutes ces attentes me passaient par la tête alors que je commençais a lire l'article.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Vous pouvez vous tromper occasionnellement. Si cet article est ce qui sert de pensée progressive en Grande Bretagne, que le ciel nous aide!</span><br />
<br />
<span style="color: black;">L'article du Guardian est une version plus courte du document -- Réduction du Déficit: établir un plan B pour un resserrement fiscal -- publie par l'IPPR ce mois-ci sous le noms des auteurs.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">L’idée de base est qu'ils pensent que l’économie est toujours faible et vulnérable et subira des dommages plus important si le Gouvernement poursuit ses plans de réduction du déficit.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Je suis d'accord.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Ils affirment que le plan de réduction du déficit du gouvernement doit légitimement équilibrer deux sensibilités opposées:</span><br />
<br />
<blockquote><div style="color: #0b5394;">Premièrement, il aura besoin de maintenir une crédibilité auprès des marchés en convainquant ceux qui détiennent ou achètent des "gilts" (bon du trésor britannique) que le gouvernement a toujours un plan crédible de réduction du déficit a moyen-terme, d'une façon transparente et méthodique (et non par l'inflation).</div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;">Deuxièmement, il aura besoin, néanmoins, d'incorporer un degré de flexibilité pour autoriser le ralentissement, ou même l’arrêt, du processus de réduction du déficit quand l’économie reste faible mais devra être accéléré quand la production et la création d'emploi reprend.</div></blockquote><br />
<span style="color: black;">Si le mot "dove" (colombe) vous vient a l'esprit en lisant cela ....déficit "doves".</span><br />
<br />
<br />
<span style="color: black;">Les déficit "doves" pensent que les déficits sont sans problème pour autant qu'ils soient réduit a la fin du cycle (et compens</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s par un excédent budgétaire pour arriver a zéro) et garder le ratio de la dette en ligne avec le ratio du taux d’intérêt réel en rapport avec la croissance de la production. Des formules tortueuses sont fournis aux étudiants sur ces sujets sous la supposition que le gouvernement a une contrainte financière, mais tant que c'est fait prudemment, tout ira bien.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Les déficit "doves" sont de la même espèce que les déficits "hawks" (faucon) dans le sens ou ils pensent que les déficits sur le long terme posent des risques sérieux bien que les déficits sur du court terme peuvent être nécessaire pendant une récession. L'aspiration standard pour un déficit "dove" est par conséquent de proposer que le gouvernement fasse un "budget en équilibre" sur le cycle économique, ce qui est clairement idiot comme objectif unique et pas du tout une philosophie progressiste.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Du point de vue de la "dove", l'emprunt public est construit comme une façon de financer les dépenses d'investissement. Puisque le gouvernement investit beaucoup en infrastructure et autres travaux publics, ces investissements doivent au moins permettre un déficit. Cela était déjà reconnu par les économistes classiques comme une règle d'or des finances publiques.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le problème que les déficits "doves" ignorent, est que le résultat du budget n'est pas autonome -- c'est a dire, un équilibre déterministe qui est contrôlé par le gouvernement. Le résultat du budget dans une économie moderne est endogène et est déterminé, en définitive par le désir d’épargne du secteur non-gouvernemental (secteur priv</span>é<span style="color: black;">). Bien que le gouvernement puissent essayer de réduire son déficit en coupant les dépenses nettes, si cela va a l'encontre, par exemple, du désir du secteur priv</span>é<span style="color: black;"> domestique d'augmenter son ratio d’épargne (en assumant, disons, un déficit du compte courant) alors les aspirations du gouvernement seront contrecarrées.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le ralentissement de l'économie dû à une fiscalisation excessive ("fiscal drag") se combinera avec le retrait de la dépense du secteur privé (et la perte causée par les exportations nettes) et l’économie se contractera davantage, poussant le déficit a nouveau en hausse via les stabilisateurs automatiques.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Il est impossible pour un gouvernement dans un système monétaire fiat de garantir le résultat du déficit s'il œuvre contre le comportement du secteur non-gouvernemental.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le contexte est essentiel. La raison pour laquelle la position des déficits "doves" est mal fondée est parce qu'ils ignorent le contexte.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Par exemple, si un gouvernement fait face a un déficit extérieur et le secteur priv</span>é<span style="color: black;"> domestique choisi de faire une épargne nette (dépense moins qu'il ne gagne) alors pour maintenir la croissance économique le gouvernement doit faire un budget en déficit.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Donc a moins qu'une nation puisse générer un excédent du compte courant (excédent extérieur), alors la règle d'équilibrer le budget sur le cycle économique que les déficits "doves" maintiennent sera équivalent a diriger le secteur priv</span>é<span style="color: black;"> vers la desépargne et de devenir de plus en plus endett</span>é<span style="color: black;">s sur la durée du même cycle (dans la mesure ou le compte extérieur est en déficit).</span><br />
<br />
<span style="color: black;">La moyenne mesure de cette position déficitaire du secteur priv</span>é<span style="color: black;"> sera l'image en miroir de la moyenne du déficit du compte courant (si un budget en équilibre était achevé). Ce serait l’équivalent du retour a un chemin de croissance insoutenable ou le secteur priv</span>é<span style="color: black;"> domestique accumule un montant toujours plus important de dette. C'est une idiotie totale et reflète le manque de compréhension sur la façon dont le système monétaire et les relations agrégées entre le gouvernement et le secteur non-gouvernemental fonctionnent.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">De mon point de vue, les déficit "doves" rendent en fait la plaidoirie politique en faveur du plein emploi plus difficile a faire parce qu'ils se maintiennent comme la "gauche" du débat. Donc la régression en avant veut dire plus en avant a droite. Les positions centristes sont maintenant a une bonne distance de la droite et sont très loin de ce qu'on appelait le centre!</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Les auteurs veulent développer une stratégie de réduction du déficit qui équilibre ce qu'ils appellent "march</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> et </span><span style="color: black;">sensibilité </span><span style="color: black;">économique d'une façon simple et transparente".</span><br />
<br />
<span style="color: black;">La sensibilité économique est l'impact de la réduction du déficit sur le niveau d’activité. Ce sera négatif -- donc toute stratégie de réduction doit intégrer qu'une contribution publique négative sur les prochaine années est garantie. Je reviendrai sur ce point.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Mais leur observance aveugle a la sensibilité du marché est ce qui me stupéfie. Ils disent dans l'article du Guardian que:</span><br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">"Osborne répliquera que sa plus importante tache est de garder les marchés calmes en les convainquant qu'il est sérieux au sujet de la réduction de la dette souveraine. Toute hésitations risquent de mener a des taux d’intérêts plus élevés ce qui amènerait des troubles et difficultés économiques. Il n'a pas tort en cela mais la mesure d'un bon plan de réduction du déficit n'est pas simplement sa capacité a maintenir a la baisse la tension des opérateurs du marché obligataire mais de le faire d'une façon qui autorise une réponse flexible a l'incertitude économique."</blockquote><br />
<span style="color: black;">Dans leur rapport plus détaillé ils vont un peu plus loin et disent qu'il est:</span><br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">...important de reconnaitre que les investisseurs sur le marché obligataire seront méfiant de tout plan qui manque de détail et plus susceptible de déviation pour des raisons de gain politique. Il y aura, en conséquence, un rôle important pour l'Office pour la Responsabilité Budgétaire (Office for Budget Responsibility (OBR)), qui sera chargé d’établir les perspectives économiques et de déterminer l'allure de la réduction du déficit sur le court terme. Il fera en sorte que les plans a moyen terme du gouvernement restent sur la trajectoire pour achever l'objectif définitif de l’élimination du déficit structurel a la date spécifiée.</blockquote><br />
<span style="color: black;">Quelle horreur!</span><br />
<br />
<br />
<span style="color: black;">Ou sont les preuves que le marche obligataire n'est pas calme? Réponse: il n'y en a pas.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">De plus, qui se soucie du marché obligataire? Le gouvernement Britannique a tous les pouvoirs. Il peut simplement ignorer le marché obligataire s'il devient difficile. En fait la véritable position progressive est de défendre la fusion du trésor et de la banque centrale et d’arrêter complètement l’émission de dette publique.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Lisez ce blog – <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=7838">Who is in charge?</a> – pour plus de discussion sur ce point.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Mais cela devient encore pire, n'est ce pas? L'OBR est une institution qui n'est pas élue et est composée de conservateurs. Quel est leur droit a déterminer "l'allure appropriée de la réduction du déficit sur le court terme". Ces comités de surveillance budgétaire soi-disant "indépendants" sont une combine néo-libérale pour imposer une pression politique sur le gouvernement et lui faire adopter une stratégie budgétaire conservatrice et qui a pour résultat l'enracinement du chômage de masse.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dans une démocratie, le gouvernement est élu et prend la responsabilité de ses décisions. Si nous ne les aimons pas, nous ne les réélisons pas a la prochaine élection. Nous ne pouvons pas sortir l'OBR!</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Comment un progressistes peut préconiser qu'un gouvernement élu abandonne ses décisions budgétaires importantes pour les mettre entre les mains d'une institution telle que l'OBR? C'est le néo-liberalana personnifié!</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Lent et Dolphin illustre parfaitement comment progressiste veut dire "a droite".</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Ils disent que:</span><br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;"> "Pour sauver l’économie Britannique, le chancelier doit s'engager a une réduction moyenne annuelle du déficit, plutôt que de fixer un objectif ..."</blockquote><br />
<span style="color: black;">Pour faire les malins, les auteurs proposent un Plan B -- " Réduction moyenne du déficit"</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Comment cela fonctionne?</span><br />
<br />
<blockquote><div style="color: #0b5394;">Suivant ce plan, le gouvernement s'engagerait a éliminer le déficit structurel a une année financière donnée a travers un mélange de coupes budgétaire et d'augmentations d’impôts, ou la peine devra être reparti initialement de façon homogène sur la période du plan de réduction du déficit. Puis, chaque année ultérieure, la réduction annuelle requise sera recalculée, basée sur le déficit réel de l’année fiscale précédente. </div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;">En addition, si les perspectives économiques se détériorent, le gouvernement pourrait réduire l'allure de la réduction du déficit jusqu’à ce que les conditions économiques s’améliorent, et a ce moment la, l'allure pourrait être accélérée pour retourner a l'objectif. Cela garantie la sensibilité économique. </div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;">En effet, le Trésor pourrait fixer un objectif général pour éliminer le déficit a une date donnée en achevant une moyenne de réduction dans la taille du déficit chaque année. Parce que l'objectif chaque année est une moyenne de la réduction requise, plutôt qu'une cible annuelle pré-déterminée (comme le plan actuel du gouvernement), il y a une plus grande opportunité pour changer l'allure et la profondeur de la consolidation en réponse aux fluctuations économiques a court-terme. </div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;">Cette approche demandera que le gouvernement établisse un plan clair de coupes et de taxes conçu pour atteindre l'objectif de l’année fiscale, ensemble avec un plan général de réduction du déficit sur le moyen terme. Mais l'allure de la réduction varierait en réponse au différent résultat de l’économie.</div></blockquote><br />
<span style="color: black;">Donc, c'est le plan B.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Que doit-on faire de ce plan? Réponse: c'est un stratagème néo-libéral aux bords arrondis et il échoue a traiter le problème fondamental -- pourquoi le gouvernement Britannique veut éliminer le déficit budgétaire structurel?</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Il est considéré comme acquis que c'est un but approprié.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Brève remise a niveau -- qu'est-ce qu'un déficit structurel?</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dans cet article du New York Times (6 Janvier 2011) -- <a href="http://www.nytimes.com/2011/01/07/opinion/07krugman.html?_r=2&partner=rssnyt&emc=rss">The Texas Omen</a> (Le Présage du Texas) -- Krugman dit que le déficit budgétaire structurel est un "déficit qui persiste quand l’économie se porte bien".</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Vous êtes amenés a penser que quand l'économie va bien il ne devrait pas y avoir de déficit. C'est la ligne standard du déficit "dove" que la plupart des progressistes rabâchent -- en pensant que cela les distinguent des terroristes du déficit qui préconisent un budget en équilibre ou en excédent indépendamment du contexte.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le blog suivant donne un meilleur aperçu sur le déficit structurel -- <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=2326">Structural deficits – the great con job!</a> – <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=6373">Structural deficits and automatic stabilisers</a>.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le terme "déficit structurel" est de plus en plus utilisé dans le débat public bien qu'une faible reprise economique en résulte et la discussion a tourné a la recherche d'un plan crédible de "sortie" pour la politique budgétaire. La position économique dominante qui stipule que le budget doit être en équilibre ou en excédent (et que le déficit exigé a présent devra être "payé" en faisant un excédent budgétaire mènent les commentateurs a conclure que tout déficit structurel estimé est un problème.)</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Un déficit structurel est un composant du résultat du budget réel qui reflète la position budgétaire choisie (discrétionnaire) par le gouvernement indépendamment des facteurs cycliques.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Les facteurs cycliques font référence aux stabilisateurs automatiques qui opèrent d'une façon contre-cyclique. Quand la croissance économique est forte, le revenu des taxes s’améliore étant donné qu'il est typiquement lié a la génération du revenu. De plus, la plupart des gouvernements fournissent comme aide des paiements de transfert (assurance chômage) et ceux-ci baissent pendant la croissance.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">En temps de déclin économique, les stabilisateurs économiques fonctionnent dans la direction opposée et poussent le solde du budget vers le déficit, en déficit, ou dans un large déficit. Ces mouvements automatiques de la demande agrégée jouent un rôle atténuant important. Donc quand le PIB est en déclin a cause de la demande agrégée en baisse, les stabilisateurs automatiques ajoutent de la demande (revenus des taxes en baisse et aides sociales en hausse). Quand le PIB est en hausse, les stabilisateurs automatiques commencent a retirer cette demande alors que l’économie s'ajuste (revenus des taxes en augmentation et baisse des aides sociales).</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le problème pour les économistes est de déterminer si la position budgétaire discrétionnaire choisie ajoute de la demande (expansionniste) ou réduit la demande (recessioniste). C'est un problème parce qu'un gouvernement pourrait faire une politique recessioniste par choix mais les stabilisateurs automatiques sont si fort que le budget sera pouss</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> en déficit, ce qui peut entrainer les gens a penser que le gouvernement fait une politique économique expansionniste.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Donc juste parce que le budget est en déficit ne nous permet pas de conclure que le gouvernement est soudainement devenu expansionniste. En d'autres termes, la présence des stabilisateurs automatiques accentuent la difficulté de discerner si la position de politique budgétaire (choisie par le gouvernement) est recessioniste ou expansionniste a n'importe quel moment particulier.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Pour surmonter cette difficulté, les économistes ont décidés de mesurer l'impact des stabilisateurs automatiques contre un point de référence ou "pleine capacité" ou niveau de production potentiel, pour pouvoir décomposer le solde budgétaire en ces composants qui sont du a des choix discrétionnaires spécifiques de politique budgétaire fait par le gouvernement et qui apparaissent parce que le cycle éloigne l’économie de son niveau de production potentiel.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">En conséquence, les économistes ont inventés ce qui a eu l'habitude d'être appelé le Plein Emploi ou le Budget Élevé de l'Emploi. Depuis une période plus récente, ce concept est maintenant appelé Balances Structurelles. Comme je l'ai noté dans des blogs précédents, le changement de la nomenclature ici est très révélateur parce qu'il est arrivé au cours de la période ou les gouvernements néo-libéraux ont commencés à abandonner leurs engagements du maintien du plein emploi et au lieu de cela ils ont décidés d'utiliser le chômage comme un outil de politique économique pour discipliner l'inflation.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">L’Équilibre Budgétaire du Plein Emploi Plein était une version hypothétique de l'équilibre budgétaire qui serait réalisé si l'économie fonctionnait à plein potentiel ou plein emploi. En d'autre terme, calibrer la position du budget (et les paramètres budgétaires sous-jacents) contre un point fixe (la pleine capacité) a éliminé le composant cyclique -- les fluctuations de l’activité autour du plein emploi.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Ce cadre a permit aux économistes de décomposer la balance budgétaire réelle entre (en terminologie moderne) le structurel (discrétionnaire) et la balance budgétaire cyclique avec ces composants budgétaires inobservables qui sont ajustés a ce qu'ils devraient être au niveau du plein potentiel ou au niveau de production a pleine capacité.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">La différence entre le résultat du budget réel et le composant structurel est alors considérée être le résultat du budget cyclique et il apparait parce que l’économie dévie de son potentiel.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Donc si l’économie opère en-dessous de sa capacité, le revenu des taxes devrait être en dessous de son potentiel et les dépenses d'aides sociales devraient être au-dessus. Autrement dit, le solde budgétaire serait plus petit au niveau de production potentielle en relation à sa valeur actuelle si l'économie opérait au-dessous de sa pleine capacité. L'ajustement devrait fonctionner en sens inverse si l’économie opérait au-dessus de sa pleine capacité.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Si le budget est en déficit quand il est calcul</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> au niveau du "plein emploi" ou du niveau de production potentiel, alors nous appelons cela un déficit structurel et cela veut dire que l'impact total de la politique budgétaire discrétionnaire est expansionniste, indépendamment de ce que le résultat budgétaire réel est a présent. Si le budget est en excédent, nous avons un excédent structurel et cela veut dire que l'impact total de la politique budgétaire discrétionnaire est récéssionniste, indépendamment de ce que le résultat budgétaire réel est a présent.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Donc vous pouvez avoir une baisse de la croissance qui pousse le budget en déficit mais la position structurelle sous-jacente peut-être récéssionniste (c'est a dire un budget en excédent). Et inversement.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">La question se rapporte alors a comment le "potentiel" ou point de référence du niveau de production doit être mesuré. Le calcul du déficit structurel a engendr</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> un peu d'industrie parmi la profession faisant apparaitre beaucoup de problème complexe en rapport avec les ajustements pour l'inflation, les effets sur les termes commerciaux, changements de taux d’intérêts et plus.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">La majeure partie du débat s'est centrée sur comment calculer le point inobservable du plein emploi dans l’économie. Il y avait une pléthore de méthodes utilisées dans les périodes de véritable plein emploi pendant les années 60. J'examine cette controverse dans les blogs cités plus haut.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le résultat est que le courant économique dominant emploie une mesure du plein emploi biaisée (le NAIRU) qui sert de point de référence, ce qui veut dire que toute estimation du déficit structurel suggérera toujours que la position budgétaire discrétionnaire est "trop expansionniste" quand en fait elle est trop recessionniste. Cela reflète le biais en direction d'un chômage plus élevés que nécessaire qui est encastré dans l'approche économique dominante.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Donc, problèmes de mesures mis de coté, pourquoi le déficit structurel doit être zéro au niveau du plein emploi? Réponse: il n'y aucune logique a cette aspiration.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Cela dépends de ce qui se passe dans l’économie.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Il est crucial que les gens commencent a comprendre comment les secteurs qui constitue la macroéconomie interagissent. Vous ne pouvez pas comprendre les déclarations qui visent le secteur public -- quelle soient appropriées ou non -- a moins que vous ne connaissiez aussi le contexte.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le contexte est qu'il n'y a pas de véritable espoir d'une forte contribution extérieure </span><span style="color: black;">dans l'avenir proche </span><span style="color: black;">(le déficit du compte courant s'est agrandit vers la fin de l’année) en Grande-Bretagne et a un secteur privé extrêmement surendetté, souffrant de capitaux propres négatifs considérables dans leurs actifs immobiliers. La proportion de l’épargne des ménages a augmenté dans les récentes années étant donné qu'ils essayent de réduire leur endettement. L’investissement privé est très faible.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dans ces conditions la seule façon pour la croissance de se poursuivre (et d'augmenter) est que le secteur public fasse un déficit de même mesure que le manque de dépense laissé par l’épargne de secteur privé domestique et le déficit extérieur. Étant donné que la croissance a vacillé en Grande-Bretagne et qu'elle n'est pas assez forte pour prévenir l'augmentation du chômage, ces conditions signifient que le déficit public <b>doit </b>augmenter.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Toute notion de stratégie de "réduction de déficit" est simplement irresponsable et condamne la nation a un chômage élevé et une activité économique stagnante.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Même a un niveau de plein emploi, s'il y a un déficit extérieur et que le secteur priv</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> domestique souhaite épargner en général (dépenser moins qu'il ne gagne) alors le budget doit être en déficit "structurel". Si de cette position, le gouvernement essaye d’éliminer le déficit cela forcera rapidement l’économie a éliminé des emplois et la maintenance du plein emploi sera impossible.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Étant donn</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> que l’économie Britannique n'est nullement proche du plein emploi et s’éloigne de cet objectif a présent, il y a un besoin d'augmenter le déficit structurel.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Ce qui est clair -- aucun progressiste ne devrait envisager une quelconque notion de réduction du déficit a présent.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Est-ce que l'approche d'une moyenne de réduction de déficit est différente d'une règle budgétaire?</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Voici un graphique que j'ai créé pour comparer le plan réduction du déficit actuel d'Osborne qui projette de délivrer un déficit structurel sous la forme de pourcentage du PIB de -0.9 (c'est un excédent) en 2015-16, a l'approche du plan de la moyenne de réduction de déficit des "progressistes" qui projette de délivrer un excédent encore plus large (2 pour cent de PIB) deux ans plus tard en 2017-18.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le second plan prend une approche plus graduelle en commençant moins sévèrement et prenant la différence entre l'objectif final (qui est juste une règle budgétaire imposée) -- 2 pour cent d’excédent -- et la position du budget actuel et la divise par combien d’année il reste dans le chemin de l'ajustement déterministe impose pour calculer combien de réduction de déficit se produit dans chaque année suivante.</span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://lh6.googleusercontent.com/-dAlCIv9ZnXE/TYtkBLhSb6I/AAAAAAAAB-8/qfQytm-jwqM/s1600/UK_deficit_reduction_plan.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://lh6.googleusercontent.com/-dAlCIv9ZnXE/TYtkBLhSb6I/AAAAAAAAB-8/qfQytm-jwqM/s1600/UK_deficit_reduction_plan.jpg" /></a></div><br />
<span style="color: black;">Donc c'est juste une règle budgétaire remplacée par une autre. Si l'enfer se déchaîne, elles vont toutes deux échouer et les stabilisateurs automatiques vont les anéantir.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Peut être que vous vous demandez pourquoi ils ne proposent pas d’éliminer seulement le déficit structurel mais en fait, de conduire le budget en excédent.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dans le Rapport les auteurs disent:</span><br />
<div style="color: #0b5394;"><br />
</div><blockquote style="color: #0b5394;">"Nous pensons que le gouvernement a raison de viser un excédent pour le budget actuel ..."</blockquote><span style="color: black;">Pourquoi est-ce une cible appropriée?</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Il n'y a pas plus de discussion qui pourrait tracer le contour d'une stratégie forte basée sur l'export au moyen duquel le secteur privé produirait de tels excédents et le désir d’épargne du secteur prive général serait satisfait et ou le secteur du gouvernement devrait faire un excédent budgétaire pour ralentir l’économie.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Dans toutes leurs simulations d'estimation de croissance, je ne vois pas l’économie en surchauffe envisagée.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Je ne vois pas non plus de discussion sur les excédents extérieurs ou la mention d'un secteur privé massivement surendetté. Toutes ces réalités qui sont entrelacées avec le résultat économique et le budget du gouvernement sont ignorés dans le Rapport.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Est-ce une omission importante? Réponse: définitivement. Se referez plus haut a ma discussion sur les balances sectorielles.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Ces personnages établissent des stratégies de réduction du déficit sans référence cohérente aux autres majeurs agrégats macroéconomiques.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Donc si le secteur extérieur reste en déficit (et il risque de le rester), leur plan de réduction budgétaire conduira le secteur privé en déficit (et augmentera l'endettement privé) un peu plus lentement que le plan d'Osborne.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Un des problème majeur auquel la Grande Bretagne fait face a présent est ce surendettement du secteur privé. Ce secteur doit réduire son exposition a l'endettement. Il ne pourra pas le faire sous le plan de réduction du déficit.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Le Rapport "progressiste" est silencieux sur ce problème, ce qui suggère qu'ils ne l'ont même pas considéré. Mais alors étant donné que au moins l'un d'entre eux est un expert auto-proclam</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> en "politique macroéconomique, la structure de l’économie britannique, la Taxation, l’épargne et l'emprunt des ménages" il serait étonnant qu'ils ne l'aient pas fait.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Ce qui veut dire que leur plan est fou au lieu d’être simplement mal informé.</span><br />
<br />
<br />
<b style="color: #0b5394;">Conclusion</b><br />
<br />
<span style="color: black;">Restez a l’écoute pour la partie 5 de cette série. Les "progressistes" auto-proclam</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s sont en train d'essayer de rester pertinent dans le débat mais ils délivrent simplement le débat aux conservateurs. C'est terriblement décevant.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">C'est tout pour aujourd'hui! </span><br />
<br />
</div>alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-26360523094762278872011-02-20T17:20:00.002-06:002011-05-04T18:47:18.447-05:00L'abc du déficit budgétaire – Troisième partie<div style="color: #0b5394;"> Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=381#more-381"><span style="color: black;">Deficit spending 101 – Part 3</span></a> </div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">2 Mars 2009</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.</b></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">C'est la troisième partie de l'abc du déficit budgétaire, qui est une série que j’écris pour aider a comprendre pourquoi nous ne devons pas avoir peur des déficits. </span><span style="color: black;">Dans ce blog nous considérons les impacts du déficit sur le système bancaire pour dissiper les mythes récurrents que les déficits augmentent les besoins d'emprunt du gouvernement et qu'ils poussent les taux d’intérêts a la hausse.</span><span style="color: black;"> Les deux arguments sont apparentés. </span></div><div style="color: #0b5394;"><span style="color: black;">Les conclusions importantes sont: (a) les déficits introduisent des dynamiques qui mettent une pression <b>a la baisse</b> sur les taux d’intérêts; et (b) l’émission de dette par le gouvernement ne "finance" pas sa dépense.</span><br />
<span style="color: black;">La dette est émise pour soutenir la politique monétaire qui s'exprime par la volonté de la RBA (banque centrale australienne) de maintenir un taux d’intérêt ciblé.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
<span style="color: black;">Dans <a href="http://alienaeconomics.blogspot.com/2011/02/labc-du-deficit-budgetaire-premiere.html">L'abc du déficit budgétaire - Première partie</a>, (V.O. <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=332">ici</a>) j'ai fourni un diagramme qui décrivait la relation verticale entre le gouvernement et le secteur non-gouvernemental par lequel les actifs financiers nets (monnaie) entrent et sortent de l’économie.</span><br />
<span style="color: black;">Quelles sont ces transactions verticales entre le gouvernement et le secteur non-gouvernemental et quel est leur importance dans la compréhension du fonctionnement de l’économie? </span><br />
<span style="color: black;">Voici un autre diagramme apparenté (pris de mon dernier livre "<a href="http://www.e-elgar.co.uk/Bookentry_Main.lasso?id=1188">Le plein emploi abandonné: sables mouvants et échecs politiques</a>") pour aider a la connexion des pièces. </span><br />
<span style="color: black;">Je vous suggère de cliquer sur l'image ci-dessous pour l'afficher dans une nouvelle fenêtre et l'imprimer pour l'avoir à côté de vous pendant que vous lisez le reste du texte.</span></div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><br />
<a name='more'></a><br />
</div><div style="color: #0b5394;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-YMbr1w9LOKM/TWAGLFxbo2I/AAAAAAAAB-I/HujYD18UnPo/s1600/vertical_horizontal_relations_fr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-YMbr1w9LOKM/TWAGLFxbo2I/AAAAAAAAB-I/HujYD18UnPo/s1600/vertical_horizontal_relations_fr.jpg" /></a></div><div style="color: #0b5394;"><br />
<br />
<b><span style="color: black;">Relations monétaires verticales et horizontales</span></b><br />
<br />
<span style="color: black;"> Vous verrez que ce diagramme comporte plus de détails que le diagramme original de la Première partie, qui montrait les relations essentielles entre les secteurs gouvernemental et non-gouvernemental arrangés verticalement.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> En vous concentrant d'abord sur la chaine verticale, vous verrez que l'assujettissement à l'impôt se trouve tout en bas du composant vertical, exogène, de la monnaie. Le secteur gouvernemental consolidé (le Trésor et RBA (banque centrale)) est au sommet de la chaîne verticale parce qu'il est l'émetteur exclusif de la monnaie. La section du graphique du milieu est occupée par le secteur (non-gouvernemental) privé. Il échange des marchandises et des services pour les unités monétaires de l'état, paie des impôts, et accumule le résiduel (qui est dans le sens comptable, les dépenses fédérales) sous la forme: d'especes en circulation, des réserves (soldes bancaires detenues par les banques commerciales a la RBA) ou des obligations (bonds du Trésor) gouvernementales ou des titres (dépôts; offert par la RBA).</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Les unités monétaires utilisées pour le paiement des impôts sont consumées (détruites) dans le processus de paiement. Étant donné que le gouvernement national peut émettre des unités monétaires papier ou des informations comptables a la RBA à volonté, les paiements des taxes ne fournissent pas a l'Etat une capacité supplémentaire (reflux) de dépense. </span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Les deux branches du gouvernement (le trésor et la banque centrale) ont un impact sur le stock d'actifs financiers accumulés dans le secteur non-gouvernemental et la composition des actifs.</span><br />
<span style="color: black;"> Le déficit gouvernemental (les opérations du trésor) détermine le stock cumulé d'actifs financiers dans le secteur privé. Les décisions de la banque centrale déterminent alors la composition de ce stock en termes de billets et pièces de monnaie (espèces), de réserves bancaires et d'obligations d'État.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Le diagramme ci-dessus montre comment le stock cumulé est détenu dans ce que nous désignons par "la boite a trésor" du Secteur Non-gouvernemental, qui entrepose les stocks de monnaie fiduciaire (fiat), les réserves bancaires et les obligations d'État. </span><span style="color: black;">J'ai inventé cette analogie de "boite a trésor" pour désabuser le public de la notion que quelque part à Canberra (capitale australienne) il y avait un endroit de stockage où le gouvernement national mettait à part tous ces excédents budgétaires pour une utilisation postérieure -- ce qui était l'affirmation principale du régime fédéral précédent. Il n'y a en réalité aucun endroit de stockage parce que quand un excédent est exécuté, le pouvoir d'achat est détruit pour toujours. Cependant, le secteur non-gouvernemental a certainement un "boite a trésor" dans le système bancaire et ailleurs.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Tous les paiements provenant du secteur gouvernemental en direction du secteur non-gouvernemental qui ne finance pas l'assujettissement à l'impôt, restent dans le secteur non-gouvernemental sous forme d’espèces, de réserves ou d'obligations. Donc nous pouvons comprendre le stockage d'actifs financiers dans la "boite a trésor" comme étant l'image en miroir des déficits budgétaires cumulés.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Les impôts sont au bas de la chaîne verticale exogène et vont droit au dépotoir, ce qui souligne qu'ils ne financent rien. Tandis que les impôts réduisent le solde des comptes bancaires du secteur priv</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">, le Gouvernement n'obtient en réalité rien -- les réductions du solde sont comptabilisées, mais ne vont nulle part. Ainsi le concept d’épargne faite par un gouvernement émetteur de sa propre monnaie fiat n'a aucune pertinence. Les gouvernements peuvent utiliser leurs dépenses nettes pour acheter les actifs stockés (dépensant les surplus en or par exemple ou, comme en Australie, d'actifs financiers du secteur privé stockés dans le "Future Fund") mais ce n'est pas la même chose de dire que, quand les gouvernements font des surplus budgétaires (les impôts sont en excès par rapport aux dépenses), les fonds sont stockés et peuvent être dépensés dans l'avenir.</span><span style="color: black;"> Ce concept est erroné. Finalement, les paiements résultant de la vente d'obligation sont aussi comptabilis</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s comme une ponction sur la liquidité, mais vont aussi au "dépotoir".</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Les marchés du crédit priv</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s représentent les relations </span><span style="color: black;">horizontales </span><span style="color: black;">(décrites par les flèches horizontales) et logent l’activité de crédit par effet de levier par les banques commerciales, entreprises, et ménages (y compris étranger) que de nombreux économistes de tradition Post Keynésienne considèrent être un circuit endogène de la monnaie. La distinction cruciale est que les transactions horizontales <b>ne créent pas</b> d'actifs financiers nets -- tous les actifs créés sont compensés par une dette équivalente donc le résultat net de ces transactions est égal a zéro.</span><br />
<span style="color: black;"> Les implications de cela vont être examinées bientôt quand nous considèrerons l'impact de la dépense nette du gouvernement sur la liquidité et le rôle de l’émission d'obligation d’État.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> L'autre point important est que l’activité d'endettement privé, dont le résultat net est zéro, n'est pas une partie opérationnelle de la "boite a trésor" ou sont stockés monnaie, réserves ou bons.</span><br />
<span style="color: black;"> Les banques commerciales n'ont pas besoin de réserves pour générer du crédit, contrairement a la représentation populaire faite dans les livres économiques standards.</span><br />
<span style="color: black;"> </span><br />
<span style="color: black;">Les opérations de la banque centrale ont pour but de gérer la liquidité dans le système bancaire, de façon a ce que le taux d’intérêt a court terme corresponde a la cible officielle qui définit la position courante de la politique monétaire.</span><span style="color: black;"> En achevant ce but, la banque centrale peut: (a) intervenir sur le march</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> interbancaire pour administrer journellement l'offre et la demande de fond;</span><br />
<span style="color: black;"> (b) acheter certain actifs financiers a un taux réduit aux banques commerciales; et (c) imposer un taux de pénalité sur les banques qui requiert des fonds en urgence. En pratique, la gestion de la liquidité est en grande partie achevée a travers (a).</span><br />
<span style="color: black;"> Cela étant dit, la fonction des opérations de la banque centrale existent pour compenser les facteurs opérationnels dans le système bancaire en changeant la composition des réserves, des espèces et titres, et n’altère pas les actifs financiers nets du secteur non-gouvernemental.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Les marchés de capitaux sont la où les banques commerciales (et d'autres intermédiaires) négocient des instruments financiers à court terme entre elles pour satisfaire aux exigences de niveau de réserves légal ou cherchent des fonds pour des fins commerciales. </span><span style="color: black;">Selon le diagramme, toutes ces transactions sont horizontales et leur résultat net est égal a zéro. </span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Les banques commerciales maintiennent des comptes a la banque centrale, ce qui permet a leur réserves d’être administrer et aussi, au système de compensation de bien fonctionner. En plus d'établir le taux de prêt (taux d'escompte) la RBA fixe également le taux de soutien (taux de rémunération des dépôts pour la BCE) qui est payé sur les réserves des banques commerciales.</span><br />
<span style="color: black;"> De nombreux pays (comme l'Australie, le Canada et les zones telles que l'Union Monétaire Européenne) maintiennent un rendement par défaut sur les comptes de réserve en surplus (par exemple, la RBA paie un rendement par défaut égale à 25 points de base, inférieur au taux au jour le jour sur le surplus des comptes de règlement d’échange).</span><br />
<span style="color: black;"> D'autres pays, comme le Japon, ne proposent pas de paiement d’intérêts sur les réserves bancaires ce qui signifie que l'excédent de liquidités persistant pousse le taux d'intérêt à court terme à zéro (comme au Japon jusqu'à la mi-2006) à moins que le gouvernement ne vende des obligations (ou augmente les impôts).</span><br />
<span style="color: black;"> Le taux de soutien devient le taux d'intérêt plancher pour l'économie. </span><br />
<br />
<div style="color: black;">Le taux d'intérêt cible opérationnel, qui représente la position de politique monétaire actuelle, est fixé par la banque centrale entre le taux de soutien et le taux d'escompte. Cela effectivement crée une bande [de variation] ou un écart dans lequel les taux d'intérêts à court terme peuvent fluctuer en même temps que la variabilité de liquidité. C'est cet écart que la banque centrale administre dans ses opérations quotidiennes.</div><div style="color: black;"><br />
Dans la plupart des nations, les banques commerciales doivent maintenir conformément à la loi des soldes de réserves positifs à la banque centrale, accumulées au cours d'une période spécifique. À la fin de chaque jour, les banques commerciales doivent évaluer le statut de leurs comptes de réserves.<br />
Celles qui sont en déficit peuvent emprunter les fonds requis a la banque centrale au taux d'escompte. Alternativement, les banques qui ont des réserves en excès ne vont gagner que le taux de soutien (taux de rémunération des dépôts pour la BCE) qui est en-dessous du taux d'intérêt du marché au jour le jour.<br />
Il est clairement profitable pour les banques qui ont des fonds en excès de prêter a d'autres banques en déficit au taux du marché. La compétition entre les banques qui ont un excès de réserves font pression a la baisse sur le taux a court terme (taux au jour le jour) et selon l’état des liquidités globale, peut conduire le taux interbancaire en dessous du taux d'intérêt cible opérationnel (taux de refinancement a la BCE). Quand le système est en excèdent cette compétition fait baisser le taux au niveau du taux de soutien (taux de rémunération des dépôts).</div><div style="color: black;"><br />
La demande pour les fonds a court terme sur le marché des capitaux est une fonction négative du taux d’intérêt interbancaire puisqu'à un taux plus élevé, moins de banques sont enclines à emprunter a d'autre banques leurs manques de réserves prévus, comparé au risque, à la fin du jour, de devoir emprunter a la banque centrale pour couvrir les prévisions erronées de la position de leur réserves.</div><div style="color: black;"><br />
L'instrument principal de gestion de cette liquidité sont les opérations de marché, c'est-à-dire acheter et vendre la dette gouvernementale. Quand les pressions compétitives sur le marché de fonds au jour le jour conduisent le taux interbancaire en-dessous du taux cible voulu, la banque centrale draine la liquidité en vendant de la dette gouvernementale. Ces interventions de marché aboutiront donc à une valeur plus élevée pour le taux au jour le jour. De façon importante, nous caractérisons l'émission de dettes comme une opération de politique monétaire conçue pour fournir la maintenance du taux d'intérêt. <br />
C'est en contraste complet avec la théorie orthodoxe qui affirme que l'émission de dette est un aspect de la politique budgétaire et est requise pour financer le déficit.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Le point significatif de cette discussion que nous bâtissons est d'exposer le mythe de l'effet d’éviction en montrant que la dépense nette du gouvernement (déficits) qui n'est pas prise en compte par la banque centrale dans sa décision de liquidité, se manifestera en tant qu’excès de réserves sur les soldes provisoire (réserves bancaires) des banques commerciales a la banque centrale.<br />
Nous appelons cela un excédent a l’échelle du système. Dans ces circonstances, les banques commerciales feront face à un taux de soutien inférieur sur leurs réserves en surplus si elles ne cherchent pas d'échange plus profitables avec d'autres banques qui peuvent être déficiente en réserves. La compétition qui s'ensuit pour se débarrasser de l’excèdent de réserves met une pression a la baisse sur le taux au jour le jour. Cependant, parce que ce sont des transactions horizontales et leur résultat net est nécessairement zéro, l’échange interbancaire ne peut pas se débarrasser de l'excédent qui existe a l’échelle du système. <br />
En conséquence, si la banque centrale souhaite maintenir l'objectif de taux au jour le jour, elle doit donc drainer cette liquidité en excédent en vendant de la dette gouvernementale, qui est une transaction verticale. </div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;"><b>Le mythe de l'effet d’éviction</b><br />
<br />
Nous savons maintenant que c'est un mythe pour perpétuer l’idée qu'un gouvernement souverain dans sa monnaie est financièrement contraint. Ce mythe sous-tends les arguments d’économistes orthodoxes qui sont opposés a l'intervention du gouvernement dans la politique macroéconomique. Il y a un autre mythe persistant qui doit être dissipé - que les dépenses du gouvernement évincent les dépenses privées par leurs effets sur le taux d'intérêt.</div><div style="color: black;"><br />
Nous avons vu que la banque centrale administre nécessairement le taux d'intérêt et n'est pas soumise aux forces directes du marché. L'approche macro-économique orthodoxe soutient que les déficits persistants réduisent l'épargne nationale … [et exigent] … des taux d'intérêt réels plus élevés et réduisent les niveaux de dépenses d'investissement privés.</div><div style="color: black;"><br />
Malheureusement, les partisans de cette logique qui lie automatiquement les déficits budgétaires avec l'émission croissante de dette, et donc des taux d'intérêt en hausse, échouent à comprendre comment les taux d'intérêt sont fixés et le rôle que l'émission de dette joue dans l'économie. <br />
Clairement, la banque centrale peut choisir de fixer et laisser le taux d'intérêt à zero pour cent, indifféremment, si cela doit être favorable aux taux d'investissement de maturité plus longue.</div><div style="color: black;"><br />
Tandis que nous avons vu que les fonds que le gouvernement dépense ne viennent de nulle part et la collecte des impôts ne va nulle part, il y a des impacts substantiels de la liquidité issue de la dépense nette du gouvernement. Si les fonds qui achètent les obligations viennent de la dépense du gouvernement, comme la logique de la comptabilité l'impose, alors toute notion que la dépense du gouvernement rationne l’épargne finie qui pourrait être utilisées pour l'investissement privé est un non-sens. </div><span style="color: black;"></span><span style="color: black;">Un expert financier aux États-Unis, Tom Nugent le résume comme cela :</span><br />
<br />
<blockquote style="color: #3d85c6;">"On peut aussi voir que la crainte de la hausse des taux d'intérêt face a des déficits budgétaires en hausse n'a pas beaucoup de sens quand l'impact de la dépenses du déficit gouvernemental est pris en compte, parce que l'offre de titres du trésor offerts par le gouvernement fédéral est toujours égale aux fonds nouvellement créés. L'effet net est toujours fictif ("wash") et le taux d'intérêt est toujours celui que la Réserve fédérale décide. <br />
Notez qu'au Japon, qui a la dette publique la plus haute jamais enregistrée, déclassée de façon répétée, le gouvernement Japonais émet des bons du trésor à .0001 %! Si les déficits causaient vraiment la hausse des taux d'intérêts, le Japon aurait fermé il y a longtemps! "</blockquote><br />
<span style="color: black;"> Comme je l'ai précédemment expliqué, seule les transactions entre le gouvernement fédéral et le secteur privé changent le solde du système. La dépense du gouvernement et les achats de titres gouvernementaux (bons du Trésor) par la banque centrale ajoute la liquidité et la taxation et les ventes bons du Trésor draine la liquidité. Ces transactions influencent la situation de trésorerie du système sur une base journalière, et pour n'importe quel jour, peuvent aboutir à un excédent (déficit) dans le système en raison de la sortie de fonds du secteur officiel étant au-dessus (au-dessous) de l'afflux de fonds en direction du secteur officiel. La situation de trésorerie du système a des implications cruciales pour la politique monétaire de la banque centrale parce que c'est un déterminant important dans l'utilisation d’opérations de marché (vente et achat de bons) par la banque centrale.</span><br />
<br />
<span style="color: black;"> Voici un autre diagramme que j'ai dessiné pour vous aider a faire sens de cette partie de l'argumentation. Je vous suggère de cliquer sur l'image pour l'afficher dans une nouvelle fenêtre et l'imprimer en référence pour rendre l'argumentation plus facile a suivre.</span><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-JpMPuQPW7L0/TWGdDHmp_ZI/AAAAAAAAB-M/xkItsoEFGSQ/s1600/deficits_and_money_fr_02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-JpMPuQPW7L0/TWGdDHmp_ZI/AAAAAAAAB-M/xkItsoEFGSQ/s1600/deficits_and_money_fr_02.jpg" /></a></div><br />
<div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Vous pouvez voir que les fonctions des branches du gouvernement sont résumés: (a) Le Trésor conduit la politique fiscale (budgétaire) que nous résumons par dépense du gouvernement et taxation qui ont un impact sur l’économie -- soit par un excèdent (G > T) ou un déficit (G < T); et (b) La RBA (banque centrale Australienne) conduit la politique monétaire en fixant un taux d’intérêt cible. Elle doit aussi administrer le solde de trésorerie a l’échelle du système pour garder le contrôle de son taux cible. Elle fait cela en vendant/achetant de la dette gouvernementale pour influencer les positions des réserves des banques commerciales.</div><div style="color: black;"><br />
Donc pourquoi le gouvernement émet de la dette si ce n'est pas pour financer ses dépenses? C'est en fait plutôt pour maintenir ces réserves bancaires d'une façon telle, qu'un taux au jour le jour particulier peut être défendu par la banque centrale. Vous pouvez voir sur le diagramme que G ajoute des réserves et T les draine. Donc, a n'importe quel jour particulier, si G > T (un déficit budgétaire) alors les réserves sont globalement en hausse. N'importe quelle banques peut être a court de réserves mais globalement la somme totale des réserves bancaires est en excèdent. En Australie, les réserves au jour le jour rapportent moins que le taux cible (tandis que dans certain pays elles ne rapportent rien).<br />
Donc c'est dans l’intérêt des banques commerciales d'essayer d’éliminer toutes les réserves indésirables a la fin de chaque journée. Les banques en excèdent vont essayer de prêter leur excédent de réserves sur le marche interbancaire. Certaines banques en déficit vont clairement être intéressées par ces prêts pour consolider leur position et éviter de devoir aller a la fenêtre d'escompte de la RBA qui est plus chère.</div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">Le résultat, cependant, est que la compétition entre les banques en excèdent pour se débarrasser de leurs excès de réserves <b>conduit le taux d'intérêt à court terme a la baisse</b>. Mais, si vous avez compris la discussion ci-dessus au sujet des transactions horizontales (leur résultat net est égal a zéro!) alors vous êtes conscient que le système bancaire non gouvernemental ne peut pas par lui-même (conduire des transactions horizontales entre des banques commerciales - c'est-à-dire emprunter et prêter sur le marché interbancaire) éliminer l'excès de réserves a l’échelle du système que le déficit budgétaire a crée.</div><div style="color: black;"><br />
Ce qui est nécessaire est une transaction verticale - c'est-à-dire, une interaction entre les secteurs gouvernemental et non-gouvernemental. Dans le diagramme vous verrez que les ventes d'obligation peuvent drainer les réserves en offrant aux banques un titre productif d'intérêt attractif (dette gouvernementale) qu'elles peuvent acheter pour éliminer leur excès de réserves.</div><div style="color: black;"><br />
C'est-à-dire, les ventes d'obligation (émission de dette) permettent a la RBA de drainer n'importe quel excès de réserves dans le système et restreindre la pression a la baisse sur le taux d’intérêt. En faisant cela, la banque centrale maintient son contrôle sur la politique monétaire. Point important:<br />
<br />
*les déficits budgétaires font pression <b>a la baisse</b> sur le taux d’intérêt;<br />
<br />
*la vente d'obligation maintient le taux d’intérêt cible de la RBA; </div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: black;">En conséquence, le concept de monétisation de dette est illogique. Une fois que l'objectif de taux au jour le jour est fixé, la banque centrale devrait seulement échanger des titres gouvernementaux si des changements de liquidité sont exigées pour soutenir cette cible. Étant donné que la banque centrale ne peut pas contrôler les réserves alors la monétisation de la dette est strictement impossible. Imaginez que la banque centrale négocie des titres gouvernementaux avec le trésor, qui alors augmenterait la dépense du gouvernement. <br />
Les réserves en excès forceraient la banque centrale a vendre la même quantité de titres gouvernementaux aux marchés privés ou permettraient au taux au jour le jour de chuter au niveau du taux de soutien (taux de rémunération des dépôts pour la BCE). Ce n'est pas de la monétisation, mais plutôt la banque centrale agissant simplement comme courtier dans le contexte de la logique du fixement du taux d'intérêt pour la politique monétaire.</div><div style="color: black;"><br />
En fin de compte, les agents privés peuvent refuser de détenir les nouveaux stocks de monnaie ou d'obligations supplémentaires. Sans émission de dette, les taux d'intérêts chuteront au niveau du taux de soutien (taux de rémunération des dépôts pour la BCE) de la banque centrale (qui peut être zéro). <br />
Il est alors aussi clair que le secteur privé, au niveau microéconomique, peut seulement se débarrasser du solde de trésorerie indésirables, en l'absence de dette gouvernementale, en augmentant son niveaux de consommation (désépargne). <br />
Étant donné la structure fiscale actuelle, cette volonté de réduire l’épargne nette produirait une expansion privée et réduirait le déficit, reconstituant finalement l'équilibre du portefeuille a un niveaux d'emploi privé plus élevé et baisserait le déficit budgétaire requis aussi longtemps que les désirs d'épargne restent bas. Clairement, il n'y aurait aucune volonté de la part du gouvernement pour accroitre l'économie au-delà de sa limite réelle. <br />
Que cela produise de l'inflation dépend de la capacité de l'économie d'accroitre la production réelle pour satisfaire la demande nominale en augmentation. Cela n'est pas compromis par la taille du déficit budgétaire. <br />
<br />
Voici un résumé des conclusions principales de ce blog.</div><div style="color: black;">* La banque centrale (RBA) fixe le taux d'intérêt à court terme basé sur ses aspirations de politique monétaire. Du point de vue opérationnel, les déficits budgétaires mettent une pression <b>a la baisse</b> sur le taux d’intérêt contrairement au mythe qui apparaissent dans les livres macroéconomiques au sujet de l'effet d’éviction. La banque centrale peut contrecarrer ces pressions en vendant des obligations d'État, qui sont équivalentes à l'emprunt du gouvernement au public.<br />
<br />
* La pénalité pour le non emprunt (par l'Etat) est que le taux d'intérêt chutera en bas de la bande [de variation] prévalant dans le pays et qui peut être zéro si la banque centrale n'offre pas de paiement sur les réserves, <br />
Par exemple, le Japon a pu maintenir une politique de taux d'intérêt zéro pendant des années avec des déficits budgétaires records simplement en dépensant plus qu'il n'emprunte. </div><div style="color: black;">Cela illustre aussi que les dépenses du gouvernement sont indépendantes de l'emprunt, avec ce dernier mieux pensé comme venant après les dépenses.</div><div style="color: black;">* L'émission de dettes gouvernementales est une considération de politique monétaire plutôt qu'être intrinsèque à la politique budgétaire; et</div><div style="color: black;">* Un excédent budgétaire décrit, depuis une perspective comptable, ce que le gouvernement a fait et non pas ce qu'il a reçu.<br />
<br />
En bref, nous devrions rejeter toute notion affirmant que les déficits fédéraux émergeants sont destructeurs et endetteront les générations futures. Le gouvernement a choisi de maintenir un taux d'intérêt à court terme positif et cela exige l'émission de dette s'il y a des pressions a la baisse sur ce taux venant du système bancaire. Dans le blog suivant sur cette série L'abc du déficit budgétaire - Quatrième partie, j'argumenterai pourquoi les taux d'intérêt à court terme devraient être laissés à ou autour de zéro, comme ils le sont au Japon et aux États-Unis à présent.<br />
<br />
</div><div style="color: black;"><br />
</div></div>alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-49892457527257199222011-02-16T17:58:00.008-06:002012-04-15T09:13:39.392-05:00L'abc du déficit budgétaire - Deuxième partie<div style="color: #0b5394;">
Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div>
<br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=352">Deficit spending 101 – Part 2</a><br />
23 Fevrier 2009<br />
<br />
<b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia. </b><br />
<br />
C'est le second blog sur la série que je suis en train d’écrire pour expliquer pourquoi nous ne devons pas avoir peur des déficits. Dans ce blog nous éclaircissons quelques mythes qui entourent le prétendu "financement" des déficits budgétaires. En particulier, je traite le mythe qui affirme que les déficits sont inflationnistes et/ou augmentent le besoin du gouvernement a emprunter. La conclusion importante a retenir est que le gouvernement fédéral n'est pas contraint financièrement et peut dépenser autant qu'il le choisit dans la limite des biens qui sont offert a la vente. Il n'y a aucun caractère inévitable que ces dépenses seront inflationnistes et cela ne demande pas nécessairement une augmentation de la dette publique.<br />
<br />
La première chose a se rappeler de la <a href="http://alienaeconomics.blogspot.com/2011/02/labc-du-deficit-budgetaire-premiere.html">première partie</a> (V.O. <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=332">ici</a>) est que les dépenses des citoyens privés sont contraintes par la source des fonds disponibles, incluant les revenus de toute origine, la vente d'actif et l'emprunt. Les dépenses du gouvernement, cependant, sont largement facilitées par les chèques émit par le gouvernement et couvert par la banque centrale. L'arrangement que le gouvernement a avec sa banque centrale pour l'expliquer est largement sans importance. Quand les bénéficiaires de ces chèques (vendeurs de biens et services au gouvernement) les déposent a leur banque, les chèques sont compensés a travers la chambre de compensation de la banque centrale (réserves), et un crédit apparait sur ces comptes dans le système bancaire commercial. En d'autre terme, le gouvernement dépense simplement en créditant les comptes bancaires du secteur privé a la banque centrale.<br />
Opérationnellement, ce processus est indépendant de tous revenus antérieurs, y compris de la taxation et l'emprunt. L’approvisionnement des comptes ne réduit ou ne diminue pas les actifs du gouvernement ou sa capacité de dépense.<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
Alternativement, quand les taxes sont payées par les chèques du secteur privé (ou par transferts bancaires), qui sont prélevés sur les comptes privés détenus par les banques commerciales, la banque centrale débite un compte bancaire du secteur privé. Aucune ressources réelles n'a été transférées au gouvernement. La capacité du gouvernement a dépenser n'a pas non plus été augmentée par le débit de ces comptes privés.<br />
<br />
En général, la science économique dominante se trompe en brouillant les différences entre le budget des ménages privés et le budget du gouvernement. Une déclarations comme celle-ci, venant d'un économiste réputé Robert Barro, qui prétend que "nous pouvons représenter l'épargne et la désépargne du gouvernement exactement comme nous représentons l'épargne et la désépargne des ménages" est complètement fausse.<br />
<br />
La science économique dominante utilise le cadre de la Contrainte Budgétaire Gouvernementale (CBG) pour analyser trois formes présumées de financement public:<br />
<br />
(1) Augmenter les impôts; (2) Vendre de la dette publique porteuse d'intérêts au secteur privé (obligations); et (3) émettre de la monnaie de base (réserves) non porteuse d'intérêt (création de monnaie).<br />
<br />
Plusieurs scénarios sont construits pour montrer que tous ces déficits sont inflationnistes si financés par la monnaie de base (monétisation de la dette), ou compressent la dépense du secteur privé, si financés par émission obligataire. Quant en réalité le CBG (contrainte budgétaire gouvernementale) est juste une identité comptable "ex post" (après l'événement), la science économique orthodoxe prétend que c'est une contrainte financière sur les dépenses de gouvernement "ex ante"(avant l'événement).<br />
<br />
Le cadre du CBG mène les étudiants à croire qu'à moins que le gouvernement veuille imprimer de la monnaie et causer de l'inflation, le gouvernement doit augmenter les impôts ou vendre des obligations pour trouver l'argent et pouvoir dépenser. Les gens ont la compréhension erronée que la taxation et la vente d'obligation fournissent de l'argent au gouvernement qu'il utilise pour dépenser. Donc si le gouvernement augmente son déficit (dépense plus qu'il ne taxe) alors il doit augmenter ses ventes d'obligations ou "imprimer de la monnaie", deux solutions jugées indésirable.<br />
<br />
Mais la réalité est bien loin de cette conception erronée sur la façon dont le gouvernement conduit son budget.<br />
Premièrement, un ménage, utilise la monnaie, et par conséquent doit financer sa dépense préalablement, ex ante, alors que le gouvernement, qui est l'émetteur de la monnaie, doit dépenser nécessairement en premier lieu (provisionner les comptes bancaire du secteur privé) avant de pouvoir débiter ces comptes privés ultérieurement. Le gouvernement est la source des fonds dont le secteur privé a besoin pour payer ses impôts et épargner (y compris le besoin de maintenir les soldes des transactions). Clairement le gouvernement est toujours solvable quant à sa propre monnaie d'émission.<br />
<br />
La science économique dominante donne aussi une image inexacte de ce qu'elle appelle la "création monétaire". Dans le populaire manuel macroéconomique, Olivier Blanchard (1997) dit que le gouvernement:<br />
<blockquote style="color: #3d85c6;">
"peut aussi faire quelque chose qui ni vous ni moi ne pouvons faire. Il peut en effet, financer le déficit par création monétaire. La raison de l'utilisation de la phrase "en effet", et que ... le gouvernement ne crée pas de monnaie; la banque centrale crée la monnaie.<br />
Mais avec la coopération de la banque centrale, le gouvernement peut en effet se financer lui-même par la création monétaire. Il peut émettre des obligations et demander a la banque centrale de les acheter.<br />
La banque centrale paye le gouvernement avec la monnaie qu'elle crée, et le gouvernement utilise cette monnaie pour financer le déficit. Ce processus est appelé monétisation de la dette."</blockquote>
<br />
C'est ce que les économistes dominants appellent "imprimer de la monnaie". Cependant, c'est une conception erronée en terme de système monétaire. Monétiser veut dire convertir en monnaie. L'or était monétisé quand le gouvernement émettait des "gold certificates" pour acheter cet or. Monétiser se produit aussi quand la banque centrale achète des devises étrangères.<br />
Acheter des devises étrangères converti, ou monétise, cette devise étrangère dans la monnaie d’émission. La banque centrale offre alors des obligations a la vente, pour permettre aux dollars, qui viennent juste d’être ajoutés au système bancaire, une place où gagner des intérêts. Ce procédé fait référence a la stérilisation. Au sens large du terme, la dette d'un gouvernement souverain émetteur d'une monnaie fiduciaire (fiat) est de la monnaie, et le déficit budgétaire est le processus de monétisation de ce que le gouvernement achète.<br />
<br />
C'est en fait évident mais toutes les dépenses du gouvernement implique la création monétaire.<br />
Mais ce n'est pas le sens du concept de monétisation de la dette qui est fréquemment employé dans les discussions de politique monétaire dans les manuels d’économie et le débat public en général.<br />
En suivant la conception de Blanchard, la monétisation de la dette fait généralement référence au procédé par lequel la banque centrale achète les obligations du gouvernement directement au Trésor.<br />
En d'autre terme, le gouvernement emprunte de la monnaie à la banque centrale plutôt qu'au public. La monétisation de la dette est le procédé qui laisse entendre qu'un gouvernement est dit qu'il imprime de la monnaie. La monétisation de la dette, toute chose égale, est dite responsable de l'augmentation de la masse monétaire et peut mener a une sévère inflation.<br />
<br />
Toutefois, la peur de la monétisation de la dette est infondée, non seulement parce que le gouvernement n'a pas besoin de monnaie pour dépenser mais aussi parce que la banque centrale n'a pas l'option de monétiser la dette en cours du gouvernement ou la dette toute nouvellement émise. Dans la troisième partie je montrerai que, aussi longtemps que la banque centrale a le mandat de maintenir une cible pour le taux d’intérêt a court terme, la taille des achats et ventes de dette n'est pas discrétionnaire.<br />
Le manque de contrôle de la banque centrale sur la quantité de réserve met en évidence l’impossibilité de la monétisation de la dette. La banque centrale est incapable de monétiser la dette du gouvernement en achetant des obligations à son gré parce que faire cela causerai la chute du taux d’intérêt a court terme et/ou de tout autre taux de support qu'elle a mise en place pour les reserves excédentaires. Nous allons examiner cela petit a petit dans la troisième partie.<br />
<br />
En résumé, nous pouvons conclure de l'analyse ci-dessus, que le gouvernement dépense (introduit des actifs financiers nets dans l’économie) en créditant les comptes bancaires en addition de l’émission de chèques ou d’espèces. En outre, cette dépense n'est pas contrainte par le revenu. Un gouvernement émetteur de sa propre monnaie fiduciaire (fiat) n'a pas de contrainte financière sur sa dépense, ce qui n'est pas la même chose que de reconnaitre les contraintes budgétaires auto-imposées (politiques).<br />
<br />
Une fois que l'on réalise que la dépense du gouvernement n'est pas contrainte par les revenus alors nous devons analyser les fonctions de la taxation sous un autre angle. La taxation fonctionne de façon a encourager les offres faites au gouvernement par des individus privés, de biens et services en échange pour les fonds nécessaire a l'extinction de la dette d’impôt.<br />
<br />
La conception orthodoxe est que la taxation fournit les revenus au gouvernement qu'il exige afin de pouvoir dépenser. En fait, l'inverse est la réalité. La dépense du gouvernement fournit les revenus au secteur non-gouvernemental qui alors lui permet d’éteindre sa dette d’impôt. Donc les fonds nécessaire pour payer ces impôts sont fourni au secteur non-gouvernemental par la dépense du gouvernement. Il s'ensuit que l'assujettissement a l’impôt créer une demande pour la monnaie du gouvernement dans le secteur non-gouvernemental, ce qui permet au gouvernement de poursuivre ses programmes économiques et sociaux.<br />
<br />
Cet aperçu nous permet de voir une autre dimension de la taxation qui est perdue dans l'analyse de la science économique dominante. Étant donné que le secteur non-gouvernemental requiert la monnaie fiduciaire (fiat) pour payer ses impôts, dans le premier cas, l'imposition de taxes (sans injection concomitante de monnaie) crée, par dessin, du chômage (des personnes cherchant un travail rémunéré) dans le secteur non-gouvernemental. Les chômeurs ou les ressources inactives du secteur privé peuvent être alors utilisés a travers une injection de demande via la dépense du gouvernement, ce qui équivaut a un transfert de biens et services du secteur non-gouvernemental au secteur du gouvernement.<br />
En retour, ce transfert facilite les programmes socio-économiques du gouvernement. Tandis que les ressources réelles sont transférées du secteur non-gouvernemental sous la forme de biens et services qui sont achetés par le gouvernement, la motivation de fournir ces ressources prend son origine dans le besoin d’acquérir la monnaie fiduciaire pour éteindre la dette d’impôt.<br />
<br />
De plus, bien que des ressources réelles soient transférées, la taxation ne fournit pas de capacité fiscale additionnelle au gouvernement émetteur.<br />
Conceptualiser la relation entre les secteurs gouvernemental et non-gouvernemental de cette façon rend clair que c'est la dépense du gouvernement qui fournit le travail rémunéré qui, a son tour, élimine le chômage créé par la taxation.<br />
<br />
Donc il est maintenant possible de voir pourquoi le chômage de masse surgit. C'est l'introduction de la Monnaie d’État (que nous définissons par la dépense et la taxation du gouvernement) dans une économie non-monétaire qui érige le spectre du chômage involontaire. En terme comptable, pour que la production totale soit vendue, la dépense totale doit être égale au revenu total (que le revenu actuel généré par la production soit dépensé entièrement ou non sur chaque période).<br />
Le chômage involontaire est la main d’œuvre inactive offerte a la vente mais qui ne trouve pas d'acheteur au prix en cours (salaires). Le chômage se produit quand le secteur privé, globalement, désire gagner l’unité monétaire de compte a travers l'offre de travail mais ne désire pas dépenser tout ce qu'il gagne, toute chose étant égale. Il en résulte une accumulation involontaire d'inventaire parmi les vendeurs de biens et services et cela se traduit par une baisse de la production et de l'emploi. Dans cette situation, la baisse du salaire nominal (ou réel) en soi ne fait pas baisser le taux de chômage, a moins que ces baisses arrivent a éliminer le désir d’épargne du secteur privé et de ce fait, augmente sa dépense.<br />
<br />
Donc le but de la Monnaie d’État est de faciliter le mouvement de biens et services réels du secteur non-gouvernemental (largement privé) au domaine du gouvernement (public).<br />
Le gouvernement réalise ce transfert premièrement en levant des taxes, ce qui créer une demande notionnelle pour sa monnaie d’émission. Pour obtenir les fonds afin de payer leurs taxes et épargner, les agents du secteur non-gouvernemental offrent des biens et services réels en échange des unités monétaire nécessaires.<br />
Cela inclut, bien sur, l'offre de travail par les chômeurs. La conclusion évidente est que le chômage se produit quand la dépense du gouvernement est trop faible pour accommoder les besoins monétaire nécessaire au paiement des taxes et au désir d’épargne.<br />
<br />
Cette analyse pose aussi les limites de la dépense du gouvernement. Il est clair que la dépense du gouvernement doit être suffisante pour permettre aux taxes d’être payées. De plus, la dépense nette du gouvernement est requise pour satisfaire le désir d’épargne du secteur privé (accumuler des actifs financiers).<br />
D’après le premier paragraphe, il est aussi clair que si le gouvernement ne dépense pas assez pour couvrir la taxation et le désir d’épargne du secteur non-gouvernemental, la manifestation de cette déficience sera le chômage. Les Keynésiens ont utilisés le terme de chômage engendré par une demande déficiente. Dans notre conception, les bases de cette déficience sont en tout temps la dépense inadéquate du gouvernement, étant donné les décisions de dépense (épargne) par le secteur privé, a l’œuvre, quelque soit le moment particulier.<br />
<br />
Pour un temps, ce qui peut apparaitre comme des niveaux inadéquats de dépense publique peuvent continuer sans provoquer l'augmentation du chômage. Dans ces situations, comme le prouve les États-Unis et l'Australie pendant ces dernières années, la croissance du PIB peut continuer par l'expansion de la dette privée. Le problème avec cette stratégie est que, quand le service de la dette privée atteint un certain seuil du pourcentage des revenus, le secteur privé va "épuiser ses capacités d'emprunt" parce que le revenu limite le service de la dette. Le secteur privé a tendance à restructurer son bilan pour le rendre moins précaire et cela a pour conséquence de ralentir l'expansion de la demande globale et l’économie vacille. Dans ce cas, le "boulet fiscal" [fiscal drag] (niveau inadéquat de dépense publique) commence a se manifester sous forme de chômage.<br />
<br />
Le point est que pour une structure d’impôt donnée, si les gens veulent travailler mais ne veulent pas continuer a consommer (et s'endetter plus encore) au rythme précèdent, alors le gouvernement doit augmenter sa dépense et acheter les biens et services produit et le plein emploi est maintenu. L'alternative est le chômage et une économie en récession. Il est difficile d'imaginer qu'un déficit en augmentation soit inflationniste dans une récession parce qu'il y a tellement de ressources inutilisées, a la fois en capital et en travail.<br />
<br />
En effet, comme je le fait remarquer continuellement, la première chose que le gouvernement doit faire est d'offrir a toute la main d’œuvre que personne ne veut, un emploi et doit les payer le salaire minimum avec tous les droit sociaux additionnels (assurance maladie et retraite).<br />
Par définition, les chômeurs n'ont pas de "prix de marché" parce qu'il n'y a pas de demande pour leur travail. Offrir d'acheter un service pour lequel il n'y a pas de prix n'est pas un acte inflationniste.<br />
<br />
Dans la troisième partie, nous considèrerons l'argument selon lequel les déficits publics font monter les taux d’intérêts parce que l'emprunt du gouvernement fait pression sur les fonds disponibles sur les marchés de capitaux. Comme vous le devinez déjà...c'est un autre mythe néo-libéral dont le but est de rendre le gouvernement inactif.alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-13519121703757557512011-02-15T22:46:00.013-06:002011-05-04T18:48:38.091-05:00L'abc du déficit budgétaire - Première partie<div style="color: #0b5394;">Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div><br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=332">Deficit spending 101 – Part 1 </a><br />
21 Fevrier 2009<br />
<br />
<div style="color: #3d85c6;"><b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia. </b></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
</div><div style="color: #3d85c6;"><b> </b><span style="color: black;">Un grand nombre de personne m'envoient des emails me demandant d'expliquer pourquoi nous ne devons pas être inquiets au sujet des déficits budgétaire et pourquoi ils n'ont pas à être financés par la dette (même si le gouvernement typiquement augmente sa dette a partir du moment où il est en déficit).</span><br />
<span style="color: black;">Donc, dans les prochaines semaines, je vais écrire quelques blogs pour expliquer ces choses délicates. Tout d'abord, je vais expliquer comment les déficits se produisent et comment ils ont un impact sur l'économie.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">En particulier, nous devons nous détromper de l'idée que lorsque les gouvernements font du déficit budgétaire, ils doivent automatiquement emprunter, ce qui soi-disant met la pression sur les marchés financiers (qui disposent de fonds limités disponibles pour les prêts) et engendre </span><span style="color: black;">prétendument</span><span style="color: black;"> la hausse des taux d'intérêt qui compresse les dépenses d'investissement privés productives.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Cette chaîne d'argument est absurde et facilement rejetée. Il s'agit donc de l’abc du déficit budgétaire. La prochaine fois je détaillerai la raison pour laquelle la banque centrale émet des obligations (dette publique).</span><br />
<span style="color: black;">Vous pouvez utiliser le diagramme ci-dessous pour suivre la piste de l'argumentation. Je vous suggère de cliquer dessus pour l'afficher dans une nouvelle fenêtre et l'imprimer pour l'avoir à côté de vous pendant que vous lisez la discussion.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">Si vous êtes intéressé par une discussion plus détaillée et académique de ces questions, je vous suggère de lire mon dernier livre "Le plein emploi abandonné: sables mouvants et échecs politiques" (avec Joan Muysken) qui a été publié par <a href="http://www.e-elgar.co.uk/Bookentry_Main.lasso?id=1188">Edward Elgar</a> en 2008.</span><br />
<a name='more'></a><br />
<br />
</div><div style="color: #3d85c6;"><br />
</div><div style="color: #3d85c6;"><br />
</div><div style="color: #3d85c6;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-ZYgBPGoPigQ/TVs40odQABI/AAAAAAAAB-E/Io8j039kzM8/s1600/essential_government_non_government_relations_fr.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-ZYgBPGoPigQ/TVs40odQABI/AAAAAAAAB-E/Io8j039kzM8/s1600/essential_government_non_government_relations_fr.jpg" /></a></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;"> </span><b> </b></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Des déficits ou excédents budgétaires se produisent dans une économie monétaire moderne. </span></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Une économie monétaire moderne telle que l'Australie, et presque toutes les grandes économies mondiales, ont quatre caractéristiques essentielles:</span><br />
<br />
<span style="color: black;">* Un taux de change flottant, ce qui libère la politique monétaire de la nécessité de défendre les réserves de change;</span><br />
<br />
<span style="color: black;">* Les économies monétaires modernes utilisent la monnaie comme unité de compte pour payement des biens et services. Une notion importante est que la monnaie est une monnaie fiduciaire (fiat), c'est a dire, qu'elle est convertible uniquement en elle-même et n'est pas légalement convertible en or, par exemple, comme elle l'était sous l'étalon-or.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">* Le gouvernement souverain a le droit légal exclusif d'émettre cette monnaie fiduciaire qui est également exigée comme paiement des impôts - en ce sens le gouvernement a un monopole sur la provision de sa propre monnaie fiduciaire.</span><br />
<br />
<span style="color: black;">* La viabilité de la monnaie fiduciaire (fiat) est assurée par le fait qu'elle est la seule unité acceptable pour le paiement des impôts et autres exigences financières du gouvernement.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Le diagramme montre les relations structurelles essentielles entre les secteurs du gouvernement et non-gouvernemental (secteur privé).</span><br />
<span style="color: black;">Tout d'abord, en dépit de l'affirmation que les banques centrales sont largement indépendante du gouvernement, il n'y a pas de signification réelle a la séparation du trésor et des opérations de la banque centrale.</span><br />
<span style="color: black;">Le secteur du gouvernement consolidé détermine l'étendue de la position des actifs financiers nets (libellés dans l'unité de compte) dans l'économie.</span><br />
<span style="color: black;">Par exemple, alors que les opérations du trésor peuvent offrir des excédents (destruction d'actifs financiers nets), cela pourrait être contré par un déficit (disons de magnitude égale) résultant des opérations de la banque centrale.</span><br />
<span style="color: black;">Cette combinaison particulière laisserait une position financière neutre nette. Tandis que le susdit est vrai, la plupart des opérations de la banque centrale ne font que déplacer des actifs financiers du secteur non-gouvernemental, entre réserves et obligations, ainsi la banque centrale n'est pas impliquée dans le changement des actifs financiers nets.</span><br />
<span style="color: black;">Parmi les exceptions sont l'achat et la vente de devises étrangères par la banque centrale et le payement de ses propres dépenses de fonctionnement.</span><br />
<span style="color: black;">Alors que ces transactions au sein du gouvernement se produisent, elles ne sont pas importantes pour la compréhension de la relation verticale entre le secteur consolidé du gouvernement (trésor et banque centrale) et le secteur non gouvernemental.</span><br />
<span style="color: black;">Nous allons examiner cette affirmation de plus près dans un futur blog.</span><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Deuxièmement, étendre le modèle au secteur étranger ne fait pas de différence fondamentale dans l'analyse et à ce titre, les secteurs privés nationaux et étrangers peuvent être consolidés dans le secteur non-gouvernemental, sans perte de sagacité analytique.</span><span style="color: black;"> Les opérations de change sont de nature largement distributionnelle.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">En tant que question de comptabilité entre les secteurs, le déficit budgétaire du gouvernement ajoute des actifs financiers nets (ajoutant à l'épargne non gouvernementale) à la disposition du secteur privé et un excédent budgétaire a l'effet inverse.</span><span style="color: black;"> Le dernier point nécessite de plus amples explications car il est essentiel à la compréhension des bases macroéconomique de la monnaie moderne.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Bien que généralement occulté dans les manuels économiques standards, au cœur de la comptabilité du revenu national est une identité - le déficit (excédent) public est égal à l'excédent (déficit) non-gouvernemental.</span><br />
<span style="color: black;">Étant donné que la demande effective est toujours égale au revenu national réel, ex post (a posteriori), (ce qui signifie que toutes les pertes provenant du flux du revenu national sont compensées par des injections équivalentes), cette identité comptable des flux sectoriels est toujours vraie</span><br />
<br />
<span style="color: black;">(G-T) = (S-I) – NX</span><br />
<br />
<span style="color: black;">où la partie de gauche (G-T) représente le solde public comme étant la différence entre les dépenses publiques G et la taxation du gouvernement T.</span><br />
<span style="color: black;">La partie de droite ((S-I) – NX) indique le solde non gouvernemental, qui est la somme des soldes privées et extérieurs, où S est l'épargne, I est l'investissement et NX sont les exportations nettes.</span><br />
<span style="color: black;">Avec un secteur privé consolidé comprenant le secteur extérieur, le total de l'épargne privée doit être égale à l'investissement privé plus le déficit budgétaire du gouvernement.</span><br />
<span style="color: black;">Dans l'ensemble, il ne peut y avoir une épargne nette d'actifs financiers par le secteur non-gouvernemental sans la dépense cumulative du déficit budgétaire faite par le gouvernement.</span><br />
<span style="color: black;">Dans une économie fermée, NX = 0 et les déficits publics se traduisent dollar-pour-dollar en excédents nationaux privés (épargne).</span><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Dans une économie ouverte, si l'on décompose le secteur non-gouvernemental entre les secteurs privés et extérieurs, alors l'épargne privée totale est égale à l'investissement privé, le déficit budgétaire du gouvernement et les exportations nettes, les exportations nettes représentant l’épargne d'actifs financiers nets des non-résidents.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Il reste vrai, cependant, que la seule entité qui peut fournir au secteur non gouvernemental les actifs financiers nets (épargne nette) et de ce fait accommoder simultanément le désir net d’épargne (actifs financiers) et par conséquent éliminer le chômage, est l’émetteur en monopole de la monnaie - le gouvernement. Il le fait par une dépense (déficit) nette (G> T).</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">En outre, et contrairement à la rhétorique dominante, mais ironiquement et nécessairement cohérente avec la comptabilité du revenu national, la recherche systématique d'excédents budgétaires du gouvernement (G < T) se manifeste dollar-pour-dollar par la baisse de l’épargne non gouvernementale.<br />
Si l'objectif était de renforcer l'épargne du secteur privé national lorsque les exportations nettes sont en déficit, alors les taxes totales devraient être inférieures aux dépenses totales du gouvernement.<br />
Autrement dit, un déficit budgétaire (G > T) serait nécessaire.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Donc, comment les déficits apparaissent? Comment le gouvernement Fédéral dépense?</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Le gouvernement Fédéral a des comptes de trésorerie d'exploitation - pour assurer qu'il peut depenser (G) sur une base quotidienne et recevoir les recettes fiscales journalières (T).</span><br />
<span style="color: black;">La Reserve Bank of Australia (RBA) (banque centrale) "offre un mécanisme au gouvernement australien qui est utilisé pour gérer un groupe de comptes bancaires, connu sous le nom de groupe des comptes publics officiels (Official Public Account (OPA) Group), le solde total de ce qui représente la position de trésorerie quotidienne du gouvernement. "(voir détails <a href="http://www.rba.gov.au/fin-services/banking.html">ici</a>).</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Lorsque le gouvernement Fédéral dépense, il débite ces comptes et crédite differents comptes bancaires au sein du système bancaire commercial.</span><br />
<span style="color: black;">Des dépôts apparaîssent donc dans un certain nombre de banques commerciales qui sont le reflet de la dépense du gouvernement.</span><br />
<span style="color: black;">Le gouvernement peut emettre un chèque et l'envoyer à une personne du secteur privé, apres quoi cette personne déposera ce chèque à sa banque. Cela a le même effet que si ces transactions avaient été faites par voie électronique.</span><b></b></div><div style="color: black;"><br />
</div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Toutes les dépenses fédérales se passe comme cela. Vous remarquerez que:</span><br />
<br />
<span style="color: black;">* Les gouvernements ne dépensent pas en "imprimant la monnaie". Ils dépensent en créant des dépôts dans le système bancaire privé.</span><span style="color: black;"> De toute évidence, une quantité de monnaie en circulation est "imprimée", mais c'est un processus distinct de la dépense quotidienne et des flux d'imposition;</span><br />
<br />
<span style="color: black;">* Il n'a pas été mentionné d'où viennent les crédits et débits! La réponse courte est que les dépenses ne viennent de nulle part, mais nous devrons attendre un autre blog pour pleinement comprendre cela.</span><br />
<span style="color: black;">Il est suffisant de dire que le gouvernement Fédéral, en tant qu'émetteur en monopole de sa propre monnaie n'est pas limité par ses revenus. Cela signifie qu'il n'a pas à "financer" ses dépenses, a la différence d'un ménage, qui est un utilisateur de la monnaie fiduciaire, et</span><br />
<br />
<span style="color: black;">* Toute émission correspondante de dette publique (obligations) n'a rien à voir avec le "financement" des dépenses du gouvernement - encore une fois cela sera expliqué dans un autre blog.</span><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Toutes les banques commerciales ont des comptes avec la RBA (banque centrale Australienne) qui permet que les réserves soient gérées et autorise également au système de compensation de bien fonctionner.</span><br />
<span style="color: black;">Ces comptes de règlement d’échange ou réserves [Exchange Settlement Accounts or Reserves] doivent toujours avoir un solde positif à la fin de chaque jour, bien que pendant le jour une banque en particulier peut-être en surplus ou en déficit, selon les tendances des entrées et sorties de trésorerie.</span><br />
<span style="color: black;">Il n'y a aucune raison de supposer que ces flux vont exactement se compenser pour toute banque donnée en particulier à un moment donné en particulier.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">En plus d'établir le taux de prêt (taux d'escompte) la RBA fixe également le taux de soutien (taux de rémunération des dépôts pour la BCE) qui est payé sur les réserves des banques commerciales.</span><span style="color: black;"> De nombreux pays (comme l'Australie, le Canada et les zones telles que l'Union Monétaire Européenne) maintiennent un rendement par défaut sur les comptes de réserve en surplus (par exemple, la RBA paie un rendement par défaut égale à 25 points de base inférieur au taux au jour le jour sur le surplus des comptes de règlement d’échange).</span><br />
<span style="color: black;">D'autres pays ne proposent pas de paiement d’intérêts sur les réserves bancaires ce qui signifie que l'excédent de liquidités persistant pousse le taux d'intérêt à court terme à zéro (comme au Japon jusqu'à la mi-2006) à moins que le gouvernement ne vende des obligations (ou augmente les impôts).</span><br />
<span style="color: black;">Le taux de soutien devient le taux d'intérêt plancher pour l'économie. Nous allons enquêter sur cela dans un autre blog.</span><b></b></div><div style="color: #3d85c6;"><b><br />
</b></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Ainsi, les dépenses Fédérales faites par le Trésor, par exemple, n’équivalent a rien de plus que le Trésor débitant un de ses comptes de caisse (par exemple 100 millions de dollars) ce qui signifie que ses réserves détenues a la RBA baisse de ce montant et que le bénéficiaire dépose ce chèque de 100 millions de dollars a sa banque privée et que les réserves de cette banque augmentent de ce montant a la RBA.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">La taxation fonctionne exactement en sens inverse. Des comptes bancaires privés sont débités (et les réserves privées baissent) et les comptes publics sont crédités et leurs réserves augmentent. Tout cela est accompli par des écritures comptables uniquement.</span><span style="color: black;"> Les revenus de la taxation ne vont nulle part! Ils ne sont entrepos</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s nulle part et ils ne «financent» certainement pas les dépenses. Le secteur non gouvernemental ne peut pas payer ses impôts tant que le gouvernement n'a pas dépensé!</span><span style="color: black;"> C'est une bonne pratique de penser aux taxes comme un drainage des liquidités du secteur non gouvernemental, reflétant la volonté du gouvernement de réduire la capacité de dépense de ce secteur.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Un exemple simple permet de renforcer ces points. Supposons que l'économie est faite de deux personnes, l'une étant un gouvernement et l'autre étant considérée comme le secteur privé (non-gouvernemental).</span><br />
<span style="color: black;">Si le gouvernement a un budget en équilibre (il dépense 100 dollars et taxe 100 dollars) alors l'accumulation privée de la monnaie fiat (épargne) est égale à zéro sur cette période et le budget privé est également en équilibre.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">Supposons que le gouvernement dépense 120 et les taxes restent à 100, alors l'épargne privée est de 20 dollars, qui peuvent ensuite s'accumuler comme actifs financiers.</span><span style="color: black;"> Les 20 dollars correspondants qui n'ont pas été tax</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;">s ont été émis par le gouvernement pour couvrir ses dépenses supplémentaires.</span><br />
<span style="color: black;">Le gouvernement peut décider d'émettre un bon productif d'intérêts pour encourager l'épargne, mais opérationnellement, il n'a pas à le faire pour financer son déficit. Le déficit public de 20, c'est exactement l'épargne privée de 20.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Maintenant, si le gouvernement continue dans cette veine, l'épargne privée accumulée sera égale au cumul des déficits budgétaires.</span><br />
<span style="color: black;">Toutefois, si le gouvernement décidait de faire un budget en excédent (par exemple dépenser 80 et taxer 100), le secteur privé devra au gouvernement un paiement de taxe nette de 20 dollars, et aura besoin de revendre quelque chose au gouvernement pour obtenir les fonds nécessaires.</span><br />
<span style="color: black;">Le résultat est que le gouvernement généralement rachète des obligations précédemment émise et vendue. Les besoins de financement net du secteur non-gouvernemental déclenchent automatiquement la réponse correcte du gouvernement via les signaux sur les taux d'intérêt.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Quoi qu'il en soit, l'épargne privée accumulée est réduite dollar-pour-dollar, quand le gouvernement fait un budget en excédent. Cet excédent a deux effets négatifs pour le secteur privé:</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">* le stock des actifs financiers (monnaie ou obligations) détenues par le secteur privé, qui représente sa richesse, baisse et</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">* Le revenu privé disponible s'aligne également avec la taxation nette. Certains peuvent rétorquer que les achats d'obligations par le gouvernement fournit du liquide aux détenteurs privés de richesse.</span><br />
<span style="color: black;">C'est vrai, mais cette liquidation de richesse est entraînée par la pénurie de liquidités dans le secteur privé découlant de demande d'impôt dépassant le revenu. Le liquide tir</span><span style="color: black;">é</span><span style="color: black;"> de la vente d'obligations paie la demande de taxe nette du gouvernement.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><br />
<span style="color: black;">Dans l'exemple ci-dessus, et en reconnaissant que la monnaie plus les réserves (la base monétaire), plus les titres en circulation du gouvernement, constituent les actifs financiers nets du secteur non-gouvernemental, le fait que le secteur non-gouvernemental dépend du gouvernement pour l'obtention des fonds nécessaire, a la fois sa volonté d’épargne nette et le paiement des taxes, devient une question de comptabilité.</span></div><div style="color: #3d85c6;"><span style="color: black;">La prochaine fois, je suivrai l'impact qu'un déficit budgétaire a sur les réserves bancaires et dissiperai les mythes sur les taux d'emprunt et taux intérêts (le déficit budgétaire fait (soi-disant) grimper les taux d'intérêt).</span><b><br />
</b></div>alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-6344425378258028472010-12-16T17:09:00.014-06:002018-04-06T23:11:48.414-05:00Nos enfants n'auront jamais besoin d'envoyer leur production réelle dans le passé<div style="color: #0b5394;">
Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div>
<br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=12754">Our children never hand real output back in time</a><br />
13 Decembre 2010<br />
<br />
<div style="color: #3d85c6;">
<b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia. </b></div>
<br />
<br />
Il y avait une conférence intéressante à Tokyo la semaine dernière qui presentait l’universitaire Eisuke Sakakibara, l'ancien vice-ministre des Finances du gouvernement Japonais qui est surtout connu sous le nom "Monsieur Yen" étant donné sa connaissance du système bancaire et marchés financiers mondiaux.<br />
<br />
Sakakibara prédit une récession prolongée jusqu'en 2015 parce que les déficits budgétaires sont délibérément retirés par des gouvernements qui sont clairement dans l'erreur. Les néo-libéraux affirment que les ratios d'endettement public doivent être réduit afin de réduire la "charge d'impôts futurs sur nos enfants".<br />
<br />
La réalité est que les charges entre les générations fonctionnent exactement dans le sens contraire dans un système monétaire fiat de ce que prétend le dogme néo-libéral. La direction fiscale malavisée ou les néo-libéraux nous poussent imposera un fardeau <b>réel</b> sur nos enfants. Ils seront moins instruits, moins qualifiés, moins expérimentés, et auront des revenus plus bas dans l'ensemble en raison de l'austérité budgétaire.<br />
<br />
Leurs possibilités futures seront réduites en conséquence. En fait, l'argument anti-budget en entier est juste un truc pour trouver des moyens par lequel les élites peuvent obtenir plus de revenu réel maintenant et plus tard. Répandre la production réelle plus largement à travers des interventions fiscales frustre cette aspiration. De manière significative, nos enfants n'auront jamais besoin d'envoyer leur production réelle en arrière dans le temps afin de payer la dette publique engagés à un moment antérieur.<br />
<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
La conférence de Tokyo - Le 2e Forum des politiques publiques nippo-américaine commune (Décembre 8-9) qui a été co-organisé par <a href="http://www.spf.org/e/">Sasakawa Peace Foundation</a> et <a href="http://www.wilsoncenter.org/">The Woodrow Wilson International Center for Scholars</a> -était intitulé "Perspectives d'avenir: Partenariat Économique Japon-États-Unis dans le monde post-Lehman". <br />
Le discours prononcé par Eisuke Sakakibara - <i>La Possibilité de Récession Mondiale</i> - était important, étant donné son influence dans les cercles politiques.<br />
<br />
Dans une <a href="http://www.seriworld.org/sq/wldQFileDW.html?psq=20090204&ssq=&atsq=62">Interview</a> en avril 2009, Sakakibara dit ce qui doit être fait:<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
... C'est probablement une crise séculaire dont le monde souffre en commun. Et elle sera très profonde et prolongée. Nous devons le reconnaître. Il est fort possible que nous allons avoir une récession continuelle pendant 4 ou 5 ans.</blockquote>
<blockquote style="color: #0b5394;">
Une action coordonnée de la part des pays développés sera nécessaire, et la seule solution qui reste en ce moment est la politique fiscale (budgétaire).<br />
Bien entendu, la coordination de la politique fiscale (budgetaire) est toujours très difficile parce que la politique est impliquée dans la formation et la mise en œuvre de ces politiques. Mais ce sera probablement nécessaire pour sortir de cette récession profonde et prolongée à travers le monde.</blockquote>
<br />
Dans son discours à Tokyo la semaine dernière, Sakakibara a maintenu le même thème et a prédit que la récession mondiale "pourrait durer jusqu'à huit ans aux États-Unis, qui se dirige vers une "décennie perdue" semblable au ralentissement du Japon dans les années 1990" (<a href="http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=newsarchive&sid=a2JQkSnRDcSw">Source</a>).<br />
<br />
Ses prédictions ont été reportés dans un article du Melbourne Age (Décembre 13, 2010) - <a href="http://www.theage.com.au/business/world-business/world-recession-until-2018-20101213-18uo2.html">La récession mondiale jusqu'en 2018?</a> - par William Pesek, correspondant Bloomberg .<br />
<br />
Sakakibara a déclaré que:<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
... Le monde est prêt pour une crise structurelle de long terme réminiscente des années 1870 - où la croissance moyenne mondiale annuelle était d'environ 1 pour cent ...</blockquote>
<br />
Parce que "les gouvernements donnent la priorité a l'austérité budgétaire avant de restaurer une croissance stable" et qu'ils "devraient au lieu, augmenter l'émission d'obligations ["imprimer de la monnaie"] pour soutenir les dépenses de relance".<br />
<br />
Pesek fait remarquer que "les données récentes aux États-Unis et au Japon et les turbulences financières en Europe suggèrent qu'une nouvelle récession du monde entier est une possibilité distincte en 2011" et "quels sont les leviers effectivement disponibles pour relancer la demande?".<br />
<br />
Avec la politique monétaire incapable de stimuler la demande ("les taux d'intérêt sont déjà à, ou près, de zéro") il ajoute:<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
Il ne reste que l'augmentation des dépenses du gouvernement comme seul véritable moyen de stabiliser les choses.</blockquote>
<br />
Le reste de l'argumentation de Pesek est conforme à ses idées de terroriste du déficit - parler du "fardeau de la dette publique" (Bill: Et alors? En quoi consiste exactement ce fardeau?) et que "trop de dettes fait des ravages en Europe, où l'Irlande a été le dernier domino à tomber" (Bill: les ravages en Europe sont le résultat de leur système monétaire défectueux, pas la dette publique en circulation).<br />
<br />
Avec le sage message de Sakakibara en résonance j'ai pensé à un article paru dans le Guardian lundi dernier (6 Décembre 2010) - <a href="http://www.guardian.co.uk/politics/2010/dec/06/baby-boomers-problem-government">La gauche doit s'attaquer a la bombe à retardement des baby-boomers</a> - et pensé à la façon dont certaines personnes (l'écrivain du Guardian) ne sont pas sur la même planète que le reste d'entre nous.<br />
<br />
Le sous-entendu de cet article est que "les gains réalisés par les baby-boomers - pensions généreuses, propriétés surévalués - laissera aux jeunes générations une succession de dette".<br />
<br />
Bill: Non! Ils ne vont pas hériter d'une succession de dette!<br />
<br />
Le présage de l'article est que les réductions du budget public sont nécessaires pour sauver les générations futures et que la gauche (c'est a dire ceux qui s'opposent à la réduction des dépenses publiques) devrait réaliser cela et assurer que les coupes sont "équitable".<br />
<br />
Bill: C'est quoi ce bordel?!! [what the f#&k!]<br />
<br />
Le débat britannique est alimentée à l'heure actuelle par les suggestions absurdes de la machine de propagande d'extrême droite - l'Institut Adam Smith - qui a publié un rapport à la fin Novembre titré - Sur du temps emprunté [<a href="http://www.adamsmith.org/files/On_borrowed_time_ASI.pdf">On Borrowed Time</a>]- sous-titré "éviter la catastrophe fiscale par la transformation des responsabilités de l’État entre les générations ".<br />
<br />
J'espère qu'ils ne produisent qu'une copie électronique de ce rapport, car pas un seul arbre ne devrait être sacrifié pour ces bêtises. Ce sont 44 pages de radotage absolu.<br />
<br />
Apparemment:<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
La Grande-Bretagne fait face à une situation d'urgence budgétaires similaire a l'Irlande dans un proche avenir, même après les réformes actuelles des dépenses ... les objectifs de la coalition ne se réaliseront pas tant que l'État ne changera pas radicalement son implication dans l'économie.</blockquote>
<blockquote style="color: #0b5394;">
Cela implique de changer notre approche dans nos dépenses que les économistes appellent "liées à l'âge" ou "intergénérationnelle". Activité qui définira que l'État-providence mine maintenant sa viabilité budgétaire et menace sa légitimité.<br />
L’État-providence rend également les personnes réticentes à assumer de nouvelles responsabilités civiques, parce qu'il bloque la charité privée et le bénévolat.</blockquote>
<br />
Apparemment, la Grande-Bretagne fera face à une "agitation financière en 2019" et parce que l'espérance de vie est plus longue et les gens plus instruits, le rôle établi de l’État "d'assureur de premier recours" ne se justifie plus et les gens devraient s'occuper eux-mêmes - et "déterminer leur propres vies".<br />
<br />
D'accord, c'est une considération philosophique et devrait être débattue à ce niveau. Il n'est pas pertinent d'invoquer de fausses histoires financières (comme "le gouvernement n'aura plus d'argent" ou " les taxes vont être plus importante", etc) pour permettre une certaine "autorité" de justifier cette position idéologique.<br />
<br />
En outre, il n'y a pas de compréhension macroéconomiques communiqué ici - d'où viendront les dépenses?<br />
La vision, vielle et fatiguée, du dogme économique d'éviction [crowding out], agents Ricardiens etc, sous-tendent ce Rapport sans aucune reconnaissance qu'il n'existe pas de preuve empirique a ces propositions (en fait, les preuves empiriques réfutent les allégations du dogme économique dominant) - et les théories utilisées pour soutenir ces points de vue comportent de graves lacunes.<br />
<br />
Le rapport comporte beaucoup de simulations - qui pourraient être ou ne pas être exacte - sans doute inexacte - mais le point n'est pas l'exactitude mais la pertinence. Ces simulations ne tiennent pas compte des problèmes qui sont important.<br />
<br />
ll n'y a aucune tentative pour simuler ce que l'économie Britannique mettra à la disposition au cours des années simulées comme production réelle, sauf qu'ils prévoient un "taux de croissance annuel composé (TCAC) de 2,5% sur la période 2010 à 2060", qui est la tendance des "taux de croissance fondés sur la performance historique de l'économie Britannique depuis la révolution industrielle ".<br />
Cela pourrait ou ne pourrait pas se produire.<br />
<br />
Mais la question est, qu'est-ce que la croissance de la production réelle signifie en termes de distribution effective des produits et quel taux de croissance de la productivité devra le sous-tendre.<br />
Avec les changements démographiques liés a l'âge, les types de biens publics doivent également changer. Moins d'écoles primaires et plus de maisons de retraite. Le Rapport ne modélise pas du tout ces transitions.<br />
<br />
Le véritable problème est de savoir si le débat politique permettra une transition harmonieuse entre les utilisations concurrentes des ressources réelles, bien que l'économie Britannique soit susceptible d'être en récession à long terme (comme dans les projections de Sakakibara), même la notion de coût d'opportunité (utilisation d'une ressource d'une manière signifie que vous ne pouvez pas l'utiliser dans une autre) est erronée.<br />
<br />
Divers scénarios de la dette aux noms fantaisiste (sexiste) ("homme de paille", "homme de fer") sont modélisées en se basant sur différents profils de réduction des dépenses publiques et affirment que d'ici à 2019, même les plus optimistes (définis par leur biais qui est la baisse des ratios), l'économie Britannique sera à "un point de basculement qui est maintenant a l’œuvre en Irlande".<br />
<br />
Ensuite, les marchés obligataires vont stopper le financement du gouvernement Britannique. Même si cela était lointainement vrai, le gouvernement Britannique peut toujours maintenir ses dépenses en livres sterling et la Banque d'Angleterre peut toujours maîtriser les rendements de la dette qui arrive a échéance.<br />
Il n'y a pas de crise financière à venir pour les raisons indiquées.<br />
<br />
La seule crise a venir sera une vraie crise avec des millions de laissés-pour-compte, au chômage et incapable d’épargner ou de gérer les risques de leur propre avenir.<br />
En outre, la réduction des dépenses sur la recherche et l'éducation est le plus sûr moyen de réduire le chemin potentiel de croissance future et d'aggraver l'impact réels de la hausse du ratio de dépendance (à la suite du vieillissement de la population).<br />
<br />
Toutes les propositions avancées par l'ASI equivalent à la privatisation. La question qui doit etre poser est de savoir si la privatisation verra plus de ressources "réelles" disponible en 2019 qui ne serait le cas si le gouvernement Britannique avait utilisé sa capacité fiscale pour assurer le maintien d'un taux de croissance elevé jusqu'a cette période de temps.<br />
<br />
Les mesures d'austérité budgétaire nuiront à la croissance et réduiront la capacité de l'économie à fournir les ressources reelles requisent. Il n'y a pas de pudding magique par lequel la privatisation des fonctions publiques (soins de santé nationaux, pensions etc) augmentera la disponibilité. La réalité est claire - le retrait de la dépense publique va probablement miner la dépense privée existente et l'économie retournera en arrière.<br />
<br />
La seule leçon que l'Angleterre a besoin de prendre de l'Irlande (nonobstant différents systèmes monétaires) est que la dépense est égal au revenu et l'augmentation du revenu implique une hausse de l'épargne, des ratios d'endettement public inférieur et des déficits budgétaires plus faibles.<br />
Le contraire - étant le dilemme Irlandais est également vrai - réduisez les dépenses et vous coupez les revenus, réduisez l'épargne globale, et vous augmentez les ratios d'endettement public et les déficits budgétaires.<br />
<br />
Quoi qu'il en soit, l'article du Guardian noté ci-dessus semble avoir été influencée par le Rapport de l'ASI. Il dit que le directeur de l'ASI, a déclaré:<br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
Nous ne pouvons pas continuer de nous voter des pensions généreuses, des soins de santé et autres avantages et espérer en vain que nos enfants seront heureux de payer l'addition.</blockquote>
<br />
Ainsi, non seulement les marchés obligataires vont punir les gouvernements qui n'appliquent pas l'austérité budgétaire, mais, selon le Guardian, la protection des dépenses courantes "serait irresponsable, pour ne pas dire immorale, de laisser nos dettes accumulées récemment à nos enfants et petits-enfants"<br />
<br />
L'article du Guardian reconnaît que la "réponse coordonnée par les chefs d'entreprise, think-tanks de droite et politiciens conservateurs est assez pour rendre les partisans du Labour inquiet d'une conspiration", mais que:<br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
... Il y a un point sérieux ici, un qui a provoqué le désarroi à gauche. Il est bien documenté que les baby-boomers ont accumulés une grande partie de la richesse du pays et posent un problème pour l'avenir.</blockquote>
<br />
Est-ce que les baby-boomers enterrent leurs enfants et petits-enfants avec leurs dettes et sont égoïstes? Réponse: il n'est pas raisonnable ou applicable dans une économie monétaire moderne de poser ces problèmes de cette façon.<br />
<br />
L'article du Guardian prétends que le règlement de la disponibilité des soins et des promesses de retraite à travers le "système de prix" du marché est le seul moyen d'éviter le "fardeau pour le trésor public".<br />
<br />
Tout d'abord, il n'y a pas de fardeau de la dette qui sera supporté par les générations futures. C'est un mythe total.<br />
<br />
Lisez ces blogs -<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=1229" title="Will we really pay higher taxes?">Will we really pay higher taxes?</a> et <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=1266" title="Will we really pay higher interest rates?">Will we really pay higher interest rates?</a> - pour une introduction à cette question.<br />
<br />
La seule conclusion raisonnable, quand vous comprenez comment fonctionne le système monétaire, est que le fardeau de la dette ne peut être considéré en termes de ressources réelles.<br />
Dans ce contexte, le niveau de la dette publique qui est transmise à travers le temps n'a aucune incidence sur ce que chaque génération est capable de consommer (ou de produire).<br />
La prochaine génération sera en mesure de consommer les produits de son travail de la même manière que la génération actuelle en est potentiellement capable.<br />
<br />
De toute évidence, ce penchant pour l'austérité budgétaire des gouvernements refusera délibérément aux générations successives la capacité de consommer et de produire, mais ce n'est pas une fonction intrinsèque du niveau de la dette publique en circulation.<br />
ll s'agit plutôt d'une orientation politique frauduleuse entraînée par une peur irrationnelle (et l'ignorance) de ce que la dette publique veut dire.<br />
<br />
La croyance ordinaire est basée sur l'amalgame erroné du budget des ménages et du budget du gouvernement.<br />
Quand un ménage ou entreprise emprunte maintenant pour augmenter sa consommation courante (ou renforcer ses capacités de production), il est bien entendu que les revenus futurs devront être sacrifiés pour rembourser le prêt avec intérêt.<br />
Ce résultat découle du fait que les dépenses de la masse non-gouvernemental (ménages et/ou entreprises) est financièrement contrainte.<br />
<br />
Un ménage doit financer ses dépenses, soit en gagnant un revenu, utiliser son épargne, emprunter et/ou la vente d'actifs précédemment accumulés. Il n'y a pas d'autre moyen.<br />
Les emprunts doivent être remboursés par l'accès a d'autres sources de dépenses, mais en conséquence, ce repayement réduit la capacité future à dépenser.<br />
<br />
Cela se traduit (à tort) dans la sphère publique par l'affirmation que les gouvernements devront repayer la dette dans l'avenir en augmentant les impôts.<br />
Les avantages de consommation présents par la hausse des dépenses dont nous bénéficions aujourd'hui seront légués a nos enfants qui paieront en faisant face à des charges fiscales plus élevées. C'est l'essentiel de l'argument traditionnel.<br />
<br />
Mais est-ce que nos enfants devront renoncer à la consommation réelle de cette façon? Réponse: non!<br />
<br />
Si nos enfants produisent $x milliard en PIB réel en 2020, l'ensemble de ce flux de biens et services réels (et de revenus) sera disponible pour leur consommation.<br />
Ils vont probablement en épargner une partie (surtout si le gouvernement accuse un déficit d'une ampleur suffisante pour combler le manque de dépense laissée par le désir d’épargner par le secteur non-gouvernemental).<br />
<br />
Mais le point important est que le PIB réel n'est pas un voyageur du temps. Il n'existe aucune agence du gouvernement qui collecte la production réelle présente et l'envoie dans le passé pour "rembourser les dettes du passé".<br />
<br />
En outre, maintenir des déficits budgétaires qui soutiennent la demande globale a un niveau où tout les gens qui veulent un emploi peuvent en obtenir un, maximise l'emploi et la production chaque année et fournit à chaque tranche de population les meilleures occasions d'élargir leurs possibilités de consommation réelle.<br />
<br />
L'austérité budgétaire - dans l'espoir erronée que le ratio de la dette publique diminuera - nuit à la croissance future et le chômage qui en résulte aujourd'hui réduit la capacité de nos enfants à consommer dans le futur.<br />
La production potentielle (élargie par l'investissement) et de croissance de la productivité sont cycliques dans le sens ou quand une économie est en récession et les investissements faiblissent, le potentiel de croissance future est réduit.<br />
De même, la croissance de la productivité est a la traine lorsque le niveau global d'activité faiblit.<br />
<br />
Donc, la meilleure façon d'augmenter les possibilités futures pour nos enfants est de garder une croissance économique (écologiquement durable) forte et l'austérité budgétaire va à l'encontre de cette réalité.<br />
<br />
Le ratio de la dette publique n'a aucune incidence sur tout cela. Le seul fardeau possible sur nos enfants est lié au terme "écologiquement durable" qui comprend la consommation à travers le temps dans les limites de la disponibilité des ressources réelles.<br />
<br />
Si la génération actuelle detruit l'environnement mondial et épuise les ressources limitées et, à moins que la technologie évolue de façon spectaculaire (par exemple, utiliser différentes sources d'énergie pour le transport, etc), alors nos enfants ne bénéficieront pas du même style de vie dont nous jouissons.<br />
Mais cette conclusion se rapporte à des utilisations concurrentes des ressources réelles.<br />
<br />
Le ratio de la dette publique n'a rien à voir avec cette possibilité.<br />
<br />
Les politiques publiques devraient viser à promouvoir la prospérité matérielle à travers le temps qui permet aux ressources disponibles réelles d’être partagées entre les générations et au prorata de l'utilité publique.<br />
L'utilisation du "système de prix" ne distribue seulement qu'au prorata en fonction des "votes en dollar" et les considérations inter-temporelles sont subjugués.<br />
<br />
Une fois que vous comprenez qu'il n'y a pas de fardeau de la consommation réelle laissée à la charge de nos enfants résultant des ratios de la dette publique, vous pouvez alors connecter l'origine de ce mythe a la fausse analogie gouvernement/ménage.<br />
<br />
Un gouvernement souverain n'est jamais limité financièrement, car il est l'émetteur en monopole de la monnaie. Un ménage est toujours contraint financièrement, car il est l'utilisateur de la monnaie.<br />
<br />
Cette distinction signifie que les implications d'un budget de l’État ne sont pas les mêmes que celui d'un ménage. Quand le gouvernement dépense, il crédite des comptes bancaires.<br />
Les fonds ne viennent de nulle part! Quand il taxe, il débite les comptes bancaires. Les fonds ne vont nulle part!<br />
<br />
Lisez ces blogs – <a href="http://alienaeconomics.blogspot.com/2011/02/labc-du-deficit-budgetaire-premiere.html" target="_blank">L'abc du déficit budgétaire - Première partie</a> – <a href="http://alienaeconomics.blogspot.com/2011/02/labc-du-deficit-budgetaire-deuxieme.html" target="_blank">L'abc du déficit budgétaire - Deuxième partie</a> – <a href="http://alienaeconomics.blogspot.com/2011/02/labc-du-deficit-budgetaire-troisieme.html" target="_blank">L'abc du déficit budgétaire – Troisième partie</a> – pour plus de discussion sur ce point.<br />
<br />
Ces blogs vous disent que la dette publique est simplement une manifestation de l'épargne non-gouvernementale et les fonds "empruntés" par le gouvernement viennent de ce qu'il a dépensé en premier lieu.<br />
<br />
Le gouvernement rembourse la dette (à l'échéance) et sert le paiements des intérêts tout comme il dépense plus généralement. Il déplace les fonds d'un compte à la banque centrale au système bancaire commercial. Il n'y a pas de contrainte "financière" impliquée.<br />
<br />
Il y a manifestement des problèmes de distribution liés à l’émission et au service de la dette publique. Les pauvres ne disposent généralement pas de l’épargne pour acheter de la dette publique et, donc, ne bénéficient pas des flux de revenus découlant du service de la dette.<br />
Bien que ces questions soient importantes et doivent être considérées, elles n'ont aucune incidence sur le manque de légitimité de l'argument du "fardeau de la dette".<br />
<br />
Cet argument est complètement faux.<br />
Il y a de solides arguments pour que le gouvernement cesse d’émettre de la dette quand il fait du déficit budgétaire. Émettre de la dette n'est pas nécessaire dans un système monétaire fiat et les avantages de l'émission de la dette ne vont qu'aux plus favorisés.<br />
L'autre côté de l'argument sur l'équité est cependant que nous devrions considérer qui bénéficie de la dépense publique nette. Ces deux considérations sont des aspects importants de la politique publique. Mais le probleme n'est jamais sur le fardeau du remboursement de la dette.<br />
Il n'y a pas de fardeau.<br />
<br />
Quelques jours plus tard (9 Décembre 2010) il y avait une <a href="http://www.guardian.co.uk/politics/2010/dec/09/baby-boomers-economics">lettre</a> au Guardian, en réponse à l'article sur le fardeau de la dette venant du professeur Irvin George, cité dans l'article original. Irvin a contesté la notion selon laquelle la dette est héritée par les enfants des baby-boomers.<br />
<br />
Il dit: <br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
... Qui hérite de la dette? La réponse est: les pauvres, les chômeurs, les parents isolés confinés a des emplois non qualifiés et de plus en plus de la "classe moyenne saignée". Ce n'est certainement pas les baby-boomers riches, qui vont passer leur grosse fortune à la génération suivante.</blockquote>
<br />
Même si je comprends le sentiment exprimé ici, il est tout aussi erroné. Nul n'hérite de la dette.<br />
Le fait est que les personnes défavorisées héritent du fardeau de l'austérité budgétaire.<br />
<br />
Oui, l'austérité budgétaire est conduite par des peurs irrationnelles sur les ratios d'endettement public et en ce sens, il y a un lien.<br />
Mais pour vraiment exposer où le défaut politique se trouve, nous sommes obligés de comprendre la nature irrationnelle de ces craintes qui, à leur tour, mettent l'accent sur le manque de légitimité de l'austérité budgétaire plutôt que de donner de l'oxygène à l'idée que le ratio de la dette publique est problématique.<br />
<br />
Il est clair que l'austérité budgétaire est un fardeau pour ceux qui comptent sur les aides de l'État et les chômeurs qui perdent leurs emplois (tant dans le secteur privé que public) résultant de l'effondrement de la demande. Leurs enfants doivent aussi porter ce désavantage (fardeau) jusque dans leur vie adulte.<br />
<br />
La persistance du chômage a des répercussions intergénérationnelles majeures parce que les enfants héritent du désavantage. La raison n'a rien à voir avec le ratio de la dette publique, mais tout à voir avec l'exclusion de la formation, de l'expérience du travail et autres avantages qui accompagnent le travail sécurisé.<br />
Les enfants apprennent par la manifestation des pathologies qui sont associées au chômage et a l'exclusion sociale.<br />
<br />
C'est donc l'austérité budgétaire qui est à blâmer. Même parler de ces répercussions intergénérationnelles dans le contexte de la dette publique est trompeuse et fournit le courant économique dominant une crédibilité illégitime.<br />
<br />
Enfin, l'article du Guardian choisit de citer - en tant qu'autorité - certains "dirigeant de private equity et commentateur d'affaires" qui, non seulement disent que le gouvernement a dû réduire sa dette pour "éviter de les imposer à nos enfants", mais a également déclaré que:<br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">
... La dette privée a également été un fléau, et affirme que les banques devraient rappeler les prêts fait aux petites entreprises avec le slogan "un prêt qui roule n'amasse pas mousse". [rolled-over loan = prêt où l'emprunteur a la possibilité de renouveler le prêt à l'échéance.]</blockquote>
<br />
Malin j'ai pensé - le slogan. Le message est pourtant d'une ignorance totale en particulier à la lumière des plus récentes données économiques de Grande-Bretagne (9 Décembre 2010) de<a href="http://www.statistics.gov.uk/pdfdir/trd1210.pdf"> l'Office britannique des statistiques nationales</a> qui montre que le déficit commercial britannique s'est aggravée en Octobre et dans les variations saisonnières corrigées, les exportations se sont effondrées.<br />
<br />
C'est un pays qui compte sur la croissance des exportations pour la reprise économique. Le secteur extérieur de Grande-Bretagne réduit la croissance du PIB. Je note également que les exportations allemandes ont diminuées le mois dernier.<br />
<br />
Donc, si vous comprenez quelque chose au sujet de la Comptabilité Nationale, vous vous rendrez compte que vous ne pouvez pas avoir en même temps le gouvernement et le secteur privé national réduire leur dette alors que le secteur extérieur est en déficit.<br />
<br />
L'aspect le plus fondamental dans la relation des Comptes Nationaux est que le déficit (excédent) public est exactement égal au surplus (déficit) du secteur non-gouvernemental. Si le secteur extérieur est en déficit (disons constant), alors un excédent budgétaire en hausse (ou déficit en déclin) sera reflété dans le secteur privé national par un accroissement du déficit (ou un excédent en baisse).<br />
<br />
Vous <b>ne pouvez pas</b> atteindre le désendettement de ces deux secteurs sous ces conditions et prétendre le contraire est faire preuve d'une incompréhension fondamentale de la façon dont l'économie et ses relations sectorielles fonctionnent.<br />
<br />
Lisez les blogs suivants - <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=7864">Barnaby, better to walk before we run</a> – <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=4870">Stock-flow consistent macro models</a> – <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=2418">Norway and sectoral balances</a> – <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=1801">The OECD is at it again!</a> - pour plus d'informations à ce sujet.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #0b5394;">Conclusion</b><br />
<br />
Pensez à la prédiction faite par Eisuke Sakakibara la semaine dernière - une récession prolongée jusqu'en 2015 ou presque parce que les déficits budgétaires sont délibérément retirés.<br />
Les effets destructeurs de cette direction politique erronée - alimentée par les revendications erronées du fardeau de la dette entre les générations - est ce qui va imposer un fardeau <b>réel</b> sur nos enfants.<br />
<br />
Ils seront moins instruits, moins qualifiés, moins expérimentés, auront de plus faible revenu dans l'ensemble à la suite de l'austérité budgétaire. Leurs possibilités futures seront réduites en conséquence.<br />
<br />
Donc, en réalité le fardeau fonctionne exactement en sens inverse dans un système monétaire fiat à ce que prétend le dogme néo-libéral.<br />
En fait, l'argument anti-déficit budgétaire est juste un truc pour trouver des moyens par lequel les élites peuvent obtenir plus de revenu réel maintenant et plus tard.<br />
Répandre la production réelle plus largement à travers des interventions budgétaires frustre cette aspiration.<br />
<br />
C'est assez pour aujourd'hui!alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-6370910232570493692010-12-12T20:22:00.018-06:002011-05-04T18:49:20.975-05:00Une monnaie internationale? Espèrons que non!<div style="color: #0b5394;">Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div><br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=5785">An international currency? Hopefully not! </a><br />
3 Novembre 2009 <br />
<br />
<div style="color: #3d85c6;"><b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia. </b></div><br />
Aujourd'hui, nous considérons le débat actuel quant à savoir si nous devons revenir à un système de taux de change fixe et créer une nouvelle monnaie de réserve internationale - qui pourrait même être une monnaie supra-nationale.<br />
En général, les appels à ce genre de réformes reflètent une mauvaise compréhension de la façon dont fonctionne une monnaie moderne (fiat) et une mauvaise compréhension des possibilités qu'un système monétaire fiat offre à un gouvernement national qui désire faire avancer le bien public (le plein emploi et la stabilité des prix).<br />
Ces demandes pour ce type de réforme monétaire reflètent également de graves malentendus sur les échanges commerciaux et les flux financiers qui les accompagnent.<br />
Le plus inquiétant est que ces demandes pour un système de change fixe deviennent une cause célèbre pour des économistes de gauche qui voient le système de change flottant comme la pierre d'angle du complot néo-libéral contre la prospérité.<br />
Vous parlez d'un égarement. Ce blog présente ces questions -- et sera probablement le premier d'une série sur ce sujet.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<br />
Le 23 Mars 2009, le Gouverneur de la Banque populaire de Chine (la banque centrale) Zhou Xiaochuan a publié une déclaration - Réformer le système monétaire international - qui propose de remplacer le dollar comme monnaie de réserve mondiale et de créer en remplacement "une monnaie de réserve internationale déconnectée des nations individuelles capable de rester stable sur le long terme".<br />
<br />
Un rapport publié dans le Financial Times (24 Mars 2009) au sujet de la déclaration du Gouverneur de la Banque populaire de Chine a estimé qu'il était "clair que la Chine, le plus important détenteur d'actifs financier en dollar US, est préoccupée par le risque potentiel inflationniste de la capacite de la Federal Reserve US a imprimer de la monnaie ". La Chine compte environ $USD 2,000bn en réserve de change.<br />
<br />
La proposition de base du Gouverneur est la suivante:<br />
<br />
<blockquote> <span style="color: #0b5394;">Théoriquement, une monnaie de réserve internationale doit, premièrement, être ancrée à un point de repère stable et émise selon un ensemble de règles claires, entrainant son approvisionnement régulier, deuxièmement, sa disponibilité doit être assez souple pour permettre des ajustements opportuns selon l'évolution de sa demande, en troisième lieu, de tels ajustements doivent être déconnectés de la conjoncture économique et des intérêts souverains d'un seul pays.</span></blockquote><br />
Il fuit l'utilisation du dollar US à cet égard parce qu'il est comme n'importe quelle monnaie "basé sur le crédit national" et que le pays d'émission est "constamment confrontés au dilemme entre la réalisation de leurs objectifs nationaux de politique monétaire et la réponse à la demande d'autres pays pour une monnaies de réserve ".<br />
Je soupçonne des motifs politiques a cette déclaration - faire valoir un rééquilibrage des pouvoirs - mais la motivation n'est pas la question.<br />
<br />
Donc, les États-Unis sont soit présentés comme ne fournissant pas suffisamment de liquidités à la communauté internationale qui désirent maintenir des réserves en dollar USD, dans un effort de maîtrise de l'inflation domestique ou, alternativement, présentés comme fournissant trop de liquidités quand ils visent à stimuler leur demande intérieure.<br />
Le Gouverneur dit qu'à partir de 1940 - quand John Maynard Keynes a proposé le concept d'une unité monétaire internationale [international currency unit (ICU)] qu'il appelait le Bancor - sa valeur serait basée sur la "valeur de 30 matières premières représentatives".<br />
<br />
Le système de taux de change fixe de Bretton Woods a rejeté le concept d'une unité monétaire internationale, mais en 1969, le FMI a créé ce qu'on appelle les droits de tirage spéciaux (DTS) qui ont tentés de remplir le rôle d'une monnaie internationale.<br />
Il note que "le rôle du DTS n'a pas été mis en application complète en raison des limites de sa répartition et l'étendue de ses utilisations. Cependant, il sert de lumière dans le tunnel pour la réforme du système monétaire international. "<br />
<br />
Actuellement, la valeur des DTS est basée sur un panier de quatre devises - le dollar US, le yen, l'euro et la livre sterling. M. Zhou veut élargir le rôle des DTS et élargir le panier de monnaies qui donnent aux DTS leur valeur.<br />
<br />
Le plan propose d'établir "un système de règlement entre le DTS et les autres devises" afin qu'ils deviennent "un moyen de paiement largement accepté dans le commerce international et les transactions financières" plutôt que d'être utilisés dans les transactions entre le gouvernement et le FMI.<br />
<br />
Il veut que les pays commencent à créer des actifs financiers libellés en DTS pour "accroître son attractivité". Du point de vue de la théorie monétaire moderne (MMT) cela reviendrait à l'imposition d'une contrainte volontaire supplémentaire sur la souveraineté du gouvernement - emprunter en DTS (ce qui revient à emprunter dans une monnaie étrangère) - et augmente l'exposition du gouvernement national au risque d'insolvabilité.<br />
<br />
Le plan mettrait le FMI au centre de l'activité parce que les pays seraient tenus de confier certaines de leurs réserves "a la gestion centralisée par le FMI" et de se désengager progressivement des monnaies de réserve existantes.<br />
<br />
Il affirme que:<br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">... Une monnaie de réserve super-souveraine non seulement élimine les risques inhérents aux monnaie souveraine basée sur la "dette", mais permet également de gérer la liquidité mondiale.<br />
Une monnaie de réserve super-souveraine gérée par une institution mondiale pourrait être utilisé à la fois pour la création et le contrôle de la liquidité mondiale.<br />
Et quand la monnaie d'un pays n'est plus utilisé comme mesure pour le commerce mondial et comme référence pour les autres monnaies, la politique de taux de change du pays serait beaucoup plus efficace dans l'ajustement des déséquilibres économiques.<br />
Cela réduira considérablement les risques d'une future crise et renforcera la capacité de gestion de crise.</blockquote><br />
Cette déclaration a reçu beaucoup d'attention dans la presse ces derniers temps et nourrit l'industrie massive de la peur menée par l'école autrichienne et d'autres qui rêvent d'un retour à un système étalon-or a taux de change fixe, sans comprendre ce que cela signifie.<br />
<br />
Plus inquiétant est que cela encourage également une vague croissante a gauche - conduite par une sorte de dévotion aveugle à John Maynard Keynes - basée sur l’idée qu'une monnaie supra-nationale est souhaitable - et que la crise financière est le reflet de l'échec du système de taux de change flexible.<br />
C'est très effrayant quand les économistes hétérodoxes s'allient avec l'école autrichienne.<br />
<br />
Ces alarmistes soulignent que la chute récente de la parité USD et l'énorme dette publique que le gouvernement américain a volontairement accumulé par l'augmentation de ses dépenses nettes pour conjurer une nouvelle Grande Dépression vont, au bout du compte, conduire à un effondrement du système monétaire international par le biais de l'inflation de la monnaie de réserve mondiale.<br />
<br />
Des commentateurs aux États-Unis suggèrent que la chute de la parité USD est un signe que l'inflation va apparaître via la hausse des prix des importations et que les marchés financiers vont commencer à intégrer dans leurs plans, des dépréciations supplémentaires qui deviendront des prophéties auto-réalisatrices - qui sont que les hedges funds vont conduire une ruée (run) sur le dollar, qui devra finalement s'effondrer.<br />
<br />
Le régime de faible taux d'intérêt est aussi indiqué comme faisant partie du problème parce qu'une fois que la ruée commencera, la banque centrale (Fed) ne pourra peut-être pas être en mesure de fixer un taux d'intérêt assez élevé pour étouffer la vente massive du dollar USD.<br />
La crise surgira alors. C'est la ligne standard utilisé contre l'expansion du déficit dans les pays moins développés et conduit les conservateurs a annoncer le pire de tout - des déficits budgétaires et l'augmentation de la famine et la dollarisation ou l'accrochage a une autre monnaie.<br />
<br />
Si le dollar devient "sans valeur" parce qu'il y a "trop de dollar inondant les marchés", alors les alarmistes affirment que la Chine va s'en débarrasser (comment?) et donc le gouvernement des États-Unis perdra sa source de financement et devra réduire considérablement son déficit.<br />
<br />
Le pire des scénarios, alors suggère que le gouvernement américain fera faillite et nécessitera une aide du FMI. Pestilence s'ensuivra alors.<br />
<br />
L'autre affirmation est que, quand le système de Bretton Woods s'est effondré, le gouvernement américain a gagné une nouvelle ascendance politique, car il n'était plus soumis aux contraintes de la convertibilité de l’étalon-or.<br />
L'argument veut ensuite que les États-Unis pourraient bien vivre bien au-delà de ses moyens par la vente de dette libellés en dollars US sans avoir à accumuler des réserves de change et périodiquement gonfle la valeur du dollar par rapport a ces dettes.<br />
<br />
Du point de vue MMT, nous avons traité tous ces mythes auparavant. Le gouvernement chinois n’émet pas de dollar USD et ne peut donc possiblement pas les fournir au gouvernement des États-Unis pour couvrir ses dépenses.<br />
Le gouvernement américain peut toujours dépenser en dollar USD aussi longtemps qu'il y a des biens et des services disponible à la vente dans cette monnaie.<br />
Étant donné que le chômage est supérieur à 10 pour cent aujourd'hui, nous savons qu'il y a des millions de travailleurs qui accepteraient un emploi dans le secteur public avec un salaire en dollar USD comme récompense - il y a donc des ressources libres que le gouvernement des États-Unis peut acheter qui ne sont actuellement pas demandées par quelqu'un d'autre.<br />
<br />
Le Gouvernement Américain ne peut jamais faire faillite en termes de transactions effectuées en dollars américains.<br />
C'est impossible à moins qu'il soit pris d'une envie folle, pour des raisons politiques, de commencer a faire défaut sur les obligations libellées dans sa propre monnaie. C'est trop tiré par les cheveux pour être possible.<br />
<br />
En outre, si le gouvernement chinois décide de réduire ses avoirs en réserves USD, que vont-ils faire avec?<br />
<br />
A moins de les déverser dans la mer, ils vont devoir les dépenser et vu l'état insuffisant de la demande globale, les dépenser serait à la fois un stimulant pour l'économie des États-Unis et un moyen de réduire le déficit budgétaire du gouvernement américain via les stabilisateurs automatiques.<br />
Le taux d'emploi aux États-Unis augmentera probablement et les choses s’amélioreront considérablement.<br />
Où est le problème?<br />
<br />
D'autres progressistes ont suggérés que la seule solution a la "dette" pour le gouvernement américain est le défaut ou le gonflement de la valeur du dollar par rapport a leur dette.<br />
Par exemple, dans une interview sur la chaîne nationale en Australie cette année, Steve Keen a préconisé que le gouvernement devrait se débarrasser de sa dette soit par une inflation plus élevée, soit par son annulation et la nationalisation du système bancaire - il a été cité:<br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">En fin de compte, nous allons voir les gouvernements évoluer soit vers l'abolition de la dette, soit imprimer de la monnaie plutôt que de venir a manquer de dette pour financer leurs dépenses.</blockquote><br />
Mais l'existence même d'un déficit du compte courant (déficit commercial) est un signe que les étrangers désirent accumuler des actifs financiers libellés dans votre devise. Et ceci s'applique à tous les pays.<br />
<br />
Une fois que Bretton Woods s'est effondré, tous les pays qui ont émis leur propre monnaie sont devenus souverain en ce sens. Ce n'était pas limité aux États-Unis.<br />
<br />
S'il est vrai que l'existence du dollar américain comme monnaie de réserve désirée signifie que les US n'ont pas à se soucier d'accumuler des réserves de change autant que d'autres pays qui ont des monnaies moins attractive, cela ne porte pas atteinte à sa souveraineté nationale.<br />
<br />
En outre, de plus en plus de progressistes suggèrent le même type de réformes financières proposées par le gouverneur de la banque centrale Chinoise.<br />
Par exemple, un "progressiste" bien connu, George Monbiot, pense qu'il a la solution à la pagaille financière quand il écrit la façon dont il s'y prendrait pour la régler. Il dit:<br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">... Une des raisons des crises financières est le déséquilibre des échanges entre les nations. Les pays s'endettent en partie en raison du maintien d'un déficit commercial.<br />
Ils peuvent facilement s'enfermer dans un cercle vicieux: plus leur dette grandit, plus il est difficile de générer un excédent commercial.<br />
Le développement international de la dette ruine le développement des peuples, détruit l'environnement et menace le système mondial avec des crises périodiques.<br />
Comme Keynes a reconnu, il n'y a pas grand chose que les pays débiteurs peuvent faire. Seuls les pays qui maintiennent un excédent commercial ont une véritable marge de manœuvre, c'est donc eux qui doivent être tenus de changer leurs politiques.<br />
Sa solution était un système ingénieux pour convaincre les pays créanciers à dépenser leur argent excédentaires dans l'économie des pays débiteurs.<br />
Il a proposé la création d'une banque mondiale, qu'il a appelé l'International Clearing Union [chambre de compensation]. La banque devait émettre sa propre monnaie - le bancor - qui devait être échangeables en monnaies nationales a un taux de change fixe.<br />
Le bancor deviendrait l'unité de compte entre les nations, ce qui signifie qu'il serait utilisé pour mesurer le déficit commercial d'un pays ou l'excédent commercial ...</blockquote><br />
Tout d'abord, une remise dans le contexte pour les non-économistes.<br />
<br />
Sous l'accord de taux de change fixe de Bretton Woods, il y avait deux types de pays - ceux qui ont des déficits extérieurs et ceux qui ont des excédents extérieurs.<br />
Les premiers faisaient face à une pression continuelle à la baisse sur leur taux de change parce que l'offre de monnaie était toujours supérieure à sa demande (par l'intermédiaire du commerce).<br />
En conséquence, les gouvernements de ces pays étaient forcés d'imposer la déflation en permanence a leurs économies nationales, car la politique monétaire devait défendre le taux de change fixe (et réduire la masse monétaire).<br />
La politique fiscale (budgétaire) devait ensuite être passive pour éviter le schema de croissance par à-coups [stop-go] qui était commun.<br />
<br />
La déflation intérieure surgissait parce que les gouvernements devaient acheter la masse monétaire excédentaire sur les marchés des changes pour maintenir un équilibre entre l'offre et la demande a un niveau approprié pour maintenir la parité du taux de change fixe.<br />
<br />
Le premier problème auquel un tel gouvernement faisait face était une pénurie de réserves de change dont elle avait besoin pour continuer à acheter sa propre monnaie sur les marchés de change.<br />
Mais les effets domestiques - la stagnation qui en résultait (taux de chômage élevé) créait aussi d'énormes problèmes politiques pour les gouvernements.<br />
<br />
Prise dans son ensemble, l'incitation était alors de dévaluer la monnaie (qui a été autorisée sous le système de Bretton Woods).<br />
<br />
Le problème était alors que d'autres pays devenaient défavorisés par la dévaluation d'une monnaie et l'incitation existait alors pour ce qu'on appelait les "dévaluations compétitives" - qui, en termes nets étaient clairement contre-productive.<br />
<br />
Le fait est que dans le cadre du système de Bretton Woods, toute la pression de l'ajustement était sur les pays en déficit extérieur, car ils étaient confrontés a l'effondrement constant de leur monnaie.<br />
Il y avait clairement un effet dissuasif pour les pays excédentaires (étant donné qu'ils avaient escroqués leurs populations en leur faisant croire que d'exporter plus de biens et de services que ce qu'ils n'en recevaient en retour via les importations, était une "bonne chose") d'augmenter leurs importations et rétablir un certain équilibre dans le commerce mondial.<br />
<br />
Dans le cadre du système de Bretton Woods, les pays excédentaires stockaient également des réserves de devises étrangères qui les mettaient a l'abri des crises monétaires et leurs banques centrales stérilisaient l'impact du a l'essor des exportations nettes en émettant des obligations (pour drainer l'expansion monétaire nationale qui se déroulait sur le les marchés des changes pendant que le gouvernement prévenait la hausse de la parité).<br />
<br />
Prise ensemble, ces tensions étaient insoutenables et c'est pourquoi le système de taux de change fixes s'est effondré en 1971. L'objectif clair du plan de Keynes était de stabiliser les parités de change en redistribuant le poids de l'ajustement du aux déséquilibres du commerce.<br />
<br />
Comment cela fonctionnerait-il? Comment une unité monétaire internationale fonctionnerait?<br />
La proposition initiale de Keynes était que le Bancor - la nouvelle unité monétaire - aurait sa valeur fixée à 30 matières premières, y compris le prix de l'or.<br />
La justification avancée à l'époque était que l'utilisation d'un large panier de matières premières pour ancrer le Bancor permettraient de stabiliser ses mouvements (les moyennes d'un grand nombre sont moins volatiles que le rattachement à un seul).<br />
<br />
Tout pays qui signait a la création de l'Union internationale de compensation (USI) aurait un compte en bancor et une facilité de découvert. Au départ, l'USI allouerait des bancors à chaque pays au prorata de leurs volumes d'échanges (exportations et importations).<br />
Le bancor ne serait pas convertible en or et serait donc devenue la monnaie de réserve.<br />
<br />
Une nation en déficit serait pénalisée si son découvert atteint 50 pour cent du montant de son allocation.<br />
Si le problème persiste alors il devra éventuellement dévaluer afin de prévenir toute fuite de capitaux.<br />
<br />
Les nations en surplus perdraient leur stock de bancors en-dessus de la limite de découvert à la fin de chaque année, ce qui les obligeraient à depenser leur accumulation - sans doute en augmentant leur demande d'importations.<br />
Des versions plus modernes du régime suggèrent qu'une nation ne peut fournir de l'aide internationale comme un moyen de dépenser leur surplus de bancor.<br />
<br />
Le point essentiel est que les deux sorte de nations, en déficit et en excédent, devront faire des ajustements dans les flux de biens et services.<br />
<br />
Mais notez que tout cela repose sur des biens et services en echange contre des biens et services.<br />
Il y a clairement des mouvements distincts dans les actifs financiers.<br />
Par exemple, une attaque spéculative déterminée détruirait l'accrochage au bancor très rapidement tout comme elles peuvent porter atteinte à un taux de change flexible.<br />
Le système bancor ne va pas améliorer les choses dans ce cas. Et c'est en grande partie ces flux financiers que nous considérons être les dangers dans un système de taux de change flexible.<br />
<br />
L'histoire nous dit cependant que le système du bancor n'a pas été adoptée et, au lieu Bretton Woods a été introduit avec le FMI devenant le principal organisme international et en conséquence, le gestionnaire du DTS.<br />
<br />
Ce système (FMI) ne fonctionne pas bien. Monbiot est intéressant ici:<br />
<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">Les conséquences, en particulier pour les pays les plus pauvres et les plus endettés, ont été catastrophiques. Agissant au nom des pays riches, imposant des conditions que ne tolérerait aucun pays libre, le FMI les a saigné a blanc.<br />
Comme Joseph Stiglitz l'a démontré, le Fond [FMI] aggrave les crises économiques existantes et crée des crises là où il n'en existait pas auparavant.<br />
Il a déstabilisé les taux de change, exacerbé les problèmes de balance de paiement, forcé les pays à l'endettement et la récession, ruiné les services publics et détruit les emplois et les revenus de plusieurs dizaines de millions de personnes.<br />
<br />
Les pays dont le FMI a la charge doivent placer le contrôle de l'inflation devant tout autre objectif économique; ils doivent retirer immédiatement toutes barrières au commerce et au flux de capitaux; ils doivent libéraliser leurs systèmes bancaires; réduire les dépenses publiques sur tout, sauf le remboursement de la dette; et privatiser les actifs qui peuvent être vendus à des investisseurs étrangers. Ils se trouvent que ces politiques répondent le mieux aux désirs des prédateurs/spéculateurs financiers.<br />
Elles ont exacerbés presque toutes les crises que le FMI a cherché à résoudre.</blockquote><br />
C'est pourquoi nous devons abandonner cette approche d'une monnaie internationale où le FMI est l'intimidateur international qui impose des régimes dures de "taux de change fixe" sur les pays pauvres.<br />
Le FMI ou son remplacement (purger tous ses cadres supérieurs pour rafraichir sa culture organisationnelle) devrait plutôt jouer un rôle de contre-balancier aux attaques spéculatives.<br />
Toutes les nations pourraient déposer leurs monnaies en énorme quantité à cette organisation qui utiliserait ensuite ces réserves, sous les ordres du gouvernement national faisant face à un problème externe sur sa monnaie, pour en arrêter la chute libre.<br />
<br />
Je développe cette idée à l'heure actuelle. Ce blog couvre une partie de ces questions et options - <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=5644">Current accounts and currencies.</a><br />
<br />
Alors quel est le problème avec l'idée bancor? Et bien, c'est un système de taux de change fixe.<br />
<br />
Tout pays qui rattache sa monnaie à une monnaie étrangère (ou une unité qu'il n'emet pas en situation de monopole) impose d'emblée des contraintes à la fois sur la politique fiscale (budgétaire) et monétaire qui ne sont pas présents dans un systeme de taux de change flexible.<br />
<br />
Quand un gouvernement promet de convertir sa monnaie dans une autre devise (ou unité) à un taux fixe, il doit toujours détenir des réserves suffisante dans cette devise (ou unité) pour satisfaire toutes les demandes de conversions.<br />
On pourrait concevoir des situations où les réserves necessaires qui doivent être détenues pourraient être énormes et au moins égale à la masse monétaire (de base) intérieure et la dette publique.<br />
<br />
Il est simple de voir comment les déficits budgétaires deviennent alors problématique pour la parité fixe dans les pays qui ne possedent pas d'importants excédents de leur compte courant (qui s'ajoutent aux réserves de change).<br />
Une position de politique fiscale (budgetaire) expansionniste domestique pourraient stimuler les importations, mais ensuite provoquer une pression à la baisse sur le taux de change et la perte de réserves de change.<br />
La politique fiscale (budgetaire) devient donc soumise à la nécessité de maintenir une parité fixe extérieure.<br />
<br />
De même, dans un système de taux de change flexible, la banque centrale fixe le taux d'intérêt - il est exogène - et sous le contrôle du gouvernement (gouvernement signifie ici trésorerie/banque centrale consolidés).<br />
Dans un système de taux de change fixe, cette capacité est perdue et, déterminer le taux d'intérêt devient endogène - ce qui signifie qu'il doit être ajusté pour défendre la parité extérieure.<br />
<br />
Donc, comme indiqué plus haut, quand il y a un déficit du compte courant, les taux d'intérêts doivent augmenter et vice-versa.<br />
C'est parce que des taux d'intérêt plus élevés sont censés attirer les flux de capitaux financiers etrangers qui aident à maintenir le montant de réserve de change.<br />
<br />
L'autre point à noter est que la politique monétaire et fiscale travaille l'une contre l'autre parce que contrainte par le régime de change fixe.<br />
Donc, il s'ensuit qu'une augmentation du déficit budgétaire entraînera une augmentation des taux d'intérêts - à la fois parce que les dépenses publiques entre en concurrence avec les dépenses privées de financement (ceci est valable uniquement dans un système de monnaie convertible) et parce que la banque centrale doit défendre la parité d'échange pour assurer que la nation n'épuise pas ses fonds de réserves de change.<br />
<br />
Il est donc important de réaliser que la plupart des analyses sur la politique fiscale (budgetaire) et monétaire que vous lisez dans les journaux et entendez dans les médias sont basées sur des contraintes politiques qui n'existent que dans un système de taux de change fixe.<br />
<br />
Mais quand nous avons un système de taux de change flexibles, les règles du jeu changent de façon spectaculaire.<br />
Il n'y a pas de contrainte budgétaire sur le gouvernement - il passe du stade d’être a priori contraint financièrement au stade d'une identité comptable ex-post, qui a peu d'intérêt sinon pour les comptables.<br />
<br />
En conséquence, les gouvernements n'ont pas à lever de fonds afin de dépenser, mais ont seulement a créditer des comptes bancaires et ajoutent ainsi aux réserves bancaires.<br />
Les deux outils supposés accomplir le financement des dépenses - la taxation et l'émission de dette - ne font rien de la sorte.<br />
Comme je l'ai déjà discuté dans ce blog - <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=5762">Functional finance and modern monetary theory</a> - la taxation et l'émission de dette sont des instruments qui permettent au gouvernement de changer les avoirs en pouvoir d'achat du secteur non-gouvernementale et/ou de changer la composition des actifs qu'il détient.<br />
<br />
La taxation draine les réserves (détruit des actifs financiers) alors que l'inverse, les dépenses du gouvernement ajoutent aux réserves (la création d'actifs financiers). Un déficit budgétaire crée ainsi des actifs financiers nets et un excédent budgétaire détruit des actifs financiers nets.<br />
<br />
L'autre point important est que, parce que le système monétaire fiat de changes flottants n'est pas fondé sur une convertibilité de la monnaie (à des devises étrangères ou d'autres matières premières), le gouvernement peut toujours ajouter des réserves au système bancaire domestique dans la devise qu'il émet.<br />
<br />
Le manque de convertibilité signifie que vous obtenez une pièce de monnaie de X$ en échange une pièce de monnaie de X$ si vous la présentez à la banque centrale et demandez au gouvernement d'honorer sa responsabilité.<br />
<br />
Mais le point essentiel est qu'il n'y a jamais de contrainte sur la capacité du gouvernement à augmenter les réserves du système bancaire.<br />
En conséquence, le taux d'intérêt devient exogène - les émissions/achats obligataires sont utilisés pour assurer qu'il y a juste assez de réserves bancaires dans le système pour une journée particulière afin de permettre à la banque centrale d'atteindre sa cible de taux d'intérêt.<br />
Il y a donc une rupture nette dans un système monétaire de taux de change flexibles, entre les déficits budgétaires et les taux d'intérêts qui n'existe pas dans toute autre forme de système de taux de change fixes.<br />
<br />
Donc les taux de change flexibles, sont loin d'être un complot du libre-marché, et en fait, donnent toute latitude au gouvernement en matière de politique fiscale (budgetaire) intérieure.<br />
En l'absence de lien entre les taux d'intérêt et les déficits budgétaires alors la politique monétaire et la politique fiscale (budgetaire) peuvent fonctionner de manière favorable (en renforcement) plutôt que de fonctionner de façon antagoniste.<br />
<br />
Les objectifs de politique intérieure (comme le plein emploi) peuvent donc être poursuivis de manière plus efficace avec moins de contraintes externes.<br />
Cela ne veut pas dire que le secteur extérieur est disloqué par les paramètres de politique intérieure.<br />
Une économie dynamique entraînée par la politique intérieure plutôt que par des exportations nettes va probablement exercer des pressions à la baisse sur le taux de change.<br />
Les gouvernements pourraient gérer cela de diverses manières - ils pourraient maintenir des taux d'intérêt plus élevés ou ils pourraient garder un chômage élevé.<br />
<br />
Mais ils pourraient aussi laisser le taux de change atteindre un nouveau palier plus bas qui renforcerait la compétitivité de leur secteur extérieur et offrirait des possibilités d'investissement pour les intérêts étrangers.<br />
<br />
<br />
Le fait est que le gouvernement a des choix qui sont absents dans un système de taux de change fixes où la politique monétaire a pour seul objectif le maintien de la parité externe.<br />
<br />
Nous pourrions avoir besoin d'outils politiques supplémentaires pour empêcher la destruction d'une monnaie par des attaques spéculatives. Le rôle pour le FMI spécifié ci-dessus serait une façon d'améliorer les choses.<br />
Nous pourrions envisager de rendre certaines opérations de trading illégales (par exemple, sur la ligne de l'interdiction de la vente à découvert opaque que de nombreux pays ont imposés au plus fort de la crise).<br />
Nous pourrions envisager le contrôle des capitaux comme la fait la Malaisie pendant la crise de 1997.<br />
Vous trouverez d'autres idées ici - <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=5098">Operational design arising from modern monetary theory</a> and <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=5240">Asset bubbles and the conduct of banks.</a><br />
<br />
Je ne préconise pas cela automatiquement, mais nous devrions en tout temps considérer des mécanismes d'ajustement alternatifs aux campagnes néo-libérale d'austérité nationale (FMI) - qui ne cause de dommages qu'aux plus défavorisés.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #0b5394;">Une monnaie supranationale - en général</b><br />
<br />
Dans ce même débat, il y a aussi des gens qui veulent développer une monnaie supranationale pure.<br />
C'est a dire, le "bancor" qui irait au-delà d'être seulement une unité de règlement pour le commerce international et pourrait être utilisé par tous les peuples du monde entier pour toutes les transactions.<br />
<br />
Pendant que j'étais au Kazakhstan la semaine dernière, j'ai été invité à examiner le dernier plan proposé par son président Noursoultan Nazaybayev.<br />
Il considère cinq façons différentes de sortie de crise qu'il estime être le résultat d'une "déficience de la monnaie de réserve mondiale."<br />
Sa solution préférée qu'il appelle la "cinquième voie" [Fifth Way] est la création d'une "unité de règlement-paiement supranational d'une classe fondamentalement nouvelle".<br />
<br />
Le plan est de créer une nouvelle monnaie mondiale qui n'est sous le contrôle d'aucun pays en particulier - comme le Bancor - et les monnaies nationales disparaissent aussi.<br />
<br />
Lorsque l'on considère la façon dont cela pourrait être implémentée, la proposition dit que nous aurions besoin d'une "organisation unique, qui accomplira cette tâche par étapes et pratiquement."<br />
<br />
Ainsi, alors que le système du Bancor impose des problèmes massifs d'organisation et de confiance, l'idée d'une monnaie unique supranationale signifie ce qui suit:<br />
<br />
Tout d'abord, il y aurait une banque centrale mondiale. Cela signifie qu'il y aurait un seul taux d'intérêt mondial à court terme et donc une seule courbe de rendement mondial.<br />
Je ne considère pas que ce soit une possibilité d'organisation viable. Je ne pense pas qu'il y a suffisamment d'homogénéité a travers nos espaces nationaux pour rendre souhaitable une seule politique monétaire.<br />
Je n'ai pas besoin de souligner toutes les questions évidentes - où sera la banque centrale? qui élit le conseil? serait-ce seulement une organisation de type FMI, qui est un échec terrible pour les nations les moins développés? etc..<br />
<br />
Deuxièmement, pour éviter les mêmes dislocations qui handicapent l'euro, une banque centrale unique doit aller de pair avec un trésor unique qui exécute la politique fiscale (budgétaire).<br />
Cela veut donc dire un gouvernement mondial, à moins que nous accordions la conduite de la politique macroéconomique a un organisme non-élu comme le FMI. Ce serait une catastrophe (voir point suivant).<br />
<br />
En troisième lieu, par voie de conséquence, nous aurions un seul électorat mondial.<br />
Je ne pense pas grand chose de la notion de démocratie (étant donné que le contrôle du processus électoral est au mains de l'élite au pouvoir), mais il s'avère qu'en Australie, nous arrivons encore à jeter notre gouvernement national tous les trois ans si nous n'aimons pas ce qu'il fait.<br />
Un changement de gouvernement n'implique pas nécessairement l'amélioration des choses mais il reste vrai que nous pouvons changer nos gouvernements et les forcer - avec quelques difficultés dans certaines situations - d'obéir à la règle de droit.<br />
Je ne pense pas que la "liberté" s'applique véritablement à tous a travers le monde pour permettre un électorat unifié qui peut discipliner le processus fiscal (budgétaire) par les urnes.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #0b5394;">Conclusion</b><br />
<br />
Bien que je doive écrire plus sur ce sujet dans l'avenir, la solution à l'instabilité financière, qui a mis à genoux les systèmes de production réelle dans nos pays, n'est pas d'abandonner la souveraineté monétaire nationale.<br />
La capacité d'un gouvernement national à émettre en monopole sa propre monnaie ne doit pas être abdiqué dans le but de maintenir un système de taux de change fixe qui est incapable de maintenir le plein emploi dans tous les espaces souverains.<br />
<br />
Alors que le plan bancor a été conçu pour surmonter les forces déflationnistes contrainte par un déficit extérieur, il ne peut effectivement pas le faire sans une perte considérable de souveraineté monétaire.<br />
À moins d'avoir un trésor et une banque centrale mondial, les nations seront toujours obligées de sacrifier leur politique intérieure au maintien de la valeur de leur monnaie par rapport a l’unité de règlement supra-nationale.<br />
<br />
Le point politique ne doit également pas être sous-estimé. Pourquoi un gouvernement national souverain (et ses citoyens) permettrait à un organisme international (qui peut être non élu - dans le cas du FMI) de mettre en œuvre des politiques qui affecteront son attrait électoral?<br />
<br />
Il est déjà suffisamment grave que nous permettions au Conseil de la banque centrale, qui n'est pas élu, de décider de la direction des taux d'intérêts. Il serait impensable de déléguer l'autorité fiscale et monétaire totale à un organisme supra-national.<br />
<br />
L'autre point est que l'idée d'un taux de change fixe est plutôt illusoire - les flux spéculatifs peuvent casser la parité très rapidement de toute façon.<br />
Seuls les pays comme la Chine avec d'énormes stocks de réserves de change peuvent résister à ces attaques spéculatives et maintenir une parité fixe avec-disons le dollar américain.<br />
Mais rappelez-vous qu'elle a été capable d'accumuler ces stocks en niant a ses citoyens l'accès aux ressources et les a gardés ainsi plus pauvres qu'ils ne devraient être.<br />
<br />
Enfin, une nation en déficit sous le Bancor fera toujours face à des perspectives de déflation pour maintenir la valeur de sa monnaie par rapport au Bancor. Pas de réel changement ici.alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-37018408666919956762010-11-23T16:41:00.013-06:002011-05-04T18:45:53.476-05:00Le desastre que la zone euro s'impose a elle-même<div style="color: #0b5394;">Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a></div><br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=5377">Euro zone’s self-imposed meltdown</a><br />
<span style="font-size: small;">Lundi 12 Octobre 2009</span><br />
<br />
<div style="color: #3d85c6;"><b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia. </b></div><br />
<br />
J'ai fait des recherches sur les données du sous-emploi en Europe aujourd'hui dans le cadre d'un vaste projet dont je vais rendre compte en temps voulu.<br />
A chaque fois que je fais des recherches sur les données européennes, je pense a la bêtise du système de l'Union Monétaire Européenne (UME) vu au travers de la théorie moderne monétaire (MMT).<br />
En lisant le Financial Times cet après-midi, j'ai lu que les "déficits pourraient fracturer de la zone euro" et j'ai pensé, il y a de l'espoir après tout même si ce n'est pas ce que le journaliste essayait de transmettre.<br />
<br />
C'est un moment opportun pour répondre à un tas de questions que l'on me pose au sujet de l'UME.<br />
Est-ce que les principes de la Théorie Moderne de la Monnaie (MMT) s'appliquent ici? Pourquoi pas?<br />
Est-ce une meilleure façon d'organiser un système monétaire?<br />
Donc, si vous êtes intéressés par ces questions, s'il vous plaît, lisez ce qui suit.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
J'aime toujours revenir à ce qui est important quand j'écris au sujet de la théorie macro-économique, surtout quand je me concentre sur les arrangements financiers et bancaires. <br />
Rappelez-vous que le plus souvent les marchés financiers ne font que redistribuer la richesse entre les différents joueurs du casino.<br />
Ils accomplissent rarement ce que nous appelons une activité productive.<br />
<br />
Ça me rend toujours perplexe quand je reçois des correspondances négatives de la part de personne travaillant dans les services financiers (précision qui signifie qu'ils pensent que ce qu'ils font est important - je suppose qu'ils regardent fixement un écran d'ordinateur toute la journée en regardant des numéros changer). <br />
Je recois des emails me disant que mon plaidoyer pour une garantie de l'emploi est scandaleux parce que cela va créer un tas d'emplois improductifs. <br />
Je ris chaque fois que je reçois un de ces ignobles emails. <br />
<br />
Quoi qu'il en soit, le graphique suivant montre le taux de chômage de l'<a href="http://www.oecd.org/document/54/0,3343,en_2649_33715_15569334_1_1_1_1,00.html">OECD Main Economic Indicators</a> (harmonisées) pour les pays en zone euro. La ligne bleue plus épaisse étant pour l'UME.<br />
<br />
Les plus grandes (riches) économies européennes n'ont cependant jamais réduit leur taux de chômage en dessous de 6 pour cent et la moyenne de l'UME depuis sa création, est de 8,5 pour cent (au Juillet 2009) et continue de grimper depuis. La moyenne pour les pays de l'UME de Juillet 1990 a Décembre 1998 (données les plus récentes de MEI pour l'UME disponible) a été de 9,7 pour cent, mais cela inclue la récession de 1991.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/wp-content/uploads/2009/10/EMU_ur_2009.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/wp-content/uploads/2009/10/EMU_ur_2009.jpg" /></a></div><br />
Que dire alors de ces déficits divergeants?<br />
<br />
Wolfgang Münchau, auteur régulier au Financial Times a écrit le 4 Octobre qu'il est:<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">" ... Presque désespéré ... A propos de ce qui se passe au niveau de la zone euro ... Le problème sous-jacent est une divergence politique entre la France, l'Espagne, l'Italie, le Portugal et la Grèce d'un côté, et l'Allemagne, la Finlande, l'Autriche et les Pays-Bas de l'autre. Le fossé politique entre la France et l'Allemagne est le plus dommageable.<br />
Paris a laissé tomber une bombe la semaine dernière en disant qu'ils ne visent plus à réduire le déficit budgétaire français à moins de 3 pour cent du produit intérieur brut d'ici à 2012.<br />
Il s'agit de la limite fixée par le traité de Maastricht. Même sur des hypothèses de croissance optimistes, la France n'atteindra pas la cible d'ici à 2015 au plus tôt. D'ici là, la dette du pays en proportion de son PIB aura atteint plus de 90 pour cent."</blockquote><br />
Oh là là, le gouvernement français semble se plier aux revendications de sa population et utilise sa politique fiscale (budgetaire) pour réduire les dégâts de la crise sur ses citoyens.<br />
Le taux de chômage en France en août 2009 était de 9,9 pour cent après avoir été en 2008 en moyenne de 7,8 pour cent (<a href="http://stats.oecd.org/Index.aspx?QueryName=251&QueryType=View&Lang=en">Source</a>). Münchau considère que cela équivaut à avoir "effectivement renoncé à la coordination des politiques au sein de la zone euro" qui est "une décision du président Nicolas Sarkozy qu'il sera presque certain de regretter un jour".<br />
Apparemment, l'Espagne est "dans la même position" et l'Italie ne fera pas non plus de graves coupes dans le déficit budgétaire, Münchau en conclut que:<br />
<blockquote style="color: #3d85c6;">" ... Nous sommes susceptibles de nous retrouver avec une dette en proportion du PIB proche de 100 pour cent dans les trois des quatre grandes économies de la zone euro."</blockquote> Quelle débauche! Cela devrait être interdit.<br />
<blockquote style="color: #3d85c6;"></blockquote> Le taux de chômage de l'Espagne en août 2009 était de 18 pour cent, ayant plus que doublé depuis le minimum de 8,3 pour cent en 2007. Le taux de chômage de l'Italie en Juin 2009 était de 7,4 pour cent comparé au 6,1 pour cent en 2007(<a href="http://stats.oecd.org/Index.aspx?QueryName=251&QueryType=View&Lang=en">Source</a>).<br />
<br />
Par opposition, Münchau dit que:<br />
<blockquote><span style="color: #0b5394;">"L'Allemagne ... s'est engagée dans la voie vertueuse."</span></blockquote>Pays qui connaît un déclin majeur de sa base industrielle et un taux de chômage aujourd'hui qui rode autour de 8 pour cent.<br />
Vous devriez lire ce blog - <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=3038">Les règles budgétaires devenue folles</a> ... - où je décris l'évolution récente de la Constitution en Allemagne qui vise à interdire les déficits budgétaires dans les années à venir. <br />
Les changements dans la constitution, finalement acceptés en Allemagne, vont restreindre les déficits fédéraux à un maximum de 0,35 pour cent du PIB en moyenne sur le cycle économique après 2016. Les Allemands sont désormais sur la voie de l'auto-destruction comme ils essaient de répondre à cette contrainte légale sur une période plus courte.<br />
Münchau estime que "cet objectif de déficit implique une dette en proportion du PIB d'environ 10 pour cent sur le long terme".<br />
<br />
Dans ce contexte, Münchau conclut que:<br />
<blockquote style="color: #0b5394;">"La divergence fiscale à l'intérieur de la zone euro deviendra intolérable."</blockquote>Ce n'est pas la première fois que les relations au sein de l'UME ont été tendues.<br />
En 2005, la France, l'Allemagne et le Portugal ont tous eu du mal à garder un couvercle sur le chômage qui a poussé leurs déficits au-delà des 3 pour cent de PIB, règle imposée dans le cadre du Pacte de stabilité et de croissance, qui découle du traité de Maastricht.<br />
Le résultat fut que le Pacte de stabilité et de croissance a été rendu "plus souple" et les entorses temporaires à la règle, en reconnaissance des spécificités économiques de chaque pays, ont été autorisés.<br />
<br />
Münchau estime que la BCE va relever les taux d'intérêt pour faire face à cette divergence de déficit "soutenue". <br />
Il pense également que:<br />
<blockquote><span style="color: #0b5394;"> "La France utilisera les réductions d'impôt visant à renforcer l'offre de l'économie, qui, dans une union monétaire hors de contrôle, peut donner lieu à une course de dévaluations réelles ... [et que] ... la perception du risque de défaut souverain dans la zone euro va monter en flèche." </span></blockquote>Sarkozy a pensé à alléger le poids de l'impôt sur les employeurs en France depuis son arrivée en office.<br />
Le plan essentiellement suggère une augmentation de la TVA et une réduction des cotisations patronales d'un pour cent du PIB.<br />
Cela équivaudrait à une dévaluation réelle, sans exiger de changement dans le taux de change nominal qui est impossible dans l'UME.<br />
<br />
Les entreprises françaises bénéficieraient de coûts réduits du travail et leurs produits deviendraient plus compétitifs contre les produits de leurs compétiteurs étrangers.<br />
D'un autre côté, les importations deviennent plus chères, car une augmentation de la TVA est imposée.<br />
En fait, ce genre de stratégie ne change pas le prix du travail après impôt parce que l'augmentation de la TVA tend à compenser la baisse des cotisations d'assurance-chômage.<br />
Mais le prix des biens échangeables baissent (les exportations ne sont pas soumise a la TVA), ce qui est perçu comme bénéfique.<br />
En outre, les importations sont découragés par l'augmentation de la TVA.<br />
L'Allemagne a fait exactement cela au début de 2006 quand elle a augmenté sa TVA de 3 pour cent et baissé son assurance-chômage fédérale. <br />
<br />
C'est exactement le même type de politiques protectionnistes qui ont sapé le système de Bretton Woods (basé sur un taux de change fixe), bien que les nations aient aussi essayé de gagner du terrain contre leurs rivaux par la dévaluation de leur monnaie.<br />
Mais les politiques protectionnistes vont essentiellement saper l'union monétaire.<br />
Les autres nations vont faire les mêmes politiques protectionnistes et le résultat final sera des impôts sur les salaires plus bas et des taux de TVA plus élevés sans aucune amélioration fondamentale des problèmes de fond économiques.<br />
Notez également l'utilisation du mot "perception" - il y a très peu de chance que l'un des membres de l'UME fassent défaut. <br />
<br />
En relation avec cela, dans mon dernier ouvrage avec Joan Muysken - <a href="http://www.e-elgar.co.uk/Bookentry_Main.lasso?id=1188">le plein emploi abandonné</a> - nous ecrivont:<br />
<blockquote style="color: #0b5394;"> "La situation dans l'UME est légèrement différente. Les États membres ont accepté volontairement de contraindre legalement la BCE de fournir du financement à ses membres (qui est l'une des raisons pour lesquelles le Royaume-Uni a refusé d'adhérer à l'UME). <br />
Toutefois, les gouvernements membres de l'UME peuvent émettre des bons du Trésor pour financer leurs dépenses, que la BCE doit accepter finalement, car elle doit maintenir son objectif de taux d'intérêt ..." </blockquote>Münchau pense que, dans les dix ans on commencera "à penser que l'Allemagne serait mieux à l'extérieur de la zone euro", même s'il pense que «la politique pourra l'empêcher".<br />
<br />
Les problèmes sont liés aux fondements du système monétaire qui, par construction, ne peut pas gérer un important ralentissement economique et les conséquences politiques internes qui en découlent.<br />
L'austérité budgétaire qui a accompagné la période de transition dans l'UME, alors que les gouvernements avaient peine à atteindre les critères d'admission établis au titre du Pacte de stabilité et de croissance, se revele maintenant par un taux de chômage qui demeure élevé et un sous-emploi en hausse; la vaporisation des filets de sécurité sociale; la dégradation des infrastructures publiques et la montée de l'extrémisme politique.<br />
<br />
Quelques 10 ans après l'introduction de l'UME, ces problèmes s'aggravent au lieu de diminuer, contrairement a ce que les partisans du système ont revendiqué.<br />
Avant la création de l'UME, chacun des États membres étaient souverains dans leur propre monnaie et avaient leurs propres banques centrales.<br />
Cela signifie qu'ils n'étaient pas limités dans leur dépenses par leurs revenus et pouvaient mener les politiques budgétaires et monétaires d'une manière coordonnée aux intérêts socio-économiques de leurs citoyens.<br />
<br />
Bien-sûr, sous ce pretexte, ils ont succombés à la culture néo-libérale, uniquement préoccupés par la taille des déficits budgétaires et de la dette publique.<br />
Tous les faux arguments habituels ont été utilisés par les conservateurs pour limiter l'utilisation de la politique budgétaire - par exemple, les arguments de l'effet "d'éviction" (les déficits plus élevés cause des taux d'intérêts plus élevés) et l'eurosclérose (archaisme) qui a engendré les privatisations et la déréglementation.<br />
<br />
En prélude à l'unification, l'argument des taux d'intérêt a été joué à plein. Les partisans néo-libéraux de l'UME ont fait valoir que des taux d'intérêt plus bas emergeront dans toute l'Europe.<br />
Non seulement cela ne c'est pas produit, mais cela contredit la réalité -- les nations aurait pu unilatéralement maintenir à zéro les taux d'intérêts de leurs économies souveraines par la simple gestion de leurs opérations de banque centrale sur le modèle suivi par le Japon, par exemple.<br />
Une fois de plus, s'ils avaient compris la théorie moderne monétaire (MMT) et defendu le cas politiquement, ces pays seraient désormais en bien meilleure forme que maintenant.<br />
C'est pourquoi l'Europe a maintenu des taux de chômage très élevés depuis le milieu des années 1970.<br />
<br />
Certains pourraient dire que discuter l'entrée dans l'UME était sans objet, car ils agissaient comme des gouvernements non souverains de toute façon. C'est vrai.<br />
Mais maintenant, ils sont légalement engagés plutôt que politiquement engagés.<br />
Le climat politique, lui peut changer tandis qu'il sera beaucoup plus difficile de démêler l'UME pour restaurer la souveraineté de chacun des États membres.<br />
Donc, en entrant dans l'UME, tous les Etats précédemment souverains ont abandonnés ce titre et sont devenu utilisateurs de la monnaie émise sous l'égide de la BCE plutôt que les émetteurs de leur propre monnaie. <br />
<br />
En effet, ils sont devenus des États d'une fédération (comme un Etat Australien ou un Etat des États-Unis).<br />
Certains pourraient dire aussi que cette transition ne modifie pas grand chose parce que l'UME a créé de nouvelles institutions souveraines - le Parlement Européen et la BCE. <br />
Mais ces deux institutions ne sont pas une entité consolidée servant les mêmes ambitions politiques. Elles n'agissent également pas du tout comme un gouvernement souverain.<br />
L'UME, au contraire, s'est enfermé dans un carcan (Pacte de stabilité et de croissance) pour s'assurer que les différents gouvernements des États membres qui sont encore politiquement responsables devant leurs propres citoyens ne puissent pas poursuivre leurs propres objectifs.<br />
<br />
Le danger que je vois à présent est la montée des mouvements politiques nationalistes dans toute l'Europe, qui séduisent les jeunes défavorisés et marginalisés, et vont engendrer une dissolution de l'UME.<br />
De toute évidence, les politiques internes qui suivront seront contraire à mes valeurs.<br />
L'autre solution serait de créer un État souverain fonctionnel au niveau de l'UME en donnant les responsabilités fiscales au Parlement Européen qui sont actuellement supportés par les Etats membres et le rendre plus représentatif.<br />
Pour que cela fonctionne encore mieux, la BCE devrait être sous la responsabilité et la direction du Parlement Européen afin que la politique macro-économique soit adoptée par des représentants élus.<br />
Mais de loin la meilleure option à mon avis serait de démanteler l'UME et de rendre leur souveraineté monétaire aux Etats membres a present castrés.<br />
<br />
Bien que je visite souvent l'Europe et ai cessé de jeter la myriade de petites pièces que j'avais l'habitude de ramasser en passant les différentes frontières (en particulier ces stupides pièces de 10 centimes néerlandaises) - je ne jette plus que des centimes d'euro maintenant dans les bacs de collecte dans les aéroports - l'avantage d'éviter la conversion de devises semblent être bien faible par rapport aux coûts de ne pas rester souverain dans sa monnaie.<br />
<br />
J'ai bien conscience que le but de l'UME (unification) était de prévenir une autre guerre mondiale mais il y a surement d'autre méthode qui aurait pu être exploré pour achever ce but sans créer un système qui empêche les gouvernements élus de faire ce pourquoi ils ont été élus -- augmenter le bien-être de leur population.<br />
<br />
A la place de rendre hors-la-loi les déficits budgetaires qui sont la source de l'epargne et soutiennent un haut niveau de demande et d'emploi, je rendrais hors la loi le chomage (au dessus d'un taux minimum permettant la friction -- le changement d'emploi).<br />
J'invoquerai un nouveau pacte de stabilité et de croissance ou les officiels de la BCE commencerait a perdre leur salaires le moment ou le taux de chômage monterait au dessus de 2 pour cent dans n'importe quel Etats membres.<br />
Cela provoquera des changements institutionnels rapide et permettra a la politique fiscale et budgetaire de fonctionner correctement. Mais il se fait tard et je suis en train de rêver!alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-18360587530003075172010-11-08T19:32:00.004-06:002011-05-04T18:50:52.011-05:00La mythologie néo-libérale<div style="color: #3d85c6;"><b> </b>Par <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a><br />
<br />
<br />
<b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.</b></div><br />
<br />
[Traduction partielle de <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=11789#more-11789">Oh to be truly brilliant</a> ]<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Premier mythe</b><br />
<br />
L'amalgame ménage-gouvernement et l'affirmation qu'ils ont "les mêmes contraintes budgétaires", qui dirige toutes les analyses macroéconomiques dominantes des politiques des gouvernements et conduit toujours a des conclusions erronées.<br />
<br />
Comme je l'ai dit plusieurs fois, il n'y a pas d'analogie applicable entre le budget d'un ménage et celui d'un gouvernement souverain dans sa monnaie.<br />
<br />
Les dépenses des ménages sont toujours financièrement contraintes parce qu'ils sont les usagers de la monnaie émise. Les agents du secteur privé en général doivent trouver la source des fonds avant de pouvoir dépenser -- que ce soit a travers leurs salaires, la vente de biens, leur épargne ou l'emprunt.<br />
<br />
Un gouvernement souverain dans sa monnaie n'est jamais contraint financièrement parce qu'il est l’émetteur en monopole de la monnaie. Il n'a ni besoin de taxer ou besoin d'emprunter pour dépenser et logiquement, il doit dépenser avant de pouvoir collecter les taxes ou emprunter des fonds.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Deuxième mythe</b><br />
<br />
L'amalgame des différents niveaux de gouvernement qui démontrent que les analyses macroéconomiques dominantes des politiques des gouvernements sont inapplicable.<br />
<br />
Un état ou un gouvernement local n’émettent pas la monnaie qu'ils utilisent et sont donc complètement diffèrent d'un gouvernement national souverain en ce qui concerne ses possibilités et choix fiscaux.<br />
<br />
Bien qu'un état/gouvernement local ait accès aux taxes, ses contraintes budgétaires sont les mêmes que celles des ménages parce qu'il doit trouver les fonds avant de pouvoir dépenser.<br />
<br />
<br />
<div style="color: #3d85c6;"><b>Troisième mythe</b></div><br />
"La bombe a retardement du vieillissement de la population": ce mythe prétend que le gouvernement, qui peut créer des actifs financier nets dénommés dans sa propre monnaie, "n'aura plus d'argent" parce que plus de gens demanderont plus de prothèses de hanches ou plus de retraites dans le futur que ce n'est le cas a présent.<br />
<br />
La simple réponse a ce mythe est que le gouvernement national sera toujours capable de "payer" pour les retraites ou fournir d'excellent soins médicaux aussi longtemps qu'il y a la volonté politique de le faire et qu'il y a des ressources réelles disponible pour répondre a la dépense.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Quatrième mythe</b><br />
<br />
"L’excèdent budgétaire crée l’épargne nationale": ce mythe prétend que les gouvernements doivent réduire leur rôle dans l’économie en reduisant ses dépenses, bien qu'il y ait un chômage très élevé et persistent et un immense manque de dépense toujours présent.<br />
<br />
On nous dit de façon répété que ce sont des "décisions très difficile a prendre" et que des "sacrifices" doivent être fait pour permettre au gouvernement la création d'un excèdent budgétaire afin d'avoir plus de fonds a dépenser dans le futur.<br />
<br />
En réalité, les excédents budgétaires ne fournissent aucune capacité de dépense supplémentaire pour le futur. Un gouvernement souverain dans sa monnaie a une capacité de dépense illimitée. Les contraintes ne sont jamais financière a moins d’être volontaire.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Cinquième mythe:</b><br />
<br />
"Le gouvernement vit au dessus de ses moyens": ce mythe assimile le déficit budgétaire a une dépense excessive.<br />
<br />
Mais en réalité le concept de "moyens" pour un gouvernement national est complètement inapplicable. Le gouvernement a les "moyens de financer" tout ce qu'il désire - infinité moins 1 centime.<br />
<br />
Un gouvernement souverain ne peut jamais dépenser au delà de ses "moyens" dans le sens ou Bernanke l'utilise. Le gouvernement peut dépenser trop en relation avec les capacités réelles de l’économie a absorber cette dépense via l'augmentation de la production.<br />
<br />
Avec 10 pour cent de chômage aux US, le gouvernement US fait face a un cout d’opportunité très faible (cela dit, en terme réel) en embauchant cette main d’œuvre pour la production dédié au secteur public. Les exemples sont nombreux.<br />
<br />
L'histoire nous montre seulement qu'il n'y a que quand les gouvernements poussent la demande nominale au delà de la production réelle qu'ils se heurtent aux barrières de l'inflation.<br />
<br />
Les gouvernements ont fait des déficits budgétaires sans interruption pendant des décennies sans rencontrer le type de problème que Bernanke présente comme inévitable.alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-17377167216375218592010-11-08T19:31:00.008-06:002015-04-08T15:58:08.248-05:00Etalon-or et taux de change fixes -- des mythes toujours présentPar <a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?page_id=2">Bill Mitchell</a> <br />
<br />
<a href="http://bilbo.economicoutlook.net/blog/?p=2562">Gold standard and fixed exchange rates – myths that still prevail</a><br />
<br />
<div style="color: #3d85c6;">
<b>Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (<a href="http://e1.newcastle.edu.au/coffee/index.cfm">CofFEE</a>), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.</b></div>
<br />
<br />
Au cœur du problème est la difficulté fondamentale que les gens ont a se rendre compte qu'il y a eu un changement essentiel dans le fonctionnement de nos systèmes monétaire depuis les années 70.<br />
<br />
Ce changement redéfinit la façon dont on pense la macro-économie et le rôle d'un gouvernement qui émet sa propre monnaie.<br />
<br />
Pour vraiment comprendre comment un système monétaire moderne fonctionne, vous devez considérer la différence entre une monnaie convertible et non-convertible d'une part, et un taux de change fixe contre un taux de change flexible (flottant) d'autre part.<br />
<br />
La science économique qui s'applique a un système monétaire convertible et/ou avec un taux de change fixe n'a aucun rapport avec la science économique qui s'applique a un système monétaire avec un taux de change flexible qui sont présent dans la plupart des économies aujourd'hui.<br />
<br />
Donc avant d'attaquer ma science macro-economique, soyez sure de comprendre ce qu'un gouvernement peut faire dans un paradigme monétaire moderne. Autrement, vous êtes un dinosaure et ils ont disparu.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
<br />
<b>Étalon-or -- convertibilité et taux de change fixes</b><br />
<br />
Quand on parle de l'étalon-or, on se réfère au système qui régulait la valeur de la monnaie partout dans le monde en terme d'une certaine quantité d'or. Quand l'étalon-or était en vogue (19ème et 20ème siècle) c'était le moyen principal que les pays utilisaient pour ajuster leur masse monétaire.<br />
<br />
<b>Comment ça marche?</b><br />
<br />
Premièrement, une monnaie peut être estimée pour sa valeur intrinsèque (donc pièces d'or et d'argent). C'est un pur système monétaire basé sur une matière première (pièces d'or et d'argent). Au 18ème siècle, les systèmes monétaires basés sur les matières premières sont devenus problématique a cause d'une pénurie d'argent (métal) et ce système ouvrit la voie a un autre système de papier monnaie émit par les banques centrales indexés sur l'or (étalon-or).<br />
<br />
Donc l'idée était que la valeur de la monnaie peut être exprimée en terme d'une quantité spécifique d'or. On peut dire qu'une unité de papier monnaie (billet de $1) peut valoir x grains d'or.<br />
Pour que cela marche il doit y avoir convertibilité, cela veut dire que quelqu'un qui possède un billet de $1 aura la possibilité de le convertir pour un montant déterminé d'or.<br />
<br />
La Grande Bretagne adopta l'étalon-or en 1844 et c'est devenu le système commun de régulation des économies domestiques et des échanges commerciaux internationaux jusqu'à la première guerre mondiale. A cette période, les principales économies du monde fonctionnaient avec un pur système étalon-or et déterminaient leur taux de change en conséquence.<br />
<br />
Par exemple, disons que la livre Australienne valait 30 grains d'or et le dollar US valait 15 grains, alors 2 dollars US étaient requis pour chaque livre Australienne dans les échanges commerciaux.<br />
Les autorités monétaire se mirent d'accord pour maintenir l'indexation de leur monnaie a l'or fixe, en étant prêt a acheter ou vendre l'or nécessaire pour faire face a tout déséquilibre d'offre et de demande de leur monnaie.<br />
<br />
De plus, la banque centrale (ou l'équivalent de l'époque) devait maintenir des réserves d'or suffisante pour garantir la convertibilité de la monnaie en circulation (au taux de convertibilité en vigueur).<br />
L'or était aussi la principale méthode de payement international.<br />
Par conséquent, avec un commerce grandissant, des déséquilibres dans les échanges commerciaux (import et export) surgissaient et cela nécessitait que l'or soit transféré entre les nations (en bateaux) pour financer ces déséquilibres (déficits et excédents commerciaux).<br />
<br />
Les pays en déficit commercial devaient envoyer leur or aux pays en excédent. Par exemple, imaginez que l'Australie exportait plus qu'elle n'importait de la Nouvelle Zélande.<br />
<br />
En terme net, la demande pour la livre Australienne (pour acheter les exportations Australiennes) était plus grande que l'offre (d'acheter des dollars de Nouvelle Zélande afin d'acheter les importations de la Nouvelle Zélande) et cela nécessitait que la Nouvelle Zélande envoie de l'or a l'Australie pour financer le déséquilibre commerciale (le déficit commercial de la Nouvelle Zélande avec l'Australie).<br />
<br />
Cet afflux d'or permettait au gouvernement Australien d’accroitre sa masse monétaire (émettre plus de billets) parce qu'il y avait plus d'or pour garantir la monnaie. Cette expansion était en stricte proportion de la valeur établi en grains d'or. L'augmentation de la masse monétaire poussait contre les barrières de l'inflation (en assumant que les capacités productives de l'économie soient au maximum) et rendait les exportations Australienne moins attractives pour les autres nations et leur déficit (excedent pour l'Australie) externe baissait.<br />
<br />
Du point de vue de la Nouvelle Zélande, la perte de réserve d'or en faveur de l'Australie força le gouvernement a retirer le papier monnaie de la circulation, ce qui était déflationniste, provoquant le chômage et une réduction de la production et des prix. La déflation améliorait la compétitivité de leurs économies ce qui aidait a résoudre le déséquilibre commercial (plus d'export et moins d'import). Mais il restait que les nations en déficit commercial étaient obligées de supporter une augmentation du chômage et vice versa pendant que les déséquilibres commerciaux se résolvaient.<br />
<br />
Les partisans de l'étalon-or se concentrent sur la façon dont il empêche les gouvernements d'émettre le papier monnaie afin de stimuler leurs économies. Avec l'étalon-or, le gouvernement ne pouvait pas augmenter la masse monétaire si l'économie était en déficit commercial. L'étalon-or était considéré comme le moyen de contrôler la masse monétaire et de générer un niveaux de prix chez les différents partenaires commerciaux en accord avec leur balance commerciale.<br />
<br />
L'économie domestique (la population) était cependant forcée de faire les ajustements du aux déséquilibres de la balance commerciale. La politique monétaire devint captive du stock d'or qu'un pays possédait (principalement par le commerce). Les variations dans le niveau de production d'or influençait aussi le niveau des prix dans les pays.<br />
<br />
En pratique, l'ajustement des échanges commerciaux qui était nécessaire pour résoudre les déséquilibres budgétaire était lent. En attendant, les nations en déficit devaient endurer de longue récessions et un chômage enraciné. Donc, l'étalon-or introduit un biais récessioniste dans les économies, avec le fardeau de l'ajustement tombant toujours sur les pays avec la monnaie la plus faible (en conséquence d'un déficit commercial).<br />
<br />
Cette inflexibilité empêchait les gouvernements d'introduire des politiques produisant le meilleur résultat pour leurs économies domestiques (plein emploi). Mais en fin de compte les autorités monétaires ne pouvaient pas résister aux demandes de la population pour plus d'emploi.<br />
<br />
Le début de la première guerre mondiale mis un terme a l'étalon-or et la valeur des monnaies était fixée par les gouvernements. Les 25 années suivantes virent une instabilité grandissante avec des tentatives de retourner a l'étalon-or par certains pays et cela s'est révélé être extrêmement nuisible en terme de perte d'or et de hausse du chômage. La Grande Bretagne abandonna l'étalon-or en 1931 parce qu'elle faisait face a une perte massive d'or (déficit commercial).<br />
Elle a bien essayé de maintenir la valeur d'avant-guerre de la livre en terme de parité avec l'or mais la guerre avait très sévèrement affaibli son économie et la livre était massivement surévaluée a cette période et la compétitivité commerciale amoindri en conséquence.<br />
<br />
Après la seconde guerre mondiale, le FMI a été créé pour prendre la place de l'étalon-or et l'étalon de change-or émergea. La convertibilité-or a été abandonné et remplacé par la convertibilité en dollar US, reflétant la dominance US dans le commerce mondial (et le fait qu'ils ont gagnés la guerre!).<br />
Ce nouveau système a été construit suivant l'accord que le gouvernement US convertirait le dollar en or a la valeur de 35 dollars par once d'or. Cela fournissait l'ancre nominale du système de taux de change.<br />
<br />
Le système de Bretton Woods a été introduit en 1946 et créa le système de taux de change fixe. Les gouvernements pouvaient maintenant vendre leur or au Trésor américain pour le prix de $35 par once. Donc a partir de ce moment, les pays accumulaient des réserves de dollars (au lieu d'or) et s'ils avaient un déficit ou un excédent commercial, ils pouvaient échanger leur propre monnaie contre des dollars (réduire leur masse monétaire) prise sur leur propre réserve ou échanger ces dollars dans leur propre monnaie (augmenter leur masse monétaire) afin de stimuler leurs économies (pour augmenter les importations et réduire l’excèdent commercial et inversement).<br />
<br />
Le système de taux de change fixe cependant rendait la politique fiscale (budgetaire) difficile parce que la politique monétaire devait cibler la parité du taux de change (ne pas émettre plus de monnaie que les réserves de dollars ne le permettaient). Si le taux de change était attaqué (probablement a cause du déficit de la balance de paiement) cela se manifestait sous la forme d'un excès de monnaie sur le marché des changes, et la banque centrale devait intervenir et acheter sa propre monnaie avec ses réserves de monnaie étrangères (principalement le dollar US).<br />
<br />
Cela voulait dire que l'économie domestique devait se contracter (comme la masse monétaire diminuait) et le chômage repartait a la hausse. De plus, le stock de dollar US détenu en reserve par les banques commerciales était limité et donc les pays avec des positions commerciales faible (en déficit commercial) étaient toujours soumis a un biais recessioniste afin de défendre la parité du taux de change avec le dollar US.<br />
<br />
Le système était politiquement difficile a maintenir a cause de l'instabilité sociale due au chômage.<br />
Donc si la politique budgetaire était utilisée trop agressivement pour réduire le chômage, une contraction monétaire en résultait parce que la banque centrale devait défendre le taux de change (echanger leur monnaie contre des dollars US pour reduire la masse monetaire), et parce que les importations (le déficit commercial) augmentaient, en réponse a l'augmentation des revenus du a l'expansion budgetaire.<br />
<br />
En fin de compte, la primauté de la politique monétaire faisait loi sur la politique budgetaire parce que les pays étaient liés par les accords de Bretton Woods avec l'obligation de maintenir la parité des taux de change. Les pays pouvaient réévaluer ou dévaluer (un réalignement exceptionnel) mais c'était très mal vu et pas très commun.<br />
<br />
Quelque soit le système que nous discutons--pure étalon-or ou le système de convertibilité en dollar garantie par l'or (étalon de change-or) -- les contraintes sur les gouvernements sont évidentes.<br />
<br />
L'étalon-or utilisé a l'intérieur du pays voulait dire que le stock existant d'or déterminait la masse monétaire. Étant donné que l'or est en quantité limité (et aucune découverte n'avait été faite pendant des années), il était considéré comme fournissant un système monétaire stable (mais trop contraignant parce que la population et l'activité economique ont besoin d'une masse monetaire en expansion).<br />
Mais quand les réserves d'or changeaient (découverte d'une nouvelle mine), cela créait de l'inflation (si l’économie était deja a pleine capacité).<br />
<br />
Les réserves d'or restreignaient l'expansion des réserves bancaires et la monnaie émise par la banque centrale (high powered money). Les banques centrales ne pouvaient donc pas augmenter la masse monétaire au delà de leurs réserves d'or (bien que ce soit un peu plus complexe).<br />
<br />
En termes opérationnel cela veut dire qu'une fois le seuil atteint, les autorités monétaires ne pouvaient plus acheter aucune dette publique ou fournir du crédit a leurs banques commerciales (bien que l'économie ne soit pas a pleine capacité).<br />
<br />
En conséquence, les réserves bancaires étaient limitées et si le public voulait détenir plus de monnaie alors les réserves se contractaient. Cet état définissait le seuil de la masse monétaire. Un peu de gymnastique pouvait être faite pour ajuster la quantité d'or qui devait être détenue. Mais dans l'ensemble les restrictions étaient solides. Le concept de (et le terme) monétisation vient de cette époque. Quand le gouvernement acquérait de l'or nouveau (disons en l'achetant a une mine), il pouvait émettre de la monnaie supplémentaire.<br />
<br />
Le processus était que le gouvernement achetait de l'or et signait un chèque pour la livraison. Ce chèque était déposé par la compagnie minière sur son compte bancaire. La banque va alors échanger ce chèque a la banque centrale en échange de nouvelles réserves. La banque centrale comptabilise cet échange en débitant le compte du gouvernement dans cette banque commerciale. Donc la "perte" du gouvernement devient la nouvelle réserve de la banque. L'autre contrainte de ce système est que le gouvernement peut augmenter la masse monétaire uniquement en acquérant de l'or supplémentaire.<br />
<br />
Les autres dépenses que le gouvernement désirait faire devaient être "financées" par l'impôt ou l'émission de dette publique. Le gouvernement ne pouvait pas directement créditer les comptes des banques commerciales afin d'augmenter la masse monétaire, indépendamment de ses sources financières. En conséquence, a chaque fois que le gouvernement dépensait, ces dépenses devaient être compensées sous la forme de taxes ou d'emprunt public.<br />
<br />
En définitive, Bretton Woods s'effondra en 1971. Il était sous pression depuis les années 60, avec une série de "dévaluation compétitives" faites par la Grande Bretagne et d'autre pays qui faisaient face a un taux de chômage chronique élevé pour cause de déséquilibres important dans les échanges commerciaux.<br />
<br />
Le système s'effondra parce que la guerre du Vietnam que Nixon menait l'a forcé a suspendre la convertibilité-or du dollar pour lui permettre de dépenser plus.<br />
Voici une interessante <a href="http://www.youtube.com/watch?v=iRzr1QU6K1o">video</a> historique de Nixon abandonnant le systeme de Bretton Woods le 15 Aout 1971. <br />
Ce fut l'interruption finale entre les matières premières qui ont une valeur intrinsèque et les monnaies nominales. Depuis ce moment, les gouvernements ont utilisés la monnaie fiat (fiduciaire?) comme base du système monétaire.<br />
<br />
<br />
<b>Monnaie fiat (fiat = par decret d'Etat)</b><br />
<br />
Le changement pour une monnaie fiat a fondamentalement changé la façon dont le système monétaire fonctionne, bien que la monnaie soit toujours la même, disons le dollar Australien.<br />
<br />
Ce système a deux caractéristiques qui le définit: a) inconvertibilité et b) taux de change flexible (flottant).<br />
<br />
Vous devez reconnaitre ce changement majeur dans l'histoire avant de pouvoir comprendre pourquoi les idées des politiques économiques appliquées dans les précédents systèmes monétaires ne sont plus applicable.<br />
<br />
Vous ne pouvez pas assumer que la logique valable dans un système de change fixe/convertibilité-or est aussi valable dans un système de monnaie fiat. Les faits sont que cette logique ne s'applique pas.<br />
Ce que j'appelle le raisonnement macro-économiques néo-libéral est la sorte de raisonnement qui s'appliquait avant la monnaie fiat.<br />
<br />
Même s'il y avait des débats a l'époque sur la conduite des politiques macro-économiques, il y avait des contraintes clés évidentes que j'ai mentionné plus haut. C'est indépendant du fait que vous soyez Keynésien ou Monétariste. Ce changement historique rend aussi la plupart des livres économiques périmés et faux, dans la façon dont ils décrivent les opérations d'un système monétaire fiat.<br />
<br />
Quand je parle de théorie monétaire moderne (MMT) je me réfère au système monétaire fiat. Je reconnais qu'un changement historique a eu lieu quand Bretton Woods s'est effondrés et cela a dramatiquement modifié les opportunités qui sont a la disposition des gouvernements souverains dans leur monnaie.<br />
<br />
Premièrement, dans un système monétaire fiat, la "monnaie d'état" n'a aucune valeur intrinsèque. Elle est inconvertible, ce qui veut dire que vous pouvez amener une pièce de 1 dollar Australien au gouvernement et vous aurez en retour une autre pièce de 1 dollar Australien (pas de parité avec une autre monnaie ou un metal).<br />
Il n'y a aucune autre responsabilité que celle-ci. Donc pour que cette monnaie, par ailleurs "sans valeur", soit acceptable comme moyen de paiement, des motivations doivent être introduite.<br />
Ces motivations émergent parce que le gouvernement a la capacité de demander son utilisation unique pour payer les taxes.<br />
<br />
Sous l'étalon-or et ses dérivés, la monnaie était toujours acceptée comme moyen d'échange parce qu'elle était convertible en or et avait une valeur connue et fixe. C'est un changement fondamental.<br />
Deuxièmement, la relation entre la convertibilité-or et la capacité de dépenser disparait, parce que le gouvernement est l'émetteur en monopole de la monnaie fiat (défini par l'imposition de taxes) et donc les dépenses de ce gouvernement ne sont pas dépendante de ses revenus.<br />
<br />
Le gouvernement peut dépenser autant qu'il le souhaite dans la mesures ou il y a suffisamment de biens et services a vendre. C'est un changement dramatique. Indépendamment du fait que le gouvernement ait dépensé plus que ses revenus (taxation et ventes d'obligation) ou moins, quelque soit le jour particulier, le gouvernement a toujours la même capacité a dépenser.<br />
<br />
Il n'y a pas de concept tel que le gouvernement "n'a plus d'argent" ou qu'il ne soit pas capable de financer un programme. Combien le gouvernement peut dépenser est entièrement son choix. Il n'y a aucune restriction sur sa capacité financière. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de restriction a ses dépenses. Clairement, il y en a -- la quantité de biens et services qui sont a vendre, le travail des gens au chômage inclut.<br />
<br />
De plus, il est important de comprendre que, bien que le gouvernement qui émet sa propre monnaie fiat ne soit pas financièrement contraint, le choix de ses dépenses (et la taxation et les décisions d'emprunt) ont un impact sur les taux d'intérêt, la croissance économique, l'investissement privé et le niveau des prix.<br />
<br />
Nous ne devons jamais tomber pour l'argument que le gouvernement doit obtenir des revenus par l'impôt ou l'emprunt pour "financer" ses dépenses dans un système monétaire fiat. C'était valable dans un système d'étalon-or (ou système dérivé) mais pas dans un système monétaire fiat.<br />
La plupart des commentateurs échouent a comprendre cette différence et appliquent toujours les principes économiques appris a l'université qui sont basés sur les systèmes monétaires de l'étalon-or/taux de change fixe.<br />
<br />
Dans un système monétaire fiat, si le gouvernement pose des limites aux dépenses -- par exemple, une règle qui restreint les dépenses a 2% -- c'est purement volontaire.<br />
Ce peut être une règle sensée, compte tenu du niveau de la demande nominale relative aux capacités productives réelles, mais c'est purement volontaire.<br />
<br />
La plupart des règles, cependant, surgissent généralement de la fausse perception que la taille du déficit budgétaire est un problème ou que la taille de la dette publique est un problème. Aucun des deux, déficit ou dette, n'est particulièrement un problème.<br />
<br />
Troisièmement, dans un système monétaire fiat, le gouvernement n'a pas besoin de financer ses dépenses et dans ce cas, l'émission de dette par les autorité monétaire ou le Trésor sert un autre but.<br />
L'émission de dette a une fonction de maintenance du taux d'intérêt, en fournissant aux investisseurs un actif financier qui rapporte des intérêts et retire l'excès de réserve du système bancaire du a la dépense du gouvernement (le "deficit").<br />
<br />
Si les réserves n'étaient pas retirées (si le gouvernement "n'emprunte pas"), les dépenses serait toujours faite mais le taux d'intérêt pour la nuit plongerait (du a la compétition des banques qui essaient de se débarrasser de leur réserves non rentable) et cela peut être inconsistant avec les intentions déclarées de la banque centrale de maintenir un objectif de taux d'intérêt particulier.<br />
<br />
Et, point important, la source des fonds que les investisseurs utilisent pour acheter les obligations (dette) est dérivée de la dépense nette du gouvernement dans absolument tous les cas (les dépenses moins la taxation). Le secteur privé ne peut pas acheter d'obligations dans un système de monétaire fiat a moins que le gouvernement n'ait dépensé la même somme auparavant.<br />
<br />
C'est un changement fondamental par rapport aux mécanismes de l'étalon-or ou l'emprunt était nécessaire pour financer les dépenses du gouvernement compte tenu de la masse monétaire fixe (fixée par le stock d'or). La taxation et l'emprunt étaient intrinsèquement liés a la gestion des réserves d'or du gouvernement.<br />
<br />
Donc dans un système monétaire fiat, l'emprunt du gouvernement ne finance pas ses dépenses. L'emprunt sert simplement a arrêter la compétition interbancaire qui permet a la banque centrale de défendre son objectif de taux d'intérêt.<br />
<br />
Le système de taux de change flexible veut dire que la politique monétaire n'a plus a défendre une parité fixe (avec l'or ou une autre monnaie) et ainsi, la politique fiscale (budgetaire) peut uniquement se consacrer a cibler le manque de dépense dans l'economie pour maintenir un haut niveau d'emploi.<br />
L'ajustement extérieur est alors accompli par les variations journalières dans le taux de change (par les marchés).<br />
<br />
<b>Conclusion</b><br />
<br />
Les deux systèmes monétaires sont très différent. Vous ne pouvez pas appliquer la logique économique de l'étalon-or (ou de la convertibilité dollar) a un système monétaire moderne.<br />
Malheureusement, la plupart des commentateurs et politiciens continuent d'utiliser la vieille logique quand ils débâtent des options de politique économique actuelle.<br />
<br />
C'est une erreur de raisonnement élémentaire qui nous empêche d'avoir un débat sensé concernant ce que le gouvernement devrait faire.<br />
L'incitation a la peur concernant la taille des déficits et la taille de la dette publique (et la logique de l'emprunt en premier lieu) est basé sur un vieux paradigme qui est totalement inapplicable dans un système monétaire fiat.<br />
<br />
<br />
<br />alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-54080335287759132262010-11-08T19:30:00.006-06:002013-07-18T03:52:47.708-05:00Pourquoi la Commission sur la Fiscalité ne sert pas le peuple Américain Par James K. Galbraith<a href="http://www.newdeal20.org/2010/06/30/why-the-fiscal-commission-does-not-serve-the-american-people-13742/">Why the Fiscal Commission Does Not Serve the American People</a><br />
Le 30 Juin 2010<br />
<br />
James K. Galbraith enseigne l’économie et une variété d'autre sujets a l’École des Affaire Publique Lyndon B. Johnson et au Département du Gouvernement a l’Université du Texas a Austin.<br />
Il est diplômé de Harvard et de Yale (Doctorat en économie, 1981).<br />
Il est un intervenant fréquent sur les sujets liés a la finance et la crise économique et a été appeler a témoigner devant le Congres Américain a plusieurs récentes occasions.<br />
Il est aussi membre du <a href="http://www.levy.org/" target="_blank">Levy Economics Institute</a>.<br />
<a href="http://utip.gov.utexas.edu/JG/default.html">Son site personnel.</a><br />
<br />
<br />
Le Président Obama et son équipe économique font face a un insurmontable défi: comment délivrer la croissance économique tout en sachant qu'elle ne peut venir que du déficit budgétaire, et repousser dans le futur la "consolidation fiscale" qui leur est imposée par pratiquement tout le monde, de Peter G. Peterson a Angela Merkel.<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
Clairement la "commision bipartite sur la fiscalité" -- comme pratiquement toute les commissions bipartites -- est un moyen pour detourner toutes ces pressions.<br />
<br />
Le Président a crée la Commission tout en insistant pour une stratégie de croissance plus forte, et a envoyé des signaux discrets (notamment par le minuscule budget de la commission) que cet exercice ne devait pas être pris au sérieux.<br />
<br />
Néanmoins, il y a un danger que la commission prenne un chemin --"stimuler maintenant mais imposer l’austérité plus tard" -- qui mènera a des coupes inutiles, économiquement nuisible et socialement destructrice, de la Social Security (retraites) et de Medicare (assurance maladie).<br />
<br />
Et il y a un danger que de telle coupes budgetaires seront ruées devant le Congres dans les mois qui suivent les élections de 2010.<br />
<br />
Dans une déclaration faite au nom des Américains pour l'Action Démocratique a la Commission,<br />
je fait le procès a charge contre les coupes budgétaire de la Social Security et de Medicare comme "stratégie de réduction du déficit" -- basé sur le fait que c'est inutile et que cela ne marchera pas.<br />
<br />
A la place, nous avons besoin d'une politique économique bâtit sur des hypothèses réelles qui se concentrent sur nos problèmes économiques actuels: l’emploi, la crise budgétaire des états et gouvernements locaux, l'investissement public, l’énergie et le changement de climat.<br />
Dans ma déclaration a la Commission, j'essaye d'explorer ces problèmes en profondeur:<br />
<br />
<br />
Déclaration a la Commission sur la Réduction du Déficit.<br />
par James K. Galbraith, Lloyd M. Bentsen, jr. Chair in Government/Business Relations, Lyndon B. Johnson School of Public Affairs, The University of Texas at Austin, and Vice President, Americans for Democratic Action.<br />
Le 30 juin, 2010.<br />
<br />
Messieurs les Présidents, membres de la commission, merci de m'inviter a témoigner.<br />
<br />
Je suis un économiste de profession, mais j'ai aussi servi un rôle politique, en tant que Directeur Exécutif de la Commission Économique Interparlementaire du Congres des États-Unis.<br />
Je présente ce témoignage au nom des <a href="http://www.adaction.org/">Américains pour l'Action Démocratique</a>, une organisation fondée en 1949 par (entre autre) Eleanor Roosevelt, John Kenneth Galbraith, Arthur M. Schlesinger, jr., et Ronald Reagan.<br />
Par conséquent je voudrais commencer par un commentaire politique.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">1. L’obscurité plane sur le travail de la Commission.</b><br />
<br />
Vos débats sont obscurci par l’illégitimité. A cet égard, il y a quatre problèmes majeur.<br />
Premièrement, la plupart de vos rencontres sont secrètes, séparées des deux sessions précédentes ouvertes, qui sont publiques. Il n'y a aucune justification pour des rencontres secrètes au sujet de la réduction du déficit.<br />
Il n'y a aucune sorte de secret a ce sujet. Absolument rien de ce que vous direz n'affectera les marchés financiers. Le Congres, il y a longtemps - en 1975 - a reformé ses procédures afin de tenir des rencontres en publique bien plus délicates et compliqués.<br />
<br />
Le secret engendre la suspicion: premièrement, que vos discussions sont a un niveau tellement bas que vous pensez qu'il est embarrassant de les dévoiler.<br />
Deuxièmement, que certains membres de la commission partent d'un programme déjà arrêté et prédéterminé. Troisièmement, que le but du secret est de remettre a plus tard le débat publique sur les coupes budgétaires concernant la Social Security (retraites publiques) et Medicare (assurance maladie publique) bien après les élections de 2010.<br />
<br />
Vous pourriez très facilement dissiper ces suspicions en publiant les transcriptions des vidéos de vos rencontres sur Internet, et en tenant vos futures rencontres en publique. Je vous prie de le faire.<br />
Deuxièmement, c'est aussi une question de Direction. Une commission bipartite doit approcher son mandat de façon judicieuse, dépassionnée et ouverte d'esprit. Pour cela, l'attitude et le tempérament de sa Direction est cruciale.<br />
<br />
J'ai rencontré pour la première fois le Sénateur Simpson quand nous étions tout les deux au Capitol Hill (Congres américain); a Harvard, il est devenu l'ami de mes feu parents. Il est admirablement franc dans ses opinions.<br />
Mais le Sénateur Simpson a manifestement montré qu'il n'a pas le tempérament pour faire un travail juste et impartial dans cette commission.<br />
<br />
Cela c'est très clairement vu avec <a href="http://www.cbsnews.com/8301-503544_162-20014698-503544.html">la grossière réponse</a> qu'il a faite a Alex Lawson de la <a href="http://strengthensocialsecurity.org/">Social Security Works</a>, qui posait des questions importantes sur la solidité du travail fait par la commission, et s'inquiétait du secret illégitime dans lequel vous fonctionnez.<br />
Un général ne peut pas parler du Président avec mépris. De même, le dirigeant d'une commission qui a l'intention d'influencer le débat public ne peut pas afficher son mépris pour ce public.<br />
Sauf votre respect, la conduite du Sénateur Simpson échoue a ce test.<br />
<br />
Troisièmement, la plupart des membres de cette commission sont des dirigeants politiques, pas des économistes. Avec tout le respect que je dois a Alice Rivlin, avec un seul et unique économiste a bord, vous vous déniez l’accès au débat professionnel qui entoure ce problème très controversé.<br />
En général, il est impossible d'avoir des débats honnêtes sur n'importe quelle question quand les participants professionnels dans ce débat ont été soigneusement sélectionné, a l'avance, pour représenter un seul et unique point de vue.<br />
<br />
Le conflit d’intérêt constitue le quatrième problème majeur. Le fait que la commission ait accepté le soutien de Peter G. Peterson, un homme qui a pendant des dizaines d’années mèné une campagne implacable pour couper le budget de la Social Security et Medicare, soulève de très grave questions.<br />
En mettant a part la valeur des arguments de Mr. Peterson, cet acte doit être condamné.<br />
Une commission servant l’intérêt publique ne peut pas accepter des financements ou tout autre aide venant d'une partie privée ayant un très grand intérêt dans le résultat du travail de cette commission.<br />
Que vous ayez fait cela est un déshonneur.<br />
Et je pense aussi que vous n'auriez pas du accepter l'aide de l'Economic Policy Institute, bien que leurs positions soient plus proche des miennes.<br />
<br />
Passons a la question économique maintenant. En premier lieu, la question économique est, quelle est la cause de l'augmentation du déficit public?<br />
La réponse est en deux parties: le déficit actuel et la projection des déficits futurs.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">2. Les déficits actuels et l'augmentation de la dette publique sont causés par la crise financière.</b><br />
<br />
De façon écrasante, les déficits publiques actuels sont causés par la crise financière.<br />
La crise financière, la chute de la valeur des biens (en particulier l'immobilier) et la suppression du prêt bancaire aux entreprises et ménages correspond a un déclin aigu de l’activité économique et par conséquent, a un déclin aigu des revenus de l’impôt et une augmentation du payement des indemnités de chômage et autre.<br />
<br />
Selon une nouvelle analyse du FMI, au moins la moitié de l'augmentation importante des déficits budgétaires dans les principales économies du monde est du a l'effondrement des revenus de l’impôt et une autre partie encore plus large est du a une croissance économique faible (et bien souvent negative) en relation avec le payement des interets sur la dette publique existante.<br />
Moins de dix pour cent est du a l'augmentation de la depense publique discretionnaire tel que le stimulus fiscal. Ce point est important parce qu'il montre que l'affirmation selon laquelle les déficits sont le résultat de trop de dépense publique est fausse, a la fois aux États-Unis et ailleurs.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">3. Les projections des déficits futurs sont généralement basés sur des prédictions qui assument une reprise économique complète, mais ces suppositions sont complètement irréaliste.</b><br />
<br />
A la différence des déficits présents, les déficits futurs attendus ne sont pas habituellement considérés comme venant de récession et d'un fort taux de chômage.<br />
Pour comprendre comment le débat sur les déficits futurs est formulé, il est nécessaire de comprendre le travail de la principale autorité de prévision, le Congressional Budget Office (équivalent du ministère des finances).<br />
<br />
Les projection du CBO sont en deux parties. Premièrement, elles éliminent complètement le déficit courant, sur une période de temps très courte, en assumant une reprise économique complète.<br />
Deuxièmement, elles créent une source entièrement nouvelle de déficit futur a partir de rien.<br />
Les suppositions cruciales a moyen terme du scénario de base du CBO concernent l'emploi.<br />
<br />
Le CBO affirme qu'il attend un retour relativement rapide, sur cinq ans, a un haut niveau d'emploi, et le scénario de base inclut un fort taux de croissance correspondant.<br />
Si cela devait se passer, alors le revenu des impôts augmenterait, et le déficit futur devrait disparaitre. C'est ce qu'il c'est passé pendant la période de plein emploi de la fin des années 1990.<br />
<br />
Mais avec les conditions financières présentent, ce scénario d'un retour rapide a un fort taux d'emploi est complètement irréaliste.<br />
Cela ne peut se passer que si le système de crédit finance la croissance économique, ce qui implique une augmentation du niveau d'endettement privé (ménages et entreprises) en rapport avec le PNB.<br />
Et cela, clairement, ne va pas se passer.<br />
<br />
Bien au contraire, le désendettement du secteur privé est certain de rester la règle pour très longtemps, comme l'emprunt immobilier et autres dettes entrent en cessation de paiement ou sont remboursés, et beaucoup de ménages deviennent insolvable a cause de leur dette immobilière.<br />
<br />
Avec un fort taux de chômage, un déficit public élevé est inévitable. Le seul choix est entre un déficit actif, contracté en mettant les gens au travail ou au service d'autres besoins nationaux -- tel que fournir une retraite et une assurance maladie décentes aux personnes âgées -- et un déficit passif, contracté parce qu'avec un fort taux de chômage, les revenus des impôts ne peuvent pas couvrir la dépense publique. Couper dans la dépense publique, maintenant ou dans le futur, quel que soit le montant, ne peut pas réduire un déficit du a un fort taux de chômage.<br />
<br />
Le seul résultat fiscalement sera de convertir un déficit actif en un déficit passif -- avec des conséquences économiques et sociales désastreuses.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">4. Ayant éliminée les déficits a l'aide de prévisions irréalistes, le CBO les créent a nouveau a l'aide de prévisions très différentes mais également irréalistes.</b><br />
<br />
Dans le modèle utilisé par le CBO, des déficits futurs élevés et l'augmentation de la dette en rapport au PNB sont prévus. Mais la source n'est pas une économie affaiblie.<br />
C'est un ensemble de suppositions décrivant une économie après une reprise complète.<br />
<br />
Dans les prévisions du CBO, les déficits futurs important surgissent d'une combinaison de<br />
(a) l'augmentation rapide des couts liés aux soins médicaux et (b) de l'augmentation des taux d’intérêts a moyen terme, dans le contexte de (c) un retour rapide a un fort taux d'emploi et (d) d'une inflation globale basse.<br />
Cette combinaison produit, mécaniquement, un important payement d’intérêt net et une augmentation rapide de la dette publique en relation avec une lente augmentation nominal du PNB.<br />
<br />
Même si le CBO avait raison sur la reprise économique, ce qui n'est pas le cas, ces projections sont contradictoire et tout a fait invraisemblable. Cela ne se matérialisera pas.<br />
Une inflation globale basse (a deux pour cent) est incohérente avec une projection de l'augmentation des taux d’intérêts a court-terme de presque cinq pour cent.<br />
<br />
Pourquoi la banque centrale voudrait mettre en œuvre une telle politique quand il n'y a aucune menace d'inflation? Mais l'augmentation présumée des taux d’intérêts est ce qui conduit a la projection de l'augmentation de la dette en rapport au PIB.<br />
<br />
De façon similaire, la projection de l'augmentation du payement des intérêts est incohérente avec une inflation nominale basse. L'augmentation du payement des intérêts de 20 pour cent du PIB au milieu du siècle constituerait une dépense de l’état fédéral similaire en taille a la mobilisation pour la seconde guerre mondiale.<br />
Évidemment cela ne peut pas se produire avec seulement deux pour cent d'inflation. Et bien qu'une inflation plus élevée soit indésirable, arithmétiquement cela veut dire un niveau plus bas du ratio dette/PIB.<br />
<br />
Pour finir, l'augmentation rapide du cout des soins médicaux et une inflation globale basse sont cohérente uniquement si tous les prix, a l'exception du cout des soins, augmentent moins que le taux modéré d'inflation global -- en incluant les prix de l’énergie et alimentaire dans une période de manque croissant.<br />
<br />
Cela aussi est extrêmement improbable. Soit le cout des soins médicaux décelèrent (soulageant le soi-disant problème de financement de Medicare) ou le taux d'inflation global accéléra -- réduisant le ratio dette/PIB.<br />
En résumé, les prévisions économiques sur lesquelles on vous demande de développer un plan d'action crédible pour réduire les déficits a moyen terme est une vraie pagaille.<br />
<br />
Les prévisions du taux d'emploi et de croissance sont invraisemblablement optimistes, pendant que les projections sur l'inflation et les taux d’intérêts sont invraisemblablement pessimistes et contradictoires.<br />
Les bonnes politiques ne peuvent pas être basées sur des prévisions fausses.<br />
La première chose a faire dans votre travail -- qui se fait attendre -- la Commission devrait exiger le développement de prévisions économiques cohérentes et basées sur des faits plausible sur lesquelles baser les projections de la dette et des déficits.<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;"><br />
5. La seule façon de réduire les déficits publics est de restaurer l'endettement privé.</b><br />
<br />
La conclusion que l'on peut tirer de l'argument ci-dessus est que les déficits futurs élevés auront probablement la même source qu'aujourd'hui: un taux de chômage obstinément élevé.<br />
La seule façon de réduire un déficit causé par le chômage est de réduire le chômage. Et cela doit être fait avec un substantiel élément de financement privé, c'est a dire par le crédit bancaire, si le déficit public doit être réduit.<br />
C'est un fait comptable. Ce n'est pas une affaire de théorie ou d’idéologie; c'est simplement un fait.<br />
La seule façon de réduire le déficit est de résoudre la crise financière.<br />
<br />
La solution a la crise financière exige deux mesures compréhensive. La première est la restructuration de la dette des ménages afin de restaurer leurs capacités d'emprunt.<br />
La deuxième est la reconstruction du système bancaire; purger efficacement les actifs toxiques des bilans des banques et reformer le personnel bancaire et leurs rémunérations et autres pratiques qui ont produit la crise financière en premier lieu.<br />
Je le répète: c'est la seule façon de générer la réduction du déficit public et le financement privé de la croissance et de l'emploi.<br />
<br />
En temps qu'ancien conseiller de l'administration Clinton, co-chairman Bowles sait sans aucun doute que le financement privé de la croissance économique a produit le boum des années 90 et l'excèdent budgétaire fédéral associé.<br />
Il doit aussi savoir que les pratiques des banques d'investissements, avec lesquelles ils étaient étroitement associés, ont œuvré a détruire le système financier une dizaine d’années plus tard.<br />
<br />
Mais je parie que la Commission n'a pas passé de temps, pour l'instant, a discuter de la relation entre la réduction du déficit public et la reforme financière.<br />
Pour être clair: le chômage peut être résolu sans financement privé, si le déficit public est assez large -- comme cela a été fait pendant la seconde guerre mondiale.<br />
Mais si l'objectif est de réduire le déficit public, quelle qu'en soit la raison, alors une large contribution du crédit privé est essentiel.<br />
<br />
Encore une fois: sans le crédit privé, les plans de réduction du déficit a travers l’austérité fiscale, maintenant ou dans le futur, vont échouer.<br />
Ces plans ne peuvent réussir. Si au moment ou les coupes budgétaire prennent effet, l’économie compte toujours sur la dépense publique pour le financement de l’activité économique, réduire les dépenses (ou augmenter les taxes) va simplement réduire le PIB et le déficit refusera de disparaitre.<br />
<br />
De plus, si les finances du secteur privé pouvait être résolues, alors le programme d’austérité devient complètement inutile pour réduire la dette publique.<br />
L’expérience nationale de 1946 a 1980, quand la dette publique a diminué de 121 a 33 pour cent du PIB et encore de 1994 a 2000, le prouve.<br />
Dans ces années le ratio de dette/PIB a diminué principalement parce que la croissance économique fonctionnait grâce au crédit -- certainement pas a cause de programme d’austérité imposé au secteur public.<br />
Et c'est pourquoi les déficits ont réapparut en 1980-82 et en 2000, parce que le marché du crédit s'est gelé et l’économie est entrée en récession.<br />
<br />
Par conséquent, tant que la reforme complète du secteur financier ne sera pas achevée -- ou supplémentée par des institutions financière parallèles comme cela a été fait durant le New Deal -- des déficits élevés et un ratio de dette/PIB élevé sont inévitables.<br />
<br />
A la limite, s'il n'y a pas de reprise privée financière, le ratio de dette/PIB convergera a une valeur stable, probablement près de 100 pour cent - un nombre normal dans certains pays - et a ce moment le déficit public sera le seul engin de la nouvelle croissance économique future. Mais c'est seulement quand le secteur privé prendra la relève que le ratio dette/PIB commencera a décliner.<br />
<br />
Pour cette raison, un rapport de la Commission concentré sur la "reforme des programmes sociaux" serait complètement a coté de la question.<br />
Les coupes budgétaires des programmes sociaux, quel qu’en soit la sévérité, ne peuvent pas achever la réduction du déficit public. Elles ne peuvent pas "améliorer la perspective financière sur le long-terme", requise par votre charte.<br />
Tout ce que les coupes accompliront est l'appauvrissement des Américains vulnérables, et deteriorera le fonctionnement de l’économie privée et la capacité d'imposition du gouvernement.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">6. La "solvabilité" de la Social Security (retraite) et Medicare (assurance maladie) ne fait pas partie du mandat de la Commission.</b><br />
<br />
J'ai constaté, d’après la conversation du Chairman Simpson avec Alex Lawson, que la Commission a pris en charge la question de la soi-disante "insolvabilité" du système de la Social Security et Medicare.<br />
Si cela est vrai, c'est bien en dehors du mandat de la Commission. Votre mandat est strictement limité au sujet en relation avec le déficit, le ratio dette/PIB et la stabilité fiscale du Gouvernement des États-Unis dans son entier.<br />
<br />
Social Security et Medicare font partie du gouvernement dans son entier, donc c'est dans votre mandat de discuter de ces programmes --mais uniquement dans ce contexte.<br />
Faire la recommandation de rendre les prestations égales aux taxes sur les salaires -- maintenant ou dans le futur -- est complètement inappropriée.<br />
<br />
Dans votre mandat, les niveaux des taxes sur les salaires et les prestations de la Social Security sont pertinent uniquement dans la mesure ou ils influencent le déficit courant et la position fiscale future du gouvernement dans son entier.<br />
<br />
Leur relation n'est pas pertinente. Vous n’êtes pas une “Social Security Commission” et il n'y a pas de provision dans votre charte pour une discussion sur la soi-disante condition financière de chacun de ces programmes pris a part.<br />
De telles discussions, si elles se passent, doivent être sujette a un rappel au règlement.<br />
<br />
Les arguments habituels "d'insolvabilité" dirigés contre le système de Social Security et Medicare comme entités séparés sont dans tous les cas complètement absurdes.<br />
Ces programmes sont juste des programmes qui, comme tous les autres programmes, font partis du Budget Fédéral, et les "systèmes" Social Security et Medicare sont totalement solvable aussi longtemps que le Gouvernement Fédéral est solvable.<br />
<br />
De plus, comme expliqué ci-dessous, selon nos arrangements monétaires, il n'y pas de problème de "solvabilité" pour le gouvernement fédéral dans son entier.<br />
Le gouvernement fédéral est "solvable" aussi longtemps que les banques US sont requises d'accepter les chèques du gouvernement des États-Unis--ce qui veut dire aussi longtemps qu'il y a une autorité fédérale dans la République.<br />
<br />
Ce point a été démontré de façon répété a des période de grande tensions, notamment pendant la guerre civile et la seconde guerre mondiale. <br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">7. La Social Security étant un programme de transfert, ne doit pas être assimilée a un déficit.</b><br />
<br />
Les discussions politiques sur la "fiscalité soutenable sur le long terme" -- la Charte de cette Commission y compris -- font des erreurs économiques quand elles utilisent vaguement le terme "programmes sociaux" et suggèrent que les supposés dangers économiques du déficit fédéral (par exemple, la hausse des taux d’intérêts) peuvent être réduit par une "reforme des programmes sociaux".<br />
<br />
En termes économique, cela n'est pas vrai.<br />
<br />
"La dépense du Gouvernement" --comme n'importe quel manuel scolaire le vérifie -- est un élément du PIB uniquement dans la mesure ou la dépense sert directement aux achats de biens et services.<br />
Cela seulement est ce que les économistes veulent dire par la phrase "dépense du gouvernement".<br />
Le PIB est la consommation finale de biens et services produits, et le gouvernement est un des secteurs de consommation majeur; les autres étant les entreprises privées (investissement) et les ménages (consommation).<br />
La Social Security est un programme de transfert. Ce n'est pas une dépense. Un dollar "dépensé" pour la Social Security n'augmente pas directement le PIB.<br />
<br />
Cela réaffecte simplement un dollar d'un consommateur final (un contribuable) vers un autre (un retraité, une personne handicapée ou un(e) veuf/veuve). Cela réaffecte les ressources a l’intérieur des deux communautés (contribuables et bénéficiaires).<br />
En particulier, les prestations sont dirigées vers les retraites et les survivants qui n'ont pas de famille qui pourrait les soutenir autrement, et les couts sont imposés aux travailleurs et autres contribuables qui n'ont pas de personnes dépendantes dans leur propre famille.<br />
Ces deux types de transfert sont justes et efficaces, ils augmentent grandement la sécurité et réduisent la pauvreté -- c'est pourquoi Social Security et Medicare sont des programmes plein de succès.<br />
<br />
Ce genre de transfert sont aussi indéfiniment soutenable -- en fait il n'y a aucun problème intrinsèque de pérennité avec les programmes de transfert.<br />
A part leurs effets sur la sécurité individuelle, un véritable programme de transfert n'utilise (par définition) aucune ressources économiques nettes.<br />
Le seul danger macro économique potentiel venant de transfert "excessif", est que la fonction du transfert soit très mal gérée, entrainant une demande excessive et l'inflation.<br />
<br />
Mais il n'y a aucun risque que cela arrive pour autant que la crise financière n'est pas éliminée. Selon les conditions présentes Social Security et Medicare sont les remparts pour stabiliser la demande qui seraient autrement extrêmement déficiente.<br />
<br />
De la même façon, couper les prestations de la Social Security, en particulier, transfert simplement les ressources réelles des retraités vers les contribuables, et des pauvres vers les moins pauvres.<br />
On peut approuver ou s'opposer a de telle coupes basés sur leur propre valeur en tant que politique sociale - mais personne ne peut argumenter que cela sauvegarde des ressources réelles qui sont autrement "consommées" par le secteur public.<br />
<br />
La conclusion qu'il faut tirer est que la Social Security doit être retirée du programme de votre Commission, étant un programme de transfert et non pas un programme de dépense publique au sens économique.<br />
En particulier la Social Security n'utilise pas de capital et ne fera pas augmenter les taux d’intérêts.<br />
Cela est vrai que le "système de Social Security" soit en équilibre ou non.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">8. Les marchés n'appellent pas a la réduction des déficits; ni maintenant ni plus tard.</b><br />
<br />
Laissez-moi passer a une question économique plus large. Est-ce que les projections de déficit ont de l'importance? Est-ce que le Président a bien été conseillé de cadrer le mandat de la Commission comme il l'a fait?<br />
<br />
Quelles sont, en résumé, les conséquences économiques d'un déficit public élevé et d'un ratio de la dette/PIB en augmentation, et quels (s'il y en a) bénéfices peuvent être attendus de l’espoir que les déficits se réduiront et que le ratio de la dette/PIB se réduira?<br />
L’idée que la politique économique des États-Unis devrait viser une réduction des déficits dans le future, est partagé par la droite et la gauche, et c'est, d'un point de vue politique, une idée forte.<br />
<br />
La charte de la Commission assume comme une évidence que ce but est désirable. Elle spécifie que votre objectif est d'achever un "budget principal" en équilibre -- net de tout payement d’intérêt a l'horizon 2015.<br />
<br />
Pourtant votre charte ne dit pas pourquoi c'est un objectif souhaitable. Elle ne cite aucune étude a laquelle se référer. Elle n'explique pas pourquoi 2015 est la cible correcte, a la différence de (disons) 2025 ou même 2050.<br />
Elle n'explique pas clairement les conséquences économiques --s'il y en a --de l’échec a atteindre cet objectif prescrit.<br />
<br />
Est-ce que les conditions requises ont un sens économique? Je vais aborder cette question en deux parties. La première accepte la vue que la plupart des gens ont sur le monde financier et la fiscalité.<br />
La seconde partie reflète, d'un point de vue opérationnel, comment le monde fonctionne en pratique.<br />
<br />
Les profanes les mieux informés pensent que le gouvernement fédéral doit emprunter pour pouvoir dépenser. Ils pensent que le taux d’intérêt sur les bonds du trésor est déterminé sur les marchés financiers.<br />
Les marchés imposent la discipline sur les gouvernements. De la vient leur idée que la "responsabilité fiscale" produira un taux d’intérêt bas a long terme et des conditions d'emprunt tolérable pour le gouvernement fédéral, pendant que "l’irresponsabilité" sera punie par un cout de service de la dette très élevé et éventuellement intolérable.<br />
<br />
En acceptant cette vue pour l'instant, que nous dit le niveau actuel du taux d’intérêt a long terme?<br />
A l'instant même, le taux d’intérêt des bond du trésor a trente ans sont juste un peu au dessus de quatre pour cent -- ou juste un peu plus que la moitie du taux en cours il y a dix ans. Considérant l'argument ci-dessus, cela doit être le résultat d'une politique extraordinairement vertueuse.<br />
<br />
Il semble que Wall Street a fait un vote de confiance sur la probité fiscale de nos politiques actuelles.<br />
Ce vote est sans réserve, soutenu par l'argent, non-partisan.<br />
Ce vote représente, néanmoins un rejet catégorique par Wall Street, des scénarios apocalyptiques de la Commission et de toutes les autres histoires d’épouvante sur les déficits.<br />
En constatant ce vote, le mandat pour réduire le déficit principal a zéro pour 2015 est inutile. Une telle action réduira très peu les taux d’intérêts --court ou long terme -- qui sont déjà a un niveau historiquement bas.<br />
<br />
Mais attendez une minute, certain diront. Oui les taux d’intérêts sont bas actuellement. Mais les marchés financiers sont capricieux, ils peuvent changer pour un rien. Et que ce passe-t-il alors?<br />
Oui, il est possible que les taux d’intérêts puissent augmenter. Mais le problème avec cet argument est qu'il nous éloigne du principe de rationalité.<br />
Si les marchés financiers sont capricieux et arbitraire, qui peut dire ce qu'ils feront en réponse a n'importe quelle politique économique? Face a l’irrationalité des marchés, la politique sensée est d'emprunter lourdement aussi longtemps qu'ils offrent un bon taux d’intérêt.<br />
<br />
Certains diront que toutes les bonnes choses ont une fin, et peut-être elles finiront. Mais si les marchés sont irrationnel, alors par définition vous ne pouvez pas vous défendre de l’irrationalité en adoptant une "bonne conduite".<br />
La conclusion pour cette première partie est que personne ne peut conclure logiquement que les marchés demandent la réduction des déficits.<br />
Soient les marchés ne pas sont rationnellement inquiet par les déficits, soit ils sont irrationnels en ce moment même et dans ce cas, ne peuvent pas vraiment "demander" quoi que soit.<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;"><br />
</b><b style="color: #3d85c6;">9. En réalité, le gouvernement des États-Unis dépense en premier et emprunte plus tard; </b><br />
<b style="color: #3d85c6;">La dépense publique est ce qui crée la demande pour les bonds du trésors par le secteur privé.</b><br />
<br />
<div style="color: #ea9999;">
[Il décrit comment un système monétaire fiat fonctionne. Ici, les États-Unis mais c'est valable pour le Japon, le Canada, L’Australie, la Grande-Bretagne]:</div>
<br />
Comme je le fait remarquer, l'argument ci-dessus est basé sur la croyance commune que le gouvernement doit emprunter pour pouvoir dépenser, et par conséquent, que le gouvernement fait face a des "risques de financement" sur les marches financiers.<br />
De tels risques existent, bien sur, pour les particuliers, les entreprises, les états (US) et les gouvernement locaux, et pour les nations tel que la Grèce qui ont cédé leur souveraineté monétaire a une banque centrale.<br />
<br />
Mais la situation du gouvernement des États-Unis est tout a fait différente.<br />
<br />
Le gouvernement des États-Unis dépense (et la Federal Reserve prête) d'une façon très simple. Il le fait en écrivant des chèques -- en fait, simplement en marquant des nombres sur un ordinateur.<br />
<br />
Ces nombres apparaissent alors sur le compte bancaire des bénéficiaires, qui peuvent être des employés du gouvernement, des fournisseurs privés, ou les bénéficiaires des programmes de transfert de l’État Fédéral.<br />
<br />
Le résultat de ces chèques écrit par le gouvernement est de créer un dépôt dans le système bancaire. Mais c'est une "réserve sans intérêt" et les banques privées, bien sur, préfèrent gagner des intérêts sur leurs réserves.<br />
<br />
Par conséquent, ces banques demandent un bond du trésor américain qui paie des intérêts sans comporter de risque de défaut. (C'est comme un transfert de dépôt d'un compte courant a un compte épargne.)<br />
<br />
Le trésor américain peut satisfaire la demande pour ces bonds, ou non, c'est son choix -- il peut permettre, ou ne pas permettre, l'augmentation de la quantité de bonds du trésor en circulation.<br />
<br />
Aussi longtemps que les banques privées américaines sont requise d'accepter les chèques du gouvernement --ce qui revient a dire aussi longtemps que la République existe-- alors le gouvernement peut et dépense sans emprunter, s'il choisit de le faire.<br />
<br />
Et s'il choisit d’émettre des bonds du trésor pour satisfaire la demande, il peut faire cela aussi. Il n'y a jamais un manque de demande pour les bonds du trésor; les ventes de bonds du trésor n’échouent jamais.<br />
<br />
Dans le monde réel, le gouvernement crée la demande pour les bonds du trésor en dépensant au dessus du niveau de taxation (créant un déficit budgétaire).<br />
<br />
Dans quelle mesure ces bonds sont détenus localement, ou a l’étranger (une autre source d'inquiétude très commune) dépend du déficit extérieur du gouvernement des États-Unis.<br />
<br />
Et cela n'a rien a voir avec l'approbation ou la désapprobation de la politique de déficit extérieur des États-Unis par les banquiers étrangers, les banquiers centraux ou leurs gouvernements.<br />
<br />
Une nation étrangère ne peut pas acquérir des bonds du trésor américain a moins que quelqu'un en dehors des états-Unis ai acquit des dollars pour les acheter, ce qui est généralement fait en entretenant un excédent commercial avec les États-Unis.<br />
<br />
Et quand ces étrangers entre en possession de ces dollars, tout comme les banquiers nationaux, ils préfèrent gagner des intérêts et c'est pourquoi ils achètent des bonds du trésor.<br />
<br />
Insolvabilité, faillite, ou même des taux d’intérêts plus élevés ne sont pas parmi les risques du gouvernement des États-Unis. Les risques de ce système sont (a un degré mineur) l'inflation, et a un degré plus important, la dépréciation du dollar.<br />
<br />
Cependant, en ce moment il y a un large accord pour dire qu'un dollar plus bas serait une bonne chose -- contre le RMB Chinois et aussi l'euro.<br />
<br />
Donc il est difficile de croire que le but de réduction du déficit en soi sert un objectif économique cohérent ou désirable.<br />
<br />
Nous pouvons conclure qu'il n'y a aucune justification économique a la réduction des déficits a zéro pour 2015 ou tout autre date.<br />
<br />
Les vrais objectifs économiques sont de régler les problèmes réels, pas ceux construit de toute pièce par certains économistes.<br />
<br />
Réduire rapidement le chômage, s'occuper proprement d'une population vieillissante, nettoyer le Golfe du Mexique, affronter notre insécurité énergétique et le changement de climat sont de loin bien plus important que la reduction de futurs déficits.alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7517675794314118130.post-50510357222712967732010-08-02T21:29:00.040-05:002011-02-17T20:52:50.207-06:00Perspective economique apres la crise globale Par Henry C.K. Liu<a href="http://www.henryckliu.com/page220.html"><b>Global Post-Crisis Economic Outlook</b></a><br />
5 Avril, 2010<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Les leçons de la Grande Dépression</b><br />
<br />
Le point de vue institutionnel de la Fed depuis la grande dépression a été largement formé par la conclusion contre-factuel de Milton Friedman qui prétend qu'une politique monétaire assouplie et agressive après le crash de 1929 aurait prévenue la grande dépression, bien que la validité de ses conclusions n'ait jamais été vérifiée par les faits, ou que ses conséquences involontaire aient été analysé correctement.[<i>cela se révèle être vrai pour une crise de liquidité, l’insolvabilité doit être gérée par la liquidation judiciaire</i>]<br />
<br />
Le problème avec le remède monétaire de Friedman est qu'il demande un surplus financier qui est difficile sinon impossible a achever dans une dépression économique. [<i>c'est faux, et il en est conscient puisque qu'il évoque la solution a la fin de son article, mais l'analyse de Liu est intéressante de toute façon. Le problème fondamentale est que la politique monétaire est utilisée en lieu et place de la politique fiscale (budgetaire)</i><i>. Les fonds, eux, sont toujours a la disposition d'un État qui émet sa propre monnaie sans contrainte. Politique monétaire = crédit bancaire. Politique fiscale = déficit budgétaire du gouvernement</i>]<br />
<br />
Les évènements ont montrés qu'un terme a été mis a la grande dépression par l'effort productif du a la guerre, et non pas par la politique monétaire de la Fed ou les mesures fiscales de la période du New Deal. [<i>mesures fiscales qui etaient trop timides</i>]<br />
[<i>j'ajoute: le déficit budgétaire était a plein régime pendant la guerre, les terroristes du déficit devaient la boucler et l'accrochage du dollar a l'or suspendu permettant l’émission de monnaie sans contrainte et une activité économique a pleine capacité</i>.]<br />
<a name='more'></a><br />
<br />
Cependant, bien que les lois de la finance puissent être parfois violées avec des pénalités différées, elles ne peuvent pas être ignorées en permanence.<br />
Les faits restent que les banques centrales ne peuvent pas assouplir les politiques monétaires de façon répétée sans accumuler les conséquences fatales. [l<i>a croissance basée sur le crédit bancaire est effectivement insoutenable et ne peut conduire qu'a l'insolvabilite des banques</i>]<br />
<br />
Bien que les dettes non détectées peuvent être déguisées en capitaux propres fantôme a travers une comptabilité créative de la finance structurée, elles restent des dettes dans la réalité et doivent être comptabilisées.<br />
Le risque peut être transféré globalement a travers le système financier et devenir moins visible, mais il ne peut pas être éliminé simplement en le cachant.<br />
Le risque largement dispersé a travers le système financier mènera a une sous-estimation du prix de ce risque et donnera aux investisseurs peu suspect une illusion de sécurité.<br />
<br />
En fait, des milliers de petits trous qui recouvrent la coque vont couler un navire plus vite qu'un simple gros trou dans un compartiment qui peut être fermé de façon efficace.<br />
Le résultat sera un effondrement soudain de la finance globale quand le gigantesque système pyramidal de liquidité émise par les banques centrales est finalement révélé. [<i>la politique monetaire est impuissante pour regler le surendettement du secteur productif, c'est le role de la politique fiscale</i> <i>(budgetaire)</i>]<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;">Les deux phases de la Grande Dépression</b><br />
<br />
<br />
Il est utile de se souvenir qu'il y a eut deux phases de la Grande Dépression. La première phase commença avec l'effondrement boursier de 1929 pendant l'unique mandat présidentiel de Hoover (1929-1933).<br />
<br />
Sa durée fut de 43 mois, jusqu'à 5 mois après que Franklin D. Roosevelt fut élu président en 1933, avec un déclin du PIB de 36.21%, un taux de chômage atteignant son plus haut niveau a 25.36% et une déflation sévère de 27.17%.<br />
<br />
Dans cette phase de la Grande Dépression, les banquiers centraux ont découvert que la déflation était plus mortelle pour l'économie que l'inflation l'était pour le gouvernement, un fait irréfutablement démontré par la montée du Fascisme dans une Allemagne prise dans les sables mouvants de l'hyperinflation, et par la suite, le rétablissement de l'économie allemande grâce a la stratégie du plein emploi du parti National Socialiste soutenu par la dette souveraine.<br />
Alors que le déclin économique de la première phase de la Grande Dépression fut enrayé par les programmes du New Deal, l'économie américaine n'était toujours pas sur la voie du rétablissement en 1937, 4 ans après que Roosevelt soit élu.[<i>c'est son opinion, l'economie se portait tres bien</i>]<br />
<br />
La seconde phase de la Grande Dépression commença en 1937 pendant l'ère du New Deal après que la Fed doubla le montant des réserves obligatoire des banques pour éviter les anticipations inflationniste. [<i>les banques n'ont pas besoin de réserves pour faire crédit, ne pas confondre réserve et capital, les réserves sont fourni par la banque centrale</i>].<br />
La contraction économique de cette phase dura 13 mois, jusqu'en 1938, avec un déclin du PIB de 10.04%, un taux de chômage de 20% et une déflation modérée de 2.8%.<br />
<br />
Mais la déflation des prix, causée par le resserrement monétaire mené par le secrétaire au Trésor Henry Morganthau (en poste de 1933 a 1945), fit échouer le rétablissement économique du New Deal, même s'il était sous la conduite d'une politique fiscale (budgetaire) Keynésienne qui choisit de financer la demande par le déficit budgetaire.<br />
En tant que secrétaire au Trésor de Roosevelt, Morgenthau était instrumental dans la conduite de la "Works Progress Administration" (programme d'emploi public) et le "Public Works of Art Project" (emploi public pour les projets d'art) des années 30 afin de modérer le chômage.<br />
Mais l'économie ne redémarra qu'au début de la seconde guerre mondiale.<br />
<br />
<br />
<b style="color: #3d85c6;"><br />
Tirer les leçons de la conversion économique d'Eccles.</b><br />
<br />
Les banquiers centraux du monde entier ne connaissent peut être pas Marriner S. Eccles.<br />
<br />
La seconde phase de la Grande Dépression est la responsabilité des politiques de la banque centrale (Reserve Federale) dirigée par Eccles pendant la période du 15 Novembre 1934 au 31 Janvier 1948.<br />
Eccles, le président de la petite First National Bank of Ogden, Utah, est devenu une célébrité nationale du a la réussite du sauvetage de sa banque pendant l'effondrement économique de l'été 1931.<br />
<br />
Eccles désamorça la panique des déposants de sa banque en annonçant que sa banque resterait ouverte jusqu'à ce que tous les déposants soient payés.<br />
Il donna aussi l'ordre a ses caissiers de compter toutes les petites coupures et de vérifier chaque signature afin de retarder le moment ou sa banque serait a court de liquide.<br />
<br />
Une voiture blindée, presque vide, en provenance de la Federal Reserve Bank de Salt Lake City et transportant toutes les faibles réserves de la First National Bank, arriva ostensiblement pendant qu'Eccles annonçait qu'il y avait plein d'argent dans les coffres (ce qui était vrai a part que cet argent n'appartenait pas a First National Bank.)<br />
La confiance des déposants en First National Bank fut rétablie et la banque d'Eccles survécue grâce a un communiqué trompeur qui aurait été considéré comme une malversation criminelle si une enquête rigoureuse avait été menée.<br />
<br />
Eccles était l'entrepreneur par excellence de l'Ouest américain et politiquement un républicain (Western Republican).<br />
En commençant par l'exploitation du bois de construction et de scierie, le capital initial de sa famille venait sous forme de travail et de matière première.<br />
Il apprit de son père, un illettré immigré d'Ecosse en 1860, que l'unique façon de rester libre était d'éviter d'être endetté auprès des banques du Nord Est, elles-mêmes fortement endettées auprès du capital Britannique.<br />
<br />
Parmi les biens d'Eccles, chemins de fer, entreprises de construction et exploitation agricole, était une chaine de banques locales dans l'Ouest.<br />
Immergé dans une atmosphère populiste américaine qui était indispensable au capitalisme dérégulé et aux "cartels financiers " du Nord Est, Eccles se voyait comme un capitaliste éthique dont le succès venait de son travail acharné et de son bon sens, libre de l'oppression des grandes entreprises et de l'interférence du gouvernement.<br />
Mormon polygame, Eccles l'ancien eut deux femmes et 21 enfants, qui lui fournirent un capital humain considérable dans l'Ouest ou le manque de main-d'œuvre était chronique.<br />
<br />
Le jeune Eccles, a l'age de 22 ans, avec juste une éducation de niveau lycée, du assumer les responsabilités de son père quand celui-ci mourut subitement.<br />
L'effondrement du marché boursier en 1929 plongea l'individualiste Eccles dans un état de confusion et de désespoir.<br />
A travers ses lectures éclectiques basées sur le sens commun, il en est venu a une surprenante réalisation : malgré l'enseignement conservateur ecossais de son père sur l'importance de l'épargne, les individus et les entreprises et même les banques, toujours optimiste sur leur futur, ont tendance a contribuer a l'accroissement de l'offre totale et donc a une surcapacité, du a l'épargne excessive destiné a l'investissement.<br />
<br />
Eccles en conclut que nous avions besoin d'une politique des revenues diamétralement opposée au fondamentalisme de marché de Hayek, qui prétendait que chaque participant du marché, en agissant indépendamment afin de maximiser son intérêt personnel, représentait la répartition des ressources la plus efficace.<br />
Il était évident pour Eccles que le problème des années 30 était que trop d'argent avait été concentré dans l'épargne et pas assez dans la dépense.<br />
Cette prise de conscience, bien qu'insuffisante pour l'empêcher de commettre des erreurs de politique économique pendant ses deux premières années en tant que banquier central (Fed Chairman), a conduit Eccles, comme la vision de Saint Paul sur le chemin de Damascus, a une conclusion radicale qui contredisait tout ce que son père conservateur lui avait apprit.<br />
<br />
A travers son expérience immédiate, Eccles réalisa que les banquiers comme lui-même, en faisant ce qui paraissait sensé au niveau individuel, en forçant les emprunteurs a rembourser leurs prêts plus tôt et en refusant de faire crédit a nouveau, ne faisait que contribuer a la crise financière.<br />
Il a vu par son expérience les preuves de l'échec du marché. Il en conclut que pour sortir de la dépression, l'intervention du gouvernement, qui lui avait été enseigné comme néfaste, était nécessaire afin de remettre le pouvoir d'achat directement dans les mains du public.<br />
<br />
A l'ère industrielle, la distribution inégalitaire (qui était énorme) des revenus et l'épargne excessive, mène toujours le public a épuiser son pouvoir d'achat, incapable de soutenir les bienfaits de la production de masse que l'investissement (épargne) procure.<br />
La consommation de masse est nécessaire a la production de masse. Mais la consommation de masse demande une redistribution juste de la nouvelle richesse produite pour fournir un pouvoir d'achat de masse.<br />
En refusant aux masses ce pouvoir d'achat nécessaire, le capital se refuse la demande qui justifie son investissement dans de nouvelle capacité productive.<br />
Le crédit peut accroitre le pouvoir d'achat, mais uniquement jusqu'à ce que le crédit s'épuise, ce qui arrive rapidement sans l'aide de revenu suffisant.<br />
<br />
L'épiphanie d'Eccles était sa réalisation que l'individualisme économe Calviniste ne fonctionne pas dans une économie industrielle.<br />
Eccles rejeta la vue des ses pairs banquiers comme quoi les dépressions économiques sont des phénomènes naturels, que la destruction qu'elles provoquent est saine et que l'intervention du gouvernement ne fait que repousser le besoin d'élimer les faibles et inadaptés qui minent un système obligé de les soutenir.<br />
<br />
Maintenant, ce qui est intéressant est qu'Eccles, qui n'a jamais été a l'université ou étudié l'économie, exprima clairement ses conclusions pragmatiques trois ans avant que Keynes écrivit son ouvrage qui fait date "La Théorie Générale de l'Emploi, l'Intérêt, et de la Monnaie (1936).<br />
<br />
John Galbraith, dans son livre "Monnaie: d'où elle venait, où elle allait"(Money: Whence It Came, Where It Went ) (1975), explique: "L'effet de la Théorie Générale a été de légitimer les idées qui étaient en circulations." Avec une logique scientifique et une précision mathématique, Keynes rendit les idées tordus présentées par Eccles respectables dans les milieux intellectuels (bien que Keynes lui même était considéré comme un tordu jusqu'en 1927 par le président de la Banque Fédérale de New York, Benjamin Strong).<br />
<br />
En une seule déclaration en 1933, Eccles convaincu un congres américain enthousiaste de ses nouveaux principes économiques.<br />
Il mis en place un programme spécifique pour le gouvernement fédéral, montrant comment le gouvernement pouvait sauver l'économie en dépensant plus d'argent en assurances chômage, emploi public, distribution de terres agricoles, refinancement des emprunts des exploitations agricoles, règlement des dettes extérieures de guerre, etc.<br />
<br />
Eccles proposa aussi une reforme structurelle systémique pour obtenir une stabilité financière durable: assurance fédérale pour les dépôts bancaires, salaire minimum, régime de retraite obligatoire -- en fait, le programme essentiel connu sous le nom de New Deal.<br />
Eccles aida aussi a lancer l'ère du crédit abondant sous la forme de prêt garanti par l'état et la subvention des intérêts, faisant accéder a la propriété la classe moyenne et les faibles revenus.<br />
<br />
Ce n'était pas un projet pour abolir le capitalisme mais plutôt un projet pour sauver le capitalisme de lui-même.<br />
C'était fondamentalement différent du programme néo-libéral de déprimer les revenus des travailleurs a travers l'arbitrage transfrontalier des salaires tout en finançant l'accès a la propriété par des emprunts "subprime".<br />
Eccles sauva aussi le système des banques centrales fédérales ("Federal Reserve System") de la disgrâce institutionnelle. C'est pour cela que le building de la Fed a Washington D.C.a été nommé d'après lui.<br />
<br />
L'évolution des modèles de politique économique au début des années 30, une période de changement cruciale dans la supervision et la régulation du secteur financier, peut être clairement vu dans l'opposition directe des politiques menées par les administrations Hoover d'un coté, et de Roosevelt de l'autre.<br />
Le résultat a été un changement d'objectif du Directoire de la banque centrale (Federal Reserve) qui est passé d'une vue conservatrice a une perspective hétérodoxe Keynésienne, perspective renversée par la suite par le monétarisme de Milton Friedman (1970).<br />
<br />
Sous la direction d'Eccles, le mouvement vers la centralisation des pouvoirs monétaires entre les mains du Directoire du système de banques centrales fédérale (Federal Reserve System), loin des banques centrales fédérales régionales (Federal Reserve Banks), a été accompli.<br />
<br />
Avec le soutien de Roosevelt, et malgré l'opposition acharnée des grosses banques, Eccles conçu personnellement la législation qui reforma le système des banques centrales fédérale (Federal Reserve System). La banque centrale des États-Unis a été fondée en 1913 (Glass-Owen Federal Reserve Act), pour fournir a la nation un système financier et bancaire plus flexible et plus stable.<br />
<br />
Un objectif fondateur de la banque centrale était de lutter contre l'inflation en contrôlant le montant de monnaie en circulation et en déterminant le taux d'intérêt a court terme, connu sous le nom de taux d’intérêt des fonds la Fed (Fed Funds Rate) (FFR), et le ratio de réserve bancaire.<br />
<br />
En 1915, la Fed avait pouvoir règlementaire sur la moitié du capital bancaire de la nation et sur 80 pour cent en 1928.<br />
La loi bancaire de 1935 (Banking Act), conçue par Eccles, a modifié la loi de la banque centrale fédéral (Federal Reserve Act) en retirant aux 12 banques centrales fédérales régionales (district Federal Reserve Banks) leurs privilèges d'autonomie et de pouvoir de véto, et concentra la politique monétaire au niveau des 7 membres du Directoire a Washington.<br />
<br />
Eccles servi comme président (chairman) pendant 14 ans et continua sa charge de responsable politique a la Maison Blanche.<br />
La Fed sous la direction d'Eccles n'avait aucune prétention d'indépendance politique. Galbraith décrit la Fed sous Eccles comme "le centre de l'évangélisme Keynésien de Washington."<br />
La transformation d'Eccles, passé d'un homme d'affaire élevé dans la croyance de la survie du plus apte, a la croyance en la dépense du gouvernement pour les plus pauvre peut nous enseigner beaucoup de leçons aujourd'hui.<br />
Il a vu de façon pragmatique que la monnaie n'est pas neutre, et qu'elle a une fonction indépendante de sa possession.<br />
La monnaie sert un but social si elle circule largement de par les transactions et investissements, et est socialement nocive si elle est accumulée dans une épargne inactive, quelqu'en soit le détenteur.<br />
<br />
La liquidité est la seule mesure de l'utilité de la monnaie. Le penchant pour la préservation du capital, de la part de ceux qui ont un surplus de monnaie, a une tendance naturelle a réduire la liquidité en période de déflation et de ralentissement économique.<br />
La solution est de redémarrer le flux de monnaie en le dirigeant non pas vers ceux qui ont déjà un surplus de monnaie mais vers ceux qui n'en ont pas assez.<br />
Donner plus d'argent a ceux qui en ont trop ne fera que retirer encore plus de monnaie de la circulation dans une épargne inactive et prolongera la dépression.<br />
La solution est de donner la monnaie a ceux qui en ont le plus besoin et vont le dépenser immédiatement.<br />
<br />
La seule institution qui peut faire ce transfert de monnaie pour le bien du système est le gouvernement fédéral, qui peut émettre ou emprunter la monnaie soutenu par la pleine confiance et le crédit de la nation et le mettre dans les mains des masses, qui le dépenseront immédiatement, créant ainsi la demande dont l'économie a besoin.<br />
Le transfert de la monnaie a travers l'emploi (salaire) n'est pas la même chose que le transfert de fortune. Le financement des dépenses fiscales par le déficit est le seul moyen d'injecter de la monnaie et d'améliorer la liquidité dans une économie au point mort.<br />
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Ainsi Eccles promu une guerre limité contre la pauvreté et le chômage, non pas d'un point de vue moral mais d'un point de vue utilitaire.alienahttp://www.blogger.com/profile/02479000766174135506noreply@blogger.com0