Par Bill Mitchell
21 Mars 2011
Bill Mitchell est Professeur de recherche en économie et Directeur du Centre du Plein Emploi et Équité (CofFEE), a l'Université de Newcastle, NSW Australia.
Il y a quelques temps j'ai commencé ce thème, "Quand vous avez des amis comme ça" qui examine a quel point les idées politiques soit-disant progressives sont devenues limitées dans le débat actuel sur la dette et le déficit public. Ce blog est une continuation sur ce thème. Les blogs plus anciens -- Quand vous avez des amis comme ça -- Partie 0 -- Partie 1 -- Partie 2 et Partie 3 -- servent d’arrière plan. Le thème indique que ce qui sert d'argument progressiste aujourd'hui n'est qu'une version néo-libérale plus douce. La principale chose que je trouve problématique au sujet de ces "programmes progressistes" est qu'ils sont basés sur une compréhension erronée du fonctionnement du système monétaire et des opportunités qu'un gouvernement souverain possède pour faire avancer le bien (-être) commun. Les progressistes aujourd'hui semblent se faire avoir par le mythe que les marchés financiers sont maintenant les gouvernements de fait de nos nations et ce qu'ils veulent, ils doivent l'obtenir. Cette perspective s'auto-renforce et ne fera qu'approfondir le malaise que le monde affronte.