Par Bill Mitchell
Beyond Austerity
18 Mars 2011
Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.
Quand le Président Obama a annoncé en Décembre 2009 que "Nous n'avons plus assez de dollars publics pour remplir le trou de dollars privés qui a été créé comme conséquence de la crise", le leader de la plus grosse économie du monde nous dit que, malgré avoir causé la pire crise économique depuis 80 ans, le néo-libéralisme est toujours fermement aux commandes. La crise économique globale suggère que la promesse néo-libérale -- comme quoi les marchés s'auto-régulent et délivrent une prospérité soutenue pour tous--est un mensonge.
Mais les gouvernements ne semblent pas l'avoir enregistrés, et ils ont, sans exception, construit leur réponses a la crise sur une série de mythes--les mêmes mythes qui ont causés la crise. En dépit de millions de chômeurs et de la pauvreté qui augmente, les gouvernements affirment qu'il n'y a pas d'alternative a l’austérité et a la réduction des déficits budgétaires.
Aux États-Unis et dans la plupart de l'Europe--qu'elle soit au gouvernement ou dans l'opposition--la dominance incontestée de l’idéologie néo-libérale a réduit le débat économique a des questions de nuance.
Les conservateurs évitent les augmentations de taxes et veulent des coupes budgétaires plus large, tandis que les progressistes préfèrent une combinaison de coupes budgétaires et d'augmentation de taxes.
Mais les gouvernements ne semblent pas l'avoir enregistrés, et ils ont, sans exception, construit leur réponses a la crise sur une série de mythes--les mêmes mythes qui ont causés la crise. En dépit de millions de chômeurs et de la pauvreté qui augmente, les gouvernements affirment qu'il n'y a pas d'alternative a l’austérité et a la réduction des déficits budgétaires.
Aux États-Unis et dans la plupart de l'Europe--qu'elle soit au gouvernement ou dans l'opposition--la dominance incontestée de l’idéologie néo-libérale a réduit le débat économique a des questions de nuance.
Les conservateurs évitent les augmentations de taxes et veulent des coupes budgétaires plus large, tandis que les progressistes préfèrent une combinaison de coupes budgétaires et d'augmentation de taxes.
Cette homogénéisation du débat politique a non seulement étouffé les voix progressistes mais elle a aussi obscurcie la seule voie possible vers la reprise.